Reforme du temps scolaire "co-éducation" le mercredi entre club escalade et école

Posté en tant qu’invité par maz guimly:

Bonjour
Je suis président d’une association d’escalade de 150 licenciés.
Avec la prochaine réforme du temps scolaire, la mairie commence à réfléchir sur la possibilité de nous « coller » les enfants le mercredi pour de la « co-éducation » à vocation sportive (escalade sur le mur de la salle de sport communale).
Je ne sais pour vous mais notre club est uniquement composé de bénévoles et d’initiateurs bénévoles, réaliser de la « co-éducation » entrainerais forcement l’embauche d’un salarié et du coup l’élévation des cotisations. Outre cette aspect la partie administrative sera forcement plus importante pour le club.
Quelqu’un a t il également des propositions identiques posées par les mairies sur ce sujet?
Comment estimez vous le temps à passer pour l’encadrement et le montage de dossier pour avoir un salarié?
Tous simplement avez vous des retours d’expériences sur des problêmes identiques?

désolé pas de réponses mais plutôt des question supplémentaires, en tant que « jeune » BE.

-la maire ne peut pas financer elle même la prestation du professionnel sur ce créneau, en tant que prestataire indépendant, et s’appuyer sur vos ressources uniquement pour le matériel?

-plus en général, je n’ai encore parfaitement compris pourquoi les clubs cherchent toujours d’embaucher un salarié, alors que d’un coté on est pour la plus part des indépendants, et de l’autre je connais (hors escalade) au moins 1 cas d’association payant des factures à un intervenant extérieur (statut autoentrepreneur).

Posté en tant qu’invité par mazguimli:

[quote=« ghisino, id: 1483261, post:2, topic:130818 »]désolé pas de réponses mais plutôt des question supplémentaires, en tant que « jeune » BE.

-la maire ne peut pas financer elle même la prestation du professionnel sur ce créneau, en tant que prestataire indépendant, et s’appuyer sur vos ressources uniquement pour le matériel?

-plus en général, je n’ai encore parfaitement compris pourquoi les clubs cherchent toujours d’embaucher un salarié, alors que d’un coté on est pour la plus part des indépendants, et de l’autre je connais (hors escalade) au moins 1 cas d’association payant des factures à un intervenant extérieur (statut autoentrepreneur).[/quote]

et bien là ca m’interresse car la volontée de la mairie était d’avoir une personne à 20 ou 30 heure (pour des cours en soirée) prise en charge par le club avec des aides ,… sauf que le montage des dossiers etait pour nous,… affaire à suivre et bonne chance à toi!!

renseigne toi ici:
http://www.profession-sport-loisirs.fr/
ou là:
http://www.cea.urssaf.fr/ceawebinfo/cms/index.html

ça devrait être aussi une des missions de la fédé de favoriser l’emploi de BE a temps partagé entre plusieurs clubs

ça semble plus évident de parler d’embaucher un salarié,
mais le statut d’autoentrepreneur est également valable

Oui bien sur beaucoup fonctionnent comme ca, mais le risque est grand pour l’assoc et l’auto entrepreneur, car il ne doit avoir aucun lien de subordination entre les deux parties et on ne dois imposer ni conditions de travail ni horaires, un peu incompatible avec des horaires fixes.

Posté en tant qu’invité par oggy1:

on nous avait aussi proposé ça sauf que les subventions payent tout juste le BE, le matériel est celui du club, tout l’administratif sera pour toi, il faut vraiment avoir envie…la mairie n’a qu’a s’arranger directement avec le BE mais ça coûte bien sur tandis qu’avec une assoc c’est gratos… (il ne faudrait pas qu’ils fassent du chantage aux créneaux d’utilisation de la sae ou vous faire payer l’accès en cas de refus)

dans ce cas une pétition relayée sur c2c, ça règle la question assez vite
(même trop vite, car dans notre cas, le président avait été « invité » à la mairie dans les heures qui ont suivi le dépot des signatures, or on est bénévoles, et on a un métier que diable…)

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

[quote=« preZ, id: 1483616, post:5, topic:130818 »]

Oui bien sur beaucoup fonctionnent comme ca, mais le risque est grand pour l’assoc et l’auto entrepreneur, car il ne doit avoir aucun lien de subordination entre les deux parties et on ne dois imposer ni conditions de travail ni horaires, un peu incompatible avec des horaires fixes.[/quote]

justement! tu donnes un excellent argument pro-indep! :slight_smile:

pour te faire un exemple: en tant que seul professionnel de toute l’histoire c’est le be qui sait combien de grimpeurs il peut gérer.

pareil pour matériel, cumul horaire sur une journée, etc, sachant qu’en cas de pépin on est en tout cas responsables et qu’on paye une belle rc pro…

je ne dirais pas pareil pour n’importe quelle profession mais il est vrai que du fait des compétences assez spécifiques et surtout de la grosse responsabilité qu’on assume, il est très bien que client et moniteur soient sur un plan d’égalité: si le client est irréaliste ou peu correct le pro laissera tomber et mettra les collègues en garde, si le pro est trop exigeant ou peu fiable il perdra le créneau et sera remplacé…

Je suis assez d’accord avec toi , mais c’est l’urssaf qu’il faut convaincre :cool: