Posté en tant qu’invité par strider:
dahu a écrit:
Et puis il semblerai que réchauffement climatique ne veuille
pas dire que l’on rajoute simplement 1 degré tout au long de
l’année mais qu’il s’agit plutôt d’un renforcement des extrêmes
(été plus chaud, hiver plus froid) avec un déplacement temporel
vers le chaud.
Un avis avisé sur la question serait utile.
perso je ne suis pas climatologue mais j’ai été et je suis toujours ponctuellement en contact avec des climatos.
Les climatos m’ont parlé prudemment de "changements climatiques zonaux " plutôt que de « réchauffement climatique global », car il y a trop de contrexemple à une généralisation à l’échelle de la planète ! mais ça va un peu dans le sens que tu dis,dahu…dans la vieille europe mais aussi au nord-est des états-unis , on va vers un climat nettement plus contrasté qu’avant…hiver plus froid et plus sec, été plus chaud et plus sec (avec orage)…on a l’impression qu’il y a de moins en moins de douceur océanique, celle que les glaciers tempérés aiment tant.
il y a des paradoxes : un glacier qui recule ne signifie pas pour autant un réchauffement général des saisons, loin de là
ex j’ai un hiver froid, très venté et très sec
j’ai un été chaud et sec
= les glaciers vont plutôt reculer
ce n’est pas vraiment du au réchauffement des T° mais plutôt à la sécheresse du climat
ex j’ai un hiver très humide, doux
j’ai un été chaud
= les glaciers ne vont pas forcément reculer, ni avancer
c’est le cas de 2001, beaucoup de neige du à un hiver doux, l’insolation n’a pas réussi à faire fondre plus que les besoins des glaciers en alimentation.
ex j’ai un hiver doux, très humide, pourri
j’ai un été humide, doux
= les glaciers ont toutes chances d’avancer = océanisation du climat très favorables aux glaciers tempérés.
et encore ces schémas sont très simplistes. L’été 2006 a été chaud et sec au début et là on part vers une seconde partie douce, instable et humide.c’est donc ultra-complexe.
d’autant plus que les facteurs climatiques ne sont pas les seuls « moteurs » du glacier et de loin, le relief a sa propre signature…ces exemples sont donc inévitalement contestables et pas vérifiables partout, loin de là.