Réchauffement/canicule et course en haute montagne?

Posté en tant qu’invité par Agnès:

Pour ce qui est de cet article sur l’effet de serre, il a été publié dans Le Point il y a déjà quelques années apparemment et Jean-Marc Jancovici en fait une très bonne critique sur son site (http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/lepoint.html), à laquelle je n’ai rien à ajouter :wink:

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par strider:

sébastien a écrit:

Bonjour à tous,

Le réchauffement climatique est un fait ,

hé bien apparemment chez les scientifiques, il est toujours un débat (esprit de contradiction très marqué de certains scientifiques!)
attention, ce n’est pas l’idée de réchauffements ni de changement qui est contestée, loin de là, mais c’est sur le caractère global du réchauffement:
tu as des éléments ici:
travaux de Marcel Leroux climato Lyon III
article sur Robert Vivian glaciologue
article sur robert stevenson océanographe

perso je suis bien loin de prendre part au débat sur la globalité du réchauffement, j’en ai pas les moyens, mais c’est impressionnant de voir au combien les climato et glacio du monde entier ne sont pas d’accords sur la question et comment les médias instrumentalisent l’affaire parce que ça arrange les politiques de décrire un phénomène comme s’il pouvait être global à l’échelle de la planète alors que le climat est évolutif et n’a pas de caractère homogène et généralisable à la planète.

par exemple pour nos glaciers alpins est-ce vraiment un réchauffement qui les font reculer, ou est-ce pas plutôt un recul très marqué des influences océaniques qui alimentaient grandement les glaciers? Nos hivers sont trop secs, trop venteux et froids, chaque été on se farci des épisodes caniculaires très secs, mais cela revient au même au bout du compte…n’est-ce pas plutôt le manque de flotte, de douceur humide des masses d’air océaniques qui refroidissant en altitude, condensant, alimentent vraiment les glaciers? perso je pense qu’on peut se poser la question, même si je n’ai pas vraiment les moyens persos d’y répondre, ce n’est pas mon domaine.

c’est la manière dont
il est présenté par les médias qui m’interpelle.

toujours la même, à la gauloise « le ciel va nous tomber sur la tête ». L’alarmisme se vend bien et exploite la conscience écologique. La conscience écologique est une bonne chose mais attention de ne pas l’instrumentaliser, elle doit rester libre et ouverte à la divergence d’opinion, et montrer que les phénomènes ne sont pas des choses qui vont de soit contrairement à ce que disent les médias. Les médias font du « global warning » plus qu’ils parlent du « global warming », ce dernier étant toujours débattu!
le géographe G. Rossi a écrit un livre proche de ce sujet : l’instrumentalisation de la conscience écologique à des fins géopolitique.

à noter que la théorie de Wegener sur la dérive des plaques a été longtemps mise de côté (entre 1912 et 1950) et il était le seul à l’époque à la défendre : aujourd’hui, une majorité de personne est au diapason avec cette théorie. Comme quoi l’histoire de la connaissance est fait de rebondissement, rien n’allant de soit.

Posté en tant qu’invité par Francois:

strider a écrit:

à noter que la théorie de Wegener sur la dérive des plaques a
été longtemps mise de côté (entre 1912 et 1950) et il était le
seul à l’époque à la défendre : aujourd’hui, une majorité de
personne est au diapason avec cette théorie. Comme quoi
l’histoire de la connaissance est fait de rebondissement, rien
n’allant de soit.

L’histoire de la connaissance est surtout faite d’échecs et de voies de garage. Mais de ceux-ci, on ne parle guère…

Posté en tant qu’invité par dahu:

sébastien a écrit:

à noter que la théorie de Wegener sur la dérive des plaques a
été longtemps mise de côté (entre 1912 et 1950) et il était le
seul à l’époque à la défendre : aujourd’hui, une majorité de
personne est au diapason avec cette théorie. Comme quoi
l’histoire de la connaissance est fait de rebondissement, rien
n’allant de soit.

C’est l’histoire de la science moderne.

Posté en tant qu’invité par Androsace:

Je pense que la bonne fenêtre pour la montagne en été et du 1 juin au 20 juillet.
Il faudrait envisager que le milieu professionnel s’adapte à cette nouvelle donne ( je pense à l’ouverture des refuges )