Réaliser une voie à vue?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

lô a écrit:

Personnellement, je grimpe moins bien en moule qu’en tête.

Même chose pour moi.

Posté en tant qu’invité par LePlomb:

victorinox

un peu de courage bordel!!! c’est bon de dompter sa trouille PARFOIS!!! tout comme
c’est bon de grimper pépère sans se prendre la tete!
;o)

C’est en fait le seul interêt de travailler en tête: eliminer le sentiment de trouille qui bloque la progression. Ne plus craindre la chute. Entierement d’accord pour le mot ‹ PARFOIS ›. J’irais même jusqu’à encourager à d’abord faire une voie en moule a quelqu’un qui a le niveau mais n’ose pas y aller: Un coup en moule un coup en tête. Si je ne me suis pas trompé en général celà se passe bien.

Sinon une fois la paralysie du vide disparue, même sans vouloir grimper pepere, je pense que c’est plus ‹ rentable › de travailler en moule. Ca permet de se concentrer sur les mouvements durs sans avoir à refaire les sempiternels 5 metres faciles (ou bien assimilés) en dessous.

Je ne parle bien entendu que de moule normale. Pas de treuil de grue ( je me suis toujours demande ce que ressentaient ces pauvres personnes ainsi hissées vers le haut)

J2LH

Et en plus il y a deux fois moins de corde pour assurer donc moins d’elasticité :wink:

??? C’est du à ton système d’assurage ?

Posté en tant qu’invité par riton:

LePlomb a écrit:

J2LH

Et en plus il y a deux fois moins de corde pour assurer
donc moins d’elasticité :wink:

??? C’est du à ton système d’assurage ?

c’est dù au fait qu’il parle de grandes voies. Quand t’es assuré par le haut en grande voie, y’a effectivement 2x moins de corde que sur une couenne en moul’

Posté en tant qu’invité par J2LH:

LePlomb a écrit:

J’irais même jusqu’à encourager à d’abord faire une voie en
moule a quelqu’un qui a le niveau mais n’ose pas y aller:

Quelqu’un qui a le niveau mais qui n’ose pas y aller ? J’aurais tendance à penser qu’il n’a pas le niveau (physique et psycho), qu’il faut avant tout qu’il travaille sa peur de tomber et ce n’est pas en prenant l’habitude de grimper en moulinette qui va l’aider. De même il faut quand tu grimpes en moule tu n’as pas à mousquetonner ce n’est pas forcément représentatif de ta capacité à passer en tête.

Sinon une fois la paralysie du vide disparue, même sans vouloir
grimper pepere, je pense que c’est plus ‹ rentable › de
travailler en moule. Ca permet de se concentrer sur les
mouvements durs sans avoir à refaire les sempiternels 5 metres
faciles (ou bien assimilés) en dessous.

Tu peux effectivement profiter de la descente pour refaire en moulinette un passage où tu n’as pas été bien en tête, ça je le fais assez souvent, mais c’est un peu différent.

J2LH

Et en plus il y a deux fois moins de corde pour assurer
donc moins d’elasticité :wink:

??? C’est du à ton système d’assurage ?

Voie de 30m, assurage en moulinette d’en bas : entre 30 et 60 m de corde.
Voie de 30m, assurage en moulinette d’en haut : entre 0 et 30 m de corde.

Posté en tant qu’invité par beb:

J2LH a écrit:

Je dis pas de moulinette si tu veux progresser, si tu ne veux
pas progresser tu fais comme tu veux bien sûr.

Ben encore une fois, c’est ta facon de voir l’escalade ; pour toi, progresser veut dire améliorer son niveau en tête… Pour d’autres, progresser veut peut être seulement dire améliorer son niveau en moulinette !!!

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

J2LH a écrit:

kalou a écrit:

Mais pourquoi pas de moule ??

Parce que le principal problème dans les voies faciles est le
problème psychologique et ce n’est pas en évitant ce problème
que tu vas le résoudre.

c’est tout a fait ca mais justement
il y a d’autres problèmes que la peur, et là la moul’
ca permet de traiter un problème a la fois.

pour traiter ta peur du vol, fait de la tête,

pour progresser en technique, de la moul ou du bloc

pour la continuité, progresse en grande voie pas trop dure ni expo

pour le gaz, fait des moulinettes d’en haut au verdon

le principe, que j’ai retrouvé à vélo, c’est simplement :

  • d’identifier les faiblesse de certains sous-systèmes ou capacités
  • de s’entrainer en sur chargent ces sous-système, ces capacités
  • de ne pas surcharger les autres systèmes

j’ai vu ca d’ailleyurs sur un site vélo

http://www.johnforester.com/Articles/Cycling/Physiology.htm

a la fin dans la section « Training »

l’essentiel tiens dans ces paragraphes
et peut être traduit en escalade…

Training
The training to improve a weak system must be of the type that stresses that system. There is no one training routine that will develop every cyclist to a competitive level, or any one routine that will always work for any one cyclist. All cyclists are different, and each one changes both with development and in accordance with recent cycling experience. For general club cycling and touring, regular cycling is the best training. It is enjoyable, and it covers the mix of needs fairly equitably in relationship to the cycling terrain the cyclist faces.

However, the cyclist who wishes to improve his performance beyond the club-cycling level must train according to personal needs. This does not mean giving up enjoyable club cycling, for with a little forethought many types of training can be performed on enjoyable rides. But it does mean that the cyclist must evaluate his particular needs, plan his training time to fulfill them, and select rides and companions that will allow for training.

Each phase of training must be devoted to improving one specific system. This does not mean that only one system can be trained during one ride, but it does mean that at any one time one system is being deliberately stressed more than the others in order to make the body feel the need for improving that system. The technique is to modify the normal cycling style to overload the system to be trained, while retaining enough reserve capacity in the other systems to ensure that the desired system can be compelled to work at its maximum capacity. Simply modifying one’s cycling style is insufficient – the modification merely enables the cyclist to exercise a desired system. The cyclist must still work very hard to ensure that the system actually is exercised to its full capacity.