Réactions "4 gadzarts retrouvés"

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Si tu met tes skis orthogonaux à la pente (i.e pour ne pas glisser !) ils sont tangents à la courbe de niveau sur laquelle tu te trouves !
Donc pourvu que la pente ne soit pas trop uniforme, tu as l’azimut de la courbe là où tu es.

Posté en tant qu’invité par ölivier:

Ok, compris !! Mieux vaut skier avec des skis longs, on a moins de chance de se perdre… ?

Posté en tant qu’invité par Robert:

Je suis surpris que dans cette discussion sur l’orientation, personne n’ait encore cité le GPS qui dans cette situation doit pouvoir ramener les gadzarts au parking.Soit très facile ment s’ils ont marqué le chemin à l’aller,soit avec quelques manips avec la carte.Mais bien sur il y a le coût:200 à 250 euros mais un seul suffit.A prendre bien sur en plus des 2 trilogies:APS et CBA.Et qu’on ne me parle pas d’excès de technologie sinon il faut voyager en calèche ou à pied,faire sa lessive à la main, ne manger que ce qu’ on cultive dans son jardin sans engrais etc…Le progrès est là utilisons le. Sans oublier de recharger le portable.
Ils sont en pleine forme c’est l’essentiel!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Alors parlons du GPS. Je précise que l’avis que j’émets n’a pas de valeur universelle (faut prendre des précautions, sur ce forum!).
Je trouve que la méthode de la tangente fonctionne très bien pour un prix assez modique. Je ne vois donc pas pourquoi je dépenserai 200 à 250E supplémentaire (car j’ai compris que, même si on a un GPS, il faut CBA) pour un appareil qui ne m’en donnerait pas plus.
Ceci dit, c’est ce que je pense actuellement. Peut-être que je changerai d’avis. Il ne faut jamais dire « Fontaine… ».

Posté en tant qu’invité par catherine:

hé psssssiiiit, François !
la méthode de la tangeante à la courbe ne fonctionne pas toujours :
par exemple sur du plat (le plateau des Rouies), ou sur une grande pente …
Il faut que les courbes de niveau se courbent un peu localement quand même, sinon il y a trop d’imprécision pour localiser avec cette technique.

Il me semble qu’il y a des des cas ou vraiment le GPS peut être utile.

Posté en tant qu’invité par Robert:

Merci Catherine.Pour Francois j’ajouterai qu’il est beaucoup plus facile de manipuler un GPS dans la tempête que la carte, la boussole, le ski,l’alti et touti quanti.De plus il te positionne à quelques metres près en quelques secondes et on gagne un temps précieux dans le mauvais temps.

Posté en tant qu’invité par nicolas:

cher tous,

avant de continuer de pontifier sur les méthodes de navigation à l’azimut, je voudrais proposer à chacun un exercice de course d’orientation ce WE.

Un ami vous dépose dans un coin de fôret inconnu avec une boussole et les instructions du genre
direction 150° , 1800m
direction 125°, 1200m
virage gauche a 90° continuer sur 1300m,
direction 110° pendant 1700m.

Combien d’entre vous atteindront le point de chute en 60minutes
(vous avez une enveloppe de secours avec une carte sur lequels sont marqués point de départ, trajet et point d’arrivée) ?

deuxième exercice, même chose, mais les distances sont remplacés par des temps de parcours, le terrain est vallonné (donc les viteses sont variables…)

troisième exercice à faire de nuit, on vous lache au point A sans carte, avec une boussole et uen mission du genre 67° pendant une heure. En fait vous arrivez sur une route. On calcule la distance entre votre point d’arrivée et la cible (qui ne sera pas un point remarquable genre croisement pour éviter une « optimisation » de la trajectoire).
d’après mes calculs (trigo, quand tu nous tiens), un degre d’erreur sur 1 km= 17,45m d’erreur a l’arrivée, au bout de 5 km, une erreur d’un degreé => 85 m d’erreur à l’arrivée.

Lorsque vous aurez constater les erreurs possibles par les méthodes de visée sur point remarquable ou sur le dos du copain envoyé devant, vous comprendrez tout l’intérêt de l’erreur programmée.

le principe est simple, il consiste à faire une erreur volontaire !!
Imaginons que votre navigation est + ou - 3° près, il s’agit de viser 6° à coté (vers l’amont ou vers la gauche par exemple) et au bout de x distance parcourue ou de y temps écoulé de vous rabattre vers l’aval ou vers la droite.

Posté en tant qu’invité par nicolas:

dans le jour blanc, toute méthode d’estimation de la pente (est-on a plat, en légére montée, en descente) ne peut être qu’approximative.
les méthodes de navigation en suivant les courbes de niveau sont très difficiles à respecter, meme si on a un altimètre

Posté en tant qu’invité par julien:

et Francois, pour info, le GPS il te permet de te positionner sur la carte…ce qui assez utile si tu ne sais pas ou tu es et si tu ne vois rien…

Posté en tant qu’invité par simon8:

passionné de montagne et pratiquant ete comme hiver , je retiendrais de votre histoire.

  • qu’il ne faut pas partir en montagne lorsque le bulletin météo le déconseille fortement,ou alors si l’envie est tres forte de se limiter dans la course.
    -de suivre des formations montagnes (a faible cout dans certains clubs ) orientation,nivologie, ect…
    -de ne pas se laisser deconcentré par le groupe , de bien suivre un itinéraire.
    -d’etre bien equipe.
  • le portable ça peut sauver des vies , mais ce n’est pas un equipement de montagne.

pratiquant depuis de nombreuses années et( pour longtemps j’espere )je pense qu’effectivement vous vous etes bien perdus, tout betement.
-cependant, il ne faudrait pas que ce genre d’incident se produise souvent,car vous mettez en danger la vie des secouristes,et que vous faites passer de nombreux randonneurs pour des inconscients.

Posté en tant qu’invité par simon8:

passionné de montagne et pratiquant ete comme hiver , je retiendrais de votre histoire.

  • qu’il ne faut pas partir en montagne lorsque le bulletin météo le déconseille fortement,ou alors si l’envie est tres forte de se limiter dans la course.
    -de suivre des formations montagnes (a faible cout dans certains clubs ) orientation,nivologie, ect…
    -de ne pas se laisser deconcentré par le groupe , de bien suivre un itinéraire.
    -d’etre bien equipe.
  • le portable ça peut sauver des vies , mais ce n’est pas un equipement de montagne.

pratiquant depuis de nombreuses années et( pour longtemps j’espere )je pense qu’effectivement vous vous etes bien perdus, tout betement.
-cependant, il ne faudrait pas que ce genre d’incident se produise souvent,car vous mettez en danger la vie des secouristes,et que vous faites passer de nombreux randonneurs pour des inconscients.

Posté en tant qu’invité par wolf:

Ce n’est pas nos quatre pauvres gars qui font passer les randonneurs pour des inconscients mais tout simplement les médias… Pour les secours, c’est vrai que leur vie est mise en danger à chaque sortie de ce genre mais n’oublions pas que c’est quand même leur métier, un choix de vie et la plupart du temps une vocation… Je ne dis pas qu’il faut abuser et se prémunir de rien mais toujours blâmer les victimes et leurs faire la morale, s’acharner c’et à mon avis pas trés cool…
Se paumer, avoir un accident cela peut se produire pour tout le monde et même les plus prévoyants ne sont pas à l’abri…alors un peu d’humilité !!!
La mauvaise publicité pour les randonneurs pour ce cas précis, c’est les médias et seulement les médias !!!

a+

Posté en tant qu’invité par sam:

j’arrive un peu tard pour la discussion mais je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis votre « aventure » sous l’igloo les JT de 13H s’éclatent à faire des reportages sur les bons clients à nuit sous l’igloo!!!
passons sur cette anecdote, sur le traitement médiatique de votre histoire ( une bonne leçon sur les médias)
Moi, je vous en veux pour une chose c’est d’être partis avec le risque d’avalanche affiché ( 4 je crois) et la météo en prévision. et ça C’EST PAS EXCUSABLE!!!

pour le reste vous avez bien assuré ( d’après le résultat)

juste une petite histoire que vous n’avez forcémentpas vécu …
13H j’allume les infos régionales sur F3, le journaliste après le sujet ( « 4jours déjà ») interroge le colonel du PGHM en direct en lui demandant d’un ton joyeux « pensez vous qu’il y a encore une chance de les retrouver après 4 jours? » et là c’est super parce qu’on sent dans les yeux du Gendarme qu’il sait que la probabilité de vous retrouver vivants est quasi nulle si vous êtes sous une avalanche mais il se force à conserver l’espoir ( j’imagine au moins pour la famille) et dit que les recherches continuent et qu’ils ne faut pas perdre espoir.
A 16h et quelques, une dépeche AFP signale qu’ils vous ont retrouvés. Moi je n’y croyais pas mais ça m’a fait super plaisir parce que vous avez tristement prouvé qu’après 4 jours il y avait encore de l’espoir et donc que ça vaut le coup de continuer les recherches.
Et c’est super important amis randonneurs car les stats des PGHM et de nos fonctionnaires qui tiennent les comptes devront à présent prendre en compte ce paramètre pour les recherches et peut être le fait que vous soyez vivants aujourd’hui après 4 jours permettra d’en sauver d’autres.

Sur ceux un verre de Vodka pour les gars des PGHM et un BIRLOU pour les amis de la Montagne.

Posté en tant qu’invité par grenouille:

"- qu’il ne faut pas partir en montagne lorsque le bulletin météo le déconseille fortement,ou alors si l’envie est tres forte de se limiter dans la course.
-de suivre des formations montagnes (a faible cout dans certains clubs ) orientation,nivologie, ect…
-de ne pas se laisser deconcentré par le groupe , de bien suivre un itinéraire.
-d’etre bien equipe.

  • le portable ça peut sauver des vies , mais ce n’est pas un equipement de montagne."
    Du déjà vu, on dirait des conseils pour ados en crise ! En bref le B-A-BA pour une rando entre personnes raisonnables…

« pratiquant depuis de nombreuses années et( pour longtemps j’espere )je pense qu’effectivement vous vous etes bien perdus, tout betement. »
Oui mais la bêtise fait partie de l’être humain et bravo à tous les anciens qui ne l’ont jamais « exploitée ».

« -cependant, il ne faudrait pas que ce genre d’incident se produise souvent,car vous mettez en danger la vie des secouristes,et que vous faites passer de nombreux randonneurs pour des inconscients. »
Mais tous les « accidents » de montagne ne font pas l’objet d’un tel tapage médiatique qui fait passer les randonneurs (surtout les jeunes amateurs) pour des inconscients… Quant au métier à risque, il y en a bien d’autres, que parfois d’ailleurs on ne choisit pas ! Et pour les sauveteurs, c’est souvent une passion : « sauver des personnes en danger » doit certainement être le crédo de ces professionnels pûtôt que « je vais peut-être y rester en sauvant ces inconscients »…