Posté en tant qu’invité par nicolas:
cher tous,
avant de continuer de pontifier sur les méthodes de navigation à l’azimut, je voudrais proposer à chacun un exercice de course d’orientation ce WE.
Un ami vous dépose dans un coin de fôret inconnu avec une boussole et les instructions du genre
direction 150° , 1800m
direction 125°, 1200m
virage gauche a 90° continuer sur 1300m,
direction 110° pendant 1700m.
Combien d’entre vous atteindront le point de chute en 60minutes
(vous avez une enveloppe de secours avec une carte sur lequels sont marqués point de départ, trajet et point d’arrivée) ?
deuxième exercice, même chose, mais les distances sont remplacés par des temps de parcours, le terrain est vallonné (donc les viteses sont variables…)
troisième exercice à faire de nuit, on vous lache au point A sans carte, avec une boussole et uen mission du genre 67° pendant une heure. En fait vous arrivez sur une route. On calcule la distance entre votre point d’arrivée et la cible (qui ne sera pas un point remarquable genre croisement pour éviter une « optimisation » de la trajectoire).
d’après mes calculs (trigo, quand tu nous tiens), un degre d’erreur sur 1 km= 17,45m d’erreur a l’arrivée, au bout de 5 km, une erreur d’un degreé => 85 m d’erreur à l’arrivée.
Lorsque vous aurez constater les erreurs possibles par les méthodes de visée sur point remarquable ou sur le dos du copain envoyé devant, vous comprendrez tout l’intérêt de l’erreur programmée.
le principe est simple, il consiste à faire une erreur volontaire !!
Imaginons que votre navigation est + ou - 3° près, il s’agit de viser 6° à coté (vers l’amont ou vers la gauche par exemple) et au bout de x distance parcourue ou de y temps écoulé de vous rabattre vers l’aval ou vers la droite.