Réactions "4 gadzarts retrouvés"

Posté en tant qu’invité par Bubu:

pour information, comment
faisait-t-on avant l’existence des arvas? la saison
commencait fin Mars?

Et ouais. Ou on restait dans les coins tranquilles (tout plat), on ne sortait pas avant une semaine apres une grosse chute, plutot en S et basse altitude, plein de sur-precautions d’avant course qui permettent de limiter le risque sans avoir une grande connaissance de la neige (je ne sais pas si les BRA etaient aussi bien il y a 40 ans, ni meme s’ils existaient !).

Posté en tant qu’invité par catherine:

Fred a écrit:

pour information, comment
faisait-t-on avant l’existence des arvas? la saison
commencait fin Mars?

j’ai connu la ficelle rouge qu’on nouait à une cheville et qu’on laissait traîner. C’était très perfectionné : il y avait tous les 2m un poinçon en métal sur lequel était noté le nombre de mètres jusqu’au noeud, ainsi qu’une flêche vers ledit noeud.
Le sauveteur n’avait qu’à suivre les flêches.
Je n’ai jamais entendu dire que quelqu’un ait été sauvé avec ça, mais je peux dire que ça s’accrochait partout, dans les traversées on skiait dessus … donc on ne la mettait pas tout le temps, et quand on la mettait … brrrrr…
j’ai connu le système avec le ballon qu’on attachait à un bras par-dessus l’anorak. Il y avait une petite bouteille d’hélium je crois.
En cas d’avalanche, on appuyait sur un gros bouton rouge, et le ballon se gonflait et montait, attaché au bras.
Le sauveteur pouvait ainsi localiser la victime, à la verticale sous le ballon.
Il aurait fallu peut-être améliorer le système pour que le ballon soulève carrément le randonneur au-dessus de la coulée.
Le problème, c’est qu’il fallait déclencher juste à temps, pas trop avant ni trop après … et puis ça ne servait qu’une fois.
Je n’ai jamais entendu dire que ça avait sauvé des gens, par contre le mien, lorsque j’ai eu un pieps à la place, j’ai voulu le déclencher pour voir ce que ça donnait, je n’ai jamais réussi, ni au bras ni en le tapant avec un marteau, coincé dans un étau !
Le système de robinet devait être tout rouillé.

Posté en tant qu’invité par Cisou:

Salut aux 4 rescapés,

En lisant et entendant les différents intervenants qui discutent et commentent votre histoire, je me sens assez loin de leur point de vue doctoral. Personnellement je suis impressionné et je n’aurais pas aimé être à votre place. J’essaye de ne pas me retrouver dans votre situation, mais si ça arrivait, je souhaite avoir votre courage. Et les histoires d’ARVA, de téléphone portable et d’orientation dans le brouillard sont anecdotiques. L’ARVA n’aurait pas rendu la descente plus sûre et parmi les morts en avalanche il y en a avec ARVA retrouvés très rapidement, ce n’est pas un grigri ni une assurance vie, le portable vu le nb d’endroits où il ne passe pas, je ne commenterais pas… et l’orientation, c’est facile à dire derrière son écran, il y a des pros qui se sont perdus alors soyons humbles.

Posté en tant qu’invité par jean-marc:

pour information, comment
faisait-t-on avant l’existence des arvas? la saison
commencait fin Mars?

La sécurité en montagne passe avant tout par de la prévention et le choix de ces itinéraires. Je reconnais tout à fait les mérites du kit arva-pelle-sonde qui me semble absolument indispensable, mais le fait de disposer d’un tel équipement ne devrait pas modifier le comportement des individus. Le meilleurs moyen pour éviter un drame est quand même d’éviter de se trouver sous une avalanche. Je pense qu’une lecture attentive d’un bulletin d’avalanches est nettement plus importante que le fait de disposer d’un arva. Comme me l’avait dit un vieux guide, si on pense qu’on risque d’utiliser l’Arva, on reste au lit! L’arva est là pour éviter que l’erreur (d’itinaire, d’appréciation du danger, etc…) soit fatale et non pas pour aller dans des pentes dangereuses.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

je pense, Nicolas, que tu fais référence à l’accident survenu
à un gars de mon club, j’avais alors mis cette information
sur ce site, car ça m’avait aussi fait bondir.

Puis, suite à des informations que l’on m’a données
personnellement, je m’étais excusée auprès de tout le monde,
car ce n’était pas la peine d’en rajouter à la douleur de ses
proches, ni à ceux présents lors de ce drame, car dans ce
cas-là, c’était une avalanche de neige humide.

Il me semble qu’on ne puisse que gagner à mettre le plus de chances de son côté, quelque soit la configuration de l’accident…
Disons juste que la nouvelle de sa mort m’avait fait d’autant plus mal que j’aie pu imaginer qu’elle soit facilement évitable.
Désolé de remuer ces vilains souvenirs.

J’espère quand même que les randonneurs présents dans le
vallon ce jour randonnent depuis avec arva+pelle+sonde.

Et même les autres, notamment ceux qui seront par là le jour où je me ferai prendre…

Pour résumer ce que j’en pense, quelques évidences pas exhaustives du tout qu’il est sans doute bon de répéter :

  • A l’arrêt de l’avalanche un certain nombre de victimes sont déjà décédées (20% environ).
    Donc, même avec un arva surpuissant, deux ABS à l’oxygène, un avalung en sécu et un peloton de coéquipiers prêts à vous chercher, il est TOUJOURS très dangereux de se faire prendre dans une avalanche.

  • Pour les victimes restées en vie, la majorité ne dispose pas de réserve d’air et DOIT donc être dégagée dans les 10 à 15mn après l’arrêt de l’avalanche, ce qui est TRES court.
    Il est donc vital (mais hélàs pas suffisant) de disposer à ce moment-là de coéquipiers

  • restés protégés lors de l’avalanche,
  • équipés du matériel nécessaire à une recherche-dégagement rapide = arva+pelle+sonde,
  • suffisament entraînés à cet exercice pour le mener à bien dans un contexte traumatisant.

J’espère bien sûr que le pire ne m’arrivera pas, mais s’il arrive j’espère au moins que j’aurai pris de bonnes précautions.

Randonnez prudemment, et profitez-en bien surtout
Nicolas

Posté en tant qu’invité par Thomas:

              Salut a tous et doublement aux rescapes qu'ils soient inges ou bucherons. Je trouve que certaines personnes ont un peu tendance a precher la bonne parole quand a la necessite absolue de randonner avec le kit. Bien sur c'est important mais je serai curieux de savoir si ces memes personnes ne sont jamais sorties sans, au moins pendant leurs premieres rando, et si ils n'ont pas jamais pris des risques encore plus inconsideres...Je connai un montagnard qui n'est pas du tout refractaire aux evolutions du materiel et des techniques, qui a l'age venerable de certains habitues du forum et un palmares tres fourni, et qui ne sort jamais avec arva...Quand ca craint il reste au plumard ou il fait demi tour sans hesitations. Les accidents relates sont vraiment navrant, il est vrai, mais ne montrez pas du doigt les gens qui s'aventurent sans arva, tout le monde en a probablement fais autant (moi aussi). Ah oui qu'on ne dise pas non plus que ce n'est pas une affaire de pognon parce qu'au prix du matos la montagne devient peu a peu un sport de riches et si tu veux pratiquer en club y a pas de place pour tout le monde.

Posté en tant qu’invité par Nikola:

« …je serai curieux de savoir si ces memes personnes ne sont jamais sorties sans, au moins pendant leurs premieres rando »
Quitte a te surprendre cela ne m’est jamais arrive, je suis etudiant a Grenoble et j’ai commence la rando dans le club de la Fac (ESMUG) dans lequel on est assez sensibilise a l’indispensabilite du pack. Depuis il m’arrive regulierement de sortir sans guides avec des potes et celui qui n’a pas d’APS ne vient pas, un point c’est tout.

"Je connai un montagnard qui n’est pas du tout refractaire aux evolutions du materiel et des techniques, qui a l’age venerable de certains habitues du forum et un palmares tres fourni, et qui ne sort jamais avec arva…Quand ca craint il reste au plumard ou il fait demi tour sans hesitations. "
Suppose que ton ami montagnard juge que ca craint et fasse demi-tour, la un groupe qui etait devant lui se fait prendre dans une avalanche et ils ont des ARVAs: comment ton ami fait-il pour les aider sachant qu’il n’a rien pour les aider directement?
L’ARVA peut t’aider mais il permet d’aider aussi les autres, et pas seulement tes amis. Personnelement je trouve que l’absence de pack chez un randonneur est une attitude assez egoiste.
Pour en revenir au prix c’est super cher et ca m’a vraiment fait mal quand j’ai du debourser, pendant 3ans je l’ai loue dans mon club a 3euros la sortie et puis j’ai fini par l’acheter, j’aurais mieux fait de l’acheter tt de suite. Quitte a me repeter je pense que c’est indispensable.

Pour en revenir aux 4 « gadzarts », le seul truc ki m’a choque dans cette histoire est le fait qu’ils n’aient que 2Arvas.
« Ceux qui les on pris au départ (Bastien et moi) ont toujours ete placés en premiere ligne dans les endroits craignos (je peux vous dire que souvent interieurement quand les fissures se forment tous les 10 pas on prefererait faire parti des deux sans arva et rester derriere!) »
si les 2 de devant se font prendre, que vont faire les 2 de derriere? Et la bonjour la panique!
Je pense que bcp de randonneurs ne sont pas assez sensibilises a ces pb (je serais peut-etre dans le meme cas si je n’avais pas ete dans un club), et je ne parle meme pas des gens qui ont le pack et qui ne savent pas s’en servir, de ceux qui portent l’arva au-dessus de leur vetement et autour de leur cou…

Posté en tant qu’invité par wolf:

A mon avis, plus du tiers des gens qui pratiquent une activité montagne sur neige dans des domaines qui ne sont pas sécurisés ne sont pas équipés d’arva+pelle+sonde… Et je pense que je suis loin du compte !!!

Posté en tant qu’invité par sylvain:

« Sylvain prend le temps de lire les messages, fait le tri des mauvaises blagues et du reste. Il y a beaucoup de questions que l’on s’est posé, pouvez-vous y répondre? »

Je vais tenter de le faire dans les jours a venir mais je pense que le post intitulé « Mont Rosset » est un bon début!

Posté en tant qu’invité par sylvain:

« S’orienter dans le mauvais temps n’est pas une gageure. Il y faut simplement un peu d’entraînement et de pratique. »

Mouais… honnetement avec le vent qu’il y avait c’etait vraiment extreme d’ouvrir la carte… C’est sur qu’a refaire je fournirai l’effort mais il faut prendre en compte le fait que quand tu es dans le truc c’est difficile de t’imaginer tout de suite que t’es dans la m… aussi profondément et tu comptes t’en sortir avec un peu de chance.
Ceci dit il est certain que quelqu’un plus experimente n’aurait sans doute pas réagit de la meme facon que nous.

" Chacun doit avoir son arva-pelle-sonde. Nous, quand on part, chacun est équipé. Celui qui ne l’est pas ne fait pas la sortie. L’argument économique ne devrait pas tenir face à une mise en danger de la vie."

Ben bravo a vous, c’est vous qui etes dans le vrai!
Ceci dit en partant de la voiture lundi on a absolument pas l’impression de mettre en danger notre vie sinon t’inquietes qu’on serait parti avec 4 arvas, pelles, sondes, radiateur et chauffe eau.
Pour en avoir discuter avec un mec du PGHM, lui meme a reconnu qu’il n’etait pas toujours parti avec le sacro saint triptyque arvapellesonde

« Quand les fissures se forment tous les 10 pas, on fait demi-tour vite fait. On n’attend pas la fissure suivante ou les 10 pas suivants. »

Alors la tu me fais bien marrer : t’inquietes que si non avait pu faire demi tour on l’aurait fait, le probleme c’est que la on etait deja en train de faire demi tour (cf explication du post Mont Rosset) Alors bon faire demi tour dans notre demi tour on le sentait pas trop ;o)

« Le portable n’est pas, à mon avis, un élément de sécurité déterminant (j’ai bien dit déterminant). »
J’en sais rien m’enfin si on en avait eu un je ne serai pas en train d’ecrire ce message!!!
Honnetement je pense que le portable (s’il passe) est un outil de sécurite au meme titre que l’arva

« Je ne suis pas tout à fait d’accord: les vrais amoureux de la montagne sont souvent des gens comme les autres. »

Peut etre mais ce sont des gens pour qui le mot liberte a encore un sens ce qui n’est pas forcément le cas des autres.

« En conclusion, éviter de porter des jugements péremptoires sur la fois d’articles de journaux écrits par des gens qui ne connaissent rien à la montagne. »

Tout a fait! mais je pense que ce n’est pas valable uniquement pour le sujet de la montagne.On accorde une telle place a l’information…

« Et encore en conclusion: finalement, tout est bien qui finit bien! »

Je ne te le fait pas dire!!! Je n’ai jamais autant apprécié de pouvoir dormir en position horizontale!

Posté en tant qu’invité par sylvain:

Merci pour ton humour!
Dommage que ceux qui regardent TF1 soient aussi souvent ceux qui gueulent le plus fort!!!

Posté en tant qu’invité par sylvain:

Merci de ton post, en ce qui concerne l’autocritique je crois que tu n’as pas trop a t’inquieter ;o) Il est certain de toute facon que comme tu le dis c’est la montagne (ou du moins les nuits que nous avons passées en son sein) qui nous a fait comprendre le plus de chose dans cette affaire.

« Une question me turlupine : pourqoi n’avez vous pas tenté une sortie ? météo? nivologie ? fatigue ?.. »

Nous etions convenu d’une sortie « en desespoir de cause » le vendredi a midi si les secours ne nous avaient pas trouvés avant.
De toute facon jusqu’au Jeudi matin les conditions météo étaient les memes que le lundi apres midi, quant aux conditions nivologiques elles s’etaient tres sensiblement dégradées (s’aventurer a plus de 10 metres de l’abri qui etait dans une pente inclinée a plus de 45 degrés semblait deja s’exposer a un grand risque) donc il était illusoire de croire que nous avions plus de chance de progresser que le lundi.
Nous avons donc préférés attendre le plus longtemp possible en sécurité d’autant qu’a la moindre eclaircie nous entendions l’helico tourner ce qui nous donnait bonne espoir d’etre retrouvés lorsque le temp allait se dégager.
Et puis en plus on avait pas encore épuisé notre stock de pormonier donc on pouvait envisager l’avenir sereinement!!!

" En résumé, vous avez su être forts et même si certains de vos choix sont contestables il est bien trop facil de refaire le film les fesses au chaud et sans stress."

Tout a fait d’accord avec toi, ca fait plaisir de lire des choses comme ca ;o)

« Vous avez géré la situation de manière exeptionnelle a partir de la construction de l’igloo. »
Peut etre pas exceptionnelle mais bon disons qu’on a progresser dans notre approche du risque a partir de ce moment!

@+
sylvain

Posté en tant qu’invité par Christophe:

Je vais reellement achete des actions Ortowox.
Par ailleurs, dans mon texte les 3 éléments dont je parlais dans la phrase

Je dois avouer ne pas avoir toujours emmener ces 3 éléments
pour aller faire la course « facile » qu’est le Mont Rosset.
etait si tu as bien lu la boussole, carte, alti.
Les 4 surfeurs auraient eut plus besoin de ses 3 éléments que de pelle-arva etc… A moi d’avoir laisser un arva fonctionnant dans la voiture pour retrouver son chemin

Posté en tant qu’invité par Dom:

Bonjour à vous quatre,

Sans nul doute, votre histoire mérite d’être incluse dans le bêtisier d’Etienne (voir le forum alpinisme) au même titre que d’autres qui auraient pu aussi se terminer sur le fil … ou pire … l’issue d’une telle aventure dépend de peu de choses et les nombreux donneurs de leçons l’oublient un peu facilement … Pour ma part, je suis assez admirative devant les décisions que vous avez prises durant la tempête, qui vous ont permis de survivre tous les quatre et sans séquelles notoires si j’ai bien compris. Garder la tête froide durant ce genre d’épreuve ne me paraît pas donné à tout le monde !

Quant au saint trio, pelle-ARVA-sonde, devenu cheval de bataille des pseudo-sages, il s’agit d’une discussion relevant d’un opportunisme certain puisque, dans le cas présent, deux ou quatre ARVA n’auraient rien changé à l’affaire … le débat permettra peut-être de faire passer un message; mais auprès de quel public et sera-t’il le bon ? En effet, s’il est sans nul doute important d’être décoré du saint trio, d’une part, celui-ci ne constitue en aucun cas une « assurance » anti-avalanche ni anti-décès, il n’y a qu’à voir les statistiques de l’ANENA à ce sujet: être pris dans une avalanche reste extrêmement dangereux, d’autre part, il est indispensable de maîtriser l’utilisation des trois éléments (et pas seulement de l’ARVA !!) pour être efficace et, enfin, une évaluation des risques préalable est primordiale, qui nécessite un apprentissage conséquent.

Bonne reprise à tous les quatre et bonnes randos futures.

Dominique

Posté en tant qu’invité par Francois:

Entendons-nous bien: je ne voulais pas avoir l’air de pontifier. Quand on fait des erreurs (et qui n’en n’a jamais faites, à commencer par moi) une attitude constructive consiste à les reconnaître et à les analyser sans états d’âme. C’est ainsi qu’on progresse. Une attitude différente serait stérile (du genre: je voudrais bien vous y voir etc.)
Concernant arva-pelle-sonde, je suis surpris qu’on discutaille encore à ce sujet dans ce forum. Quand on part en course, on prend arva-pelle-sonde. Point barre. La sécurité résulte du caractère systématique du respect des règles.
Concernant l’orientation dans le mauvais temps, je ne sais pas si tu connais la méthode de la tangente à la courbe. Rapide, efficace, facile à mettre en oeuvre. On peut soit se situer exactement, soit se situer « à la louche » ce qui est intéressant dans de mauvaises conditions.sylvain a écrit:

« S’orienter dans le mauvais temps n’est pas une gageure. Il y
faut simplement un peu d’entraînement et de pratique. »

Mouais… honnetement avec le vent qu’il y avait c’etait
vraiment extreme d’ouvrir la carte… C’est sur qu’a refaire
je fournirai l’effort mais il faut prendre en compte le fait
que quand tu es dans le truc c’est difficile de t’imaginer
tout de suite que t’es dans la m… aussi profondément et
tu comptes t’en sortir avec un peu de chance.
Ceci dit il est certain que quelqu’un plus experimente
n’aurait sans doute pas réagit de la meme facon que nous.

" Chacun doit avoir son arva-pelle-sonde. Nous, quand on
part, chacun est équipé. Celui qui ne l’est pas ne fait pas
la sortie. L’argument économique ne devrait pas tenir face à
une mise en danger de la vie."

Ben bravo a vous, c’est vous qui etes dans le vrai!
Ceci dit en partant de la voiture lundi on a absolument pas
l’impression de mettre en danger notre vie sinon t’inquietes
qu’on serait parti avec 4 arvas, pelles, sondes, radiateur et
chauffe eau.
Pour en avoir discuter avec un mec du PGHM, lui meme a
reconnu qu’il n’etait pas toujours parti avec le sacro saint
triptyque arvapellesonde

« Quand les fissures se forment tous les 10 pas, on fait
demi-tour vite fait. On n’attend pas la fissure suivante ou
les 10 pas suivants. »

Alors la tu me fais bien marrer : t’inquietes que si non
avait pu faire demi tour on l’aurait fait, le probleme c’est
que la on etait deja en train de faire demi tour (cf
explication du post Mont Rosset) Alors bon faire demi tour
dans notre demi tour on le sentait pas trop ;o)

« Le portable n’est pas, à mon avis, un élément de sécurité
déterminant (j’ai bien dit déterminant). »
J’en sais rien m’enfin si on en avait eu un je ne serai pas
en train d’ecrire ce message!!!
Honnetement je pense que le portable (s’il passe) est un
outil de sécurite au meme titre que l’arva

« Je ne suis pas tout à fait d’accord: les vrais amoureux de
la montagne sont souvent des gens comme les autres. »

Peut etre mais ce sont des gens pour qui le mot liberte a
encore un sens ce qui n’est pas forcément le cas des autres.

« En conclusion, éviter de porter des jugements péremptoires
sur la fois d’articles de journaux écrits par des gens qui ne
connaissent rien à la montagne. »

Tout a fait! mais je pense que ce n’est pas valable
uniquement pour le sujet de la montagne.On accorde une telle
place a l’information…

« Et encore en conclusion: finalement, tout est bien qui finit
bien! »

Je ne te le fait pas dire!!! Je n’ai jamais autant apprécié
de pouvoir dormir en position horizontale!

Posté en tant qu’invité par ölivier:

Pour utiliser la méthode de la tangente à la courbe, il faut avoir un altimètre et … avoir assez de visibilité pour tirer ton azimut sur la pente.
Moi qui suis ce matin les fesses bien au chaud devant mon écran, j’aurais plutôt essayé de prendre (avec la carte) l’azimut de la sortie par rapport à leur position (même supposée) et j’aurais essayé de suivre cet azimut en visant le collègue que tu fais marcher devant aussi loin que la visibilité ou la portée de voix le permet. Et en corrigeant sa trajectoire en geulant à gauche ou à droite. Quitte à progresser pas à pas -> toi tu ne bouges pas, tu le guides quand il avance pour qu’il soit dans l’axe de ton azimut, quand il est aligné et hors de portée de voix ou de visi tu le rejoins et ça recommence. Jusqu’au parking Inch’ Allah.

ölivier
théoricien-bien-au-chaud

Posté en tant qu’invité par Francois:

« Pour utiliser la méthode de la tangente à la courbe, il faut avoir un
altimètre et … avoir assez de visibilité pour tirer ton azimut sur la
pente. »

Révise, mon pote ölivier! ya pas besoin de tirer d’azimut dans cette méthode. Suffit de mesurer un angle sur la carte et sur les skis. Ca permet donc a/ de se retrouver et b/de naviguer même si tu ne vois pas le bout de la spatule.
C’est efficace et au risque de te décevoir, c’est une méthode que j’ai expérimentée plusieurs fois « in situ » et pas les fesses calées dans un fauteuil! La dernière fois, c’était en Belledonne, au lac David…

Posté en tant qu’invité par machbiole:

Content que vous en soyez sortis,

sur les réactions sur ce qu’il aurait fallu faire (bien au chaud devant son écran:-), je trouve surprenant que l’on s’arqueboute sur l’arva. A mon sens l’erreur est avant tout une erreur d’orientation. Admettons que vous ayez eu 4 arva-pelle-sonde, cela signifie que vous deviez vous lancer dans la pente l’un après-l’autre sachant que dans le meilleur des cas, seul le courageux de devant allait se retrouver dans une avalanche et devait compter sur la dextérité de ceux de derrière ?

Bien sûr qu’il faut partir avec l’équipement de sécurité pour chacun mais dans le cas présent, c’est pas cet équipement qui vous aurait sorti d’affaire.

Autre remarque : vous dites les 2 de devants avec l’arva, mais qu’aurait pu faire les 2 de derrières ? N’aurait-il pas fallu qu’un seul ouvre la voie avec l’arva pour que les 3 autres derrières puissent éventuellement le dégager ?

Bonne reprise quand même

Posté en tant qu’invité par ölivier:

On ne doit pas parler de la même méthode, la mienne fait appel aux lignes de niveau des cartes.

Tu tires un azimut tangent à la pente sur laquelle tu te trouves et en fonction de ton altitude tu compares l’angle trouvé avec l’angle des courbes de niveau a cette altitude.
Je ne connais pas la méthode dont tu parles, mais j’aimerai bien l’apprendre.

Sinon c’est de ta faute faut pas se balader dans Belledonne c’est très dangereux :wink: si on n’est pas accompagné de Catherine.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben si, on parle de la même chose. Mais je ne comprends pas pourquoi tu dis qu’il faut de la visibilité. Il suffit de voir la carte, la boussole, l’alti et un bout de ski…Evidement, s’il y a un brouillard tel que tu ne vois pas la carte, alors là, c’est ennuyeux!

« …si on n’est pas accompagné de Catherine. »

Ben justement, j’étais!