Rappel sur plusieurs longueurs

Posté en tant qu’invité par yoyope:

La dernière remarque de mon mail est un peu absurde et je m’en escuse.Le meilleur conseil que je te donnerai c’est de t’entrainer en ecole .Il faut que tu puisses positionner sur ton baudrier ton shunt , ton descendeur et ta vache , sans qu’aucun de ces 3 elements ne viennent gêner ta descente.Ma methode à moi: le descendeur relié à une degaine classique par le pontet du cuissard ,le shunt sur un mousqueton à vis relié au baudrier(pas sur le pontet).Idem pour la vache, avec une sangle en tête d’alouette.La cordelette te sera utile pour la remontée en cas de problèmes.Mais ceci est un autre sujet.

Posté en tant qu’invité par David:

Tu peux lire les fiches techniques suivantes : http://escalade.camptocamp.com/article15-14.html

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Merci pour l’indication sur les fiches techniques, et cela m’a permis de retrouver pourquoi j’étais passé à la technique de l’autobloquant au dessus du descendeur:
c’était à la suite d’une école sur les techniques de réchappe et de remontée sur corde.

Je crois malgé tout que je vais continuer de faire l’impasse sur le shunt mécanique: un de mes potes se retrouvé coincé pendant 10 min dans un rappel fil d’araignée car son shunt et son huit s’étaient retrouvé coincé (je ne sais plus lequel était au dessus de l’autre mais quel bordel pour enlever la tension).

Je préfere l’autobloquant fait avec une cordelette car celle-ci est plus légére et plus versatile.
Après quelques essais, j’utilise désormais un Machard plutôt qu’un Prussik, et pour remonter je me confectionne un Bachman

Posté en tant qu’invité par yoyope:

Je pense que ta technique de rappel est tout juste valable en école d’escalade . En grande voie certainement inadaptée

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Cher yoyope,

Je ne comprends pas le sens de ta dernière remarque.
« Je pense que ta technique de rappel est tout juste valable en école d’escalade . En grande voie certainement inadaptée »

Alors que j’avais compris la précédente concernant l’attache de l’autobloquant sur la sangle de la cuisse.

J’ai plusieurs fois utilisé l’autobloquant pendant un rappel pour débloquer la corde, etc… et l’équilibre était bon car le mousqueton de l’autobloquant venait se loger avec un peu d’encouragement (appui sur la jambe) à l’aine donc assez près du centre de gravité.
Mais, en cas de problème brutal et inattendu (descendeur cassé, pierre sur la figure,…) je suis moins certain de ne pas être déséquilibré surtout avec un sac sur le dos.

Après avoir relu les fiches techniques, je pense qu’un des intérêt d’avoir l’autobloquant en cordelette en dessous est de conserver les deux mains en dessous du descendeur et ainsi de mieux contrôler la descente.

toujours curieux d’en apprendre plus.

Posté en tant qu’invité par Claude:

L’interet d’avoir l’autobloquant audessus du frein est de pouvoir plus facilement amorcer une remontée sur corde mais statistiquement cela arrive moins d’une fois sur 100. De plus, à condition d’avoir une sangle ou une cordelette sur soi, on ne pert que 30s dans l’autre cas.
L’autobloquant placé sous le frein améliore tres sensiblement le confort de descente. Il est plus facile de redémarrer apres avoir tout laché. C’est en particulier indispensable si l’on a besoin de descendre avec une seule main (en la placant juste audessus de l’autobloquant que l’on pousse au fur à mesure). L’autobloquant placé dessous bloque au moins aussi bien pour peu que l’on ai placé le frein suffisament haut.

Ensuite il faut choisir entre autobloquant mecanique (generalement shunt) ou cordelette. Parmi les problemes du shunt : il est lourd et cher. Ses avantages sont un blocage qui reste fiable sur la plupart des cordes et le peu de frottements quand il est débloqué. Personnellement j’utilise presque systematiquement une cordelette. Tant que j’utilise ma corde et mon prussik, j’ai un blocage vraiment nickel. Quand je change de corde, ca demande parfois des petits réglages pour que ce soit à la fois fluide et fiable. Ceci que l’on soit en école ou en montagne, au verdon, en cascade avec corde gelé, dans les 25 rappels du pic de la fare, sur des ice-lines neuves, sur les vieilles attaches du club …etc.

PS : j’ai été un peu catégorique sur le noeud au bout du rappel. En fait, il m’est arrivé quelque fois de faire un noeud au bout, notament dans le cas d’une arrivé à l’élasticité sur le relais. (j’ai pas de souvenir de rappel de nuit, mais ca m’arrivera certainement un jour…)

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

Claude a écrit:

PS : j’ai été un peu catégorique sur le noeud au bout du
rappel. En fait, il m’est arrivé quelque fois de faire un
noeud au bout, notament dans le cas d’une arrivé à
l’élasticité sur le relais. (j’ai pas de souvenir de rappel
de nuit, mais ca m’arrivera certainement un jour…)

je n’ai pas d’autre avis que la tête d’un de mes
BE quand son collègue lui a annoncé
qu’un de leur potes s’était tué dans un rappel…

bout de corde et hop…

il y a les emmerdements chiants et fréquents, et les
trucs rares et mortels…

mais d’un autre coté, perdre du temps
c’est prendre des risques, surtout en grande voie…

coincer sa corde est-ce juste gênant ou franchement galère
voire dangereux ?

… pas simple…

Posté en tant qu’invité par yoyope:

En rappel 2 points son important , la rapidité et la sécurité.Le shunt reunis ces 2 critères. Pour le prix , un bon petit rappel en S t’economiseras un descendeur aussi .Dans un rappel tu es ammené à utiliser souvent ton autobloquant plus tu l’utiliseras plus tu augmenteras les risques de te bloquer sur ta cordelette , et si par mal chance il se met à pleuvoir!!! En plus le shunt te permet la remontée sur corde ( plus fréquente que tu le pense) de maniere facile et rapide. Bien sur toi tu es le roi de la descente sur cordelette , qui n’a jamais rencontré de problème, je pense aussi pour des raisons de poids que tu n’enmenes pas d’opinel. L’utilisation du prussik ou machard doit etre connu par tous les grimpeurs, mais des que tu te trouves en grande voie le shunt seras t’apporté une securité supplementaire qui n’a pas de prix…L’utilisation du shunt n’est pas compliqué , mais elle demande une certaine maitrise la notice technique est très claire sous le descendeur , les ecoles d’escalades sont très bien pour s’entrainer. Secourir un gars bloqué sur son rappel en plein milieu de paroi est une entreprise des plus compliqués dans les secours . Dernier point chacun (dans la cordée) utilise son shunt ,l’histoire de bloquer la corde pour le copain en tirant dessus ça marche pas dans tous les cas.Le noeud sur la corde si t’es pas sur de la longueur , fait le pendant la descente (encore une utilisation du shunt confortable)

Posté en tant qu’invité par Claude:

Sans vouloir se lancer dans des comparaisons stériles de liste de course, saches que je ne suis pas seulement un grimpeur de couennes mais que je fais aussi des grandes voies spités, des TA, de l’alpnisme, de la cascade, … Saches aussi que je posséde un shunt depuis plusieurs année et que ce n’est donc pas son prix qui m’empeche de l’utiliser. Saches encore que je n’ai pas l’habitude d’écrire des messages au pif dans les forums et que si je compare 2 objets, c’est que j’ai utilisé plusieurs fois les deux.
Pour conclure, je rappélerai que ce qui compte en montagne ce n’est pas tant d’avoir beaucoup de matos sophistiqué, mais de bien savoir utilisé celui qu’on a.

Cordiallement

Claude

Posté en tant qu’invité par Alexis:

Je suis entierement d’accord avec Claude quant a son analyse du rappel. Je n’utilise aussi que des cordelettes parceque cet outil est tres polyvalent et que tu peux t’en servir a la montee, a la descente pour equiper un relais si finalement tu es vraiment au taquet (ca m’est arrive, on n’a pas fini sur des lacets, mais pas loin en tentant d’ouvrir une voie au Chili).

La remontee sur corde dans un rappel qui merde est aussi un cas exceptionnel, cela ne m’est encore jamais arrive sur dix ans de pratique (un peu de tout comme Claude). La cordelette en-dessous du descendeur t’offre le meme confort que le shunt. Le desagrement du shunt est, a mon humble avis, qu’il ne bloque pas bien sur corde gelée (mais avec les dry, je n’ai plus de corde gelee). Le probleme de la cordelette est qu’il faut en changer regulierement parcequ’elle s’use et crame sur la corde a force.

Alexis

Posté en tant qu’invité par Alexis:

Ah, oui, concernant le noeud en bout de corde, je pense que le noeud en bout de corde est vraiment un plus en terme de securite.

Quand j’arrive premier au relais suivant, je me vache et je m’enleve de la corde. J’attache celle-ci au relais avec un gros mousqueton a vis pour que le second s’il rippe ne sorte pas de la corde.

Par contre, je me vache avec n’importe quelle sangle que j’avais autour du torse pour monter.

Posté en tant qu’invité par jyb:

Sur la doc de mon baudrier il est bien marqué qu’il ne faut surtout mettre un mousqueton que sur le pontet et pas sur les 2 attaches. Car les forces de tractions sur les coutures seraient modifiées.

Posté en tant qu’invité par jyb:

il suffit de mettre plus de distance entre le shunt et le descendeur

Posté en tant qu’invité par Baloo:

Tu as de bons conseils mais tu es qlq peu susceptible…