J’ai l’impression qu’il y a de la moquerie dans l’air :rolleyes:
Rapidité comparée ski rando / raquettes
[quote=« Bubu, id: 1316095, post:57, topic:118996 »]
Oui mais on ne met pas une cale pour mettre une cale, mais pour monter plus raide.
Si avec une cale, le pas est 20 ou 30% plus court, mais que le dénivelé sur ce pas est 80 ou 100% plus élevé (malgré la longueur plus faible), c’est rentable du point de vue énergétique sur le ski. Ensuite, le geste des jambes est différent, du coup la différence de rendement sur les jambes n’est pas forcément dans le même sens, et le bilan n’est pas forcément bon pour une trace raide avec grosse cale. Mais le rendement dans les jambes dépend pas mal du bonhomme, et du poids des skis.[/quote]
Sinon boubou pardon Bubu tu t’es relu ou bien ?
Parceque là je me le suis passe 2 fois de suites, puis 2 fois de suites dans l’autre sens, et j’ai un peu l’impression de lire tout et son contraire :lol:
C’est un peu : Oui mais non mais oui
Non non, je l’ai toujours su et je l’ai toujours dit, t’inquiète.
Mais avec des enclumes au pied, c’est toujours plus rentable avec une trace raide, si les jambes suivent, car il faut une puissance minimum et ne pas trop s’arrêter (comme en vélo ou en skating : si on va trop lentement, on tombe ou on ne fait plus le bon geste et le rendement devient ridicule).
Perso, comme je m’arrête souvent pour regarder la neige et prendre des photos, je fais et emprunte de moins en moins de traces raides. Mais quand faut bourriner sans s’arrêter, je revient vite à une trace droite (si la neige et mes coéquipiers le permettent évidemment). Typiquement sur neige dure lisse et accrocheuse : pas de problème de trace, et beaucoup moins chiant que de zipper en dévers.
Au niveau de la mécanique chaussure - fixation - ski - neige, le plus rentable c’est d’aller le plus raide possible.
Au niveau musculaire, le plus rentable n’est pas forcément d’aller tout droit.
Le bilan de tout ça n’est donc pas connu d’avance, faut tester, et quand on se connait on sait quelle pente de trace est la plus rentable selon sa forme du jour, le poids de ses skis, la qualité de la neige, etc.
[quote=« Le Mateur d’Abîmes, id: 1316069, post:55, topic:118996 »]
[quote=« Lutin, id: 1316033, post:50, topic:118996 »]on fait en sorte de glisser le ski et non de le soulever.
La cale n’a pas grande efficacité, on privilégie des chaussures ayant un fort débattement.[/quote]
Je suis tout à fait d’accord avec toi, mais sur une impulsion, tu iras toujours moins vite avec une cale haute que sans cale. En effet avec une cale et même avec des chaussures à fort débattement la course de ton pas de glisse façon fondeur de compèt est arrêté avant sa fin par la cale. Je ne sais pas si je suis bien clair, mais fait l’essai au moins sur du plat, tu verras.[/quote]
C’est peut-être moi qui n’était pas clair, bref je suis d’accord avec ce que tu dis, c’est pour ça que nos talonnières sont sans cale et relativement basses. Le seul bémol c’est qu’en cas de chaussure avec très faible débattement ça fait mal de ne pas avoir de cale en montée raide, d’où ma remarque sur l’utilité des chaussures à fort débattement.
[quote=« Bubu, id: 1316095, post:57, topic:118996 »]
Oui mais on ne met pas une cale pour mettre une cale, mais pour monter plus raide.
Si avec une cale, le pas est 20 ou 30% plus court, mais que le dénivelé sur ce pas est 80 ou 100% plus élevé (malgré la longueur plus faible), c’est rentable du point de vue énergétique sur le ski. Ensuite, le geste des jambes est différent, du coup la différence de rendement sur les jambes n’est pas forcément dans le même sens, et le bilan n’est pas forcément bon pour une trace raide avec grosse cale. Mais le rendement dans les jambes dépend pas mal du bonhomme, et du poids des skis.[/quote]
C’est intéressant. Il faut rajouter à cela la longueur du poil de la peau !
On trouve 2 approches s’opposant et ayant une performance proche :
1/ Montée raide, cale, grande surface de peaux et poil accrocheur, faible amplitude du pas, plus faible fréquence, tout en puissance
2/ Montée moins raide, peaux étroites et courtes, poil court (mohair), grande amplitude du pas, pas de cale, fréquence haute, ski glissé
Les 2 ont 1 point commun, la puissance de poussée sur le bâton, et donc des bâtons longs.
Absolument. Et réciproquement. Avec des peaux ayant une faible adhérence il te faut maintenir une fréquence haute en montée sinon tu zipes.
Ca, c’est quand il y a une (belle) trace.
Et le reste du temps ?
Perso, même quand il y a une trace, le plus souvent elle n’est pas assez large => je dois tout le temps soit tracer, soit élargir la trace. Le ski glissé, je ne connais que sur route plate damée sur assez large (après que qqun soit descendu dans la trace de montée).
[quote=« Bubu, id: 1316226, post:66, topic:118996 »]
Ca, c’est quand il y a une (belle) trace.[/quote]
Oui. Je constate que je suis plus souvent sur une trace confortable qu’à tracer, mais je n’ai pas 100 au patin non plus.
Si on part du principe qu’on est sur une discussion théorique alors on peut se rapprocher de qu’est-ce qui est le plus rapide, marcher ou courir ? Sur du dénivelé pur, la réponse est « marcher ». Le kilomètre vertical (1000m de D+) a un record proche de 30’ sur une pente entre 40 et 45° qui se prend dré dans l’pentu, en marchant.
Par analogie, c’est pour cette raison que, pour monter vite sur neige, une montée dré dans l’pentu est performante, raquettes ou skis avec peaux ultra adhérentes.
Par contre le profil du terrain est en général changeant et non pas 1000m tout droit, avec des faux plats et des raidillons, en général la trace existe, alors là un ski light et glissé s’avère globalement plus efficace. C’est aussi pour cette raison que globalement on va plus vite en courant qu’en marchant, et c’est pour ça qu’aujourd’hui les compétiteurs ont des skis de 60 au patin.
Tout ça est théorique, l’important c’est le plaisir, pour certains c’est la qualité du ski à la descente (là y’a pas photo ), pour d’autres c’est de monter-descendre, pour d’autres c’est de trimbaler un surf, heureusement qu’il existe des discussions théoriques sur C2C pour occuper le temps quand on n’est pas sur la neige. J’ai aimé cette discussion qui pourrait être synthétisée dans un … article.
Un article! Un article! Un article! Un …
Non… ca se fait ça…
Sur la route de Prabert ou de Freydière, oui.
Posté en tant qu’invité par lio:
pour en revenir à la chute… en ski, tu peux enrayer… en raquette, tu vas en bas, à 99%… te reste le joker…
Alors, je vous l’avais dit, c’est qui le plus rapide en descente ? Raquette bien sûr !
C’est pour ça que c’est super quand un raquetteur a refait la trace devant toi,elle est large à souhait :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Posté en tant qu’invité par Grimpzen:
J’avais entendu parler de Messner le faisant en 1/4 d’heure ? rumeur ? vérité ? vraisemblable ?
De pqr la meilleure accroche en dévers et autre des skis, la possibilité de glisse, j’ai toujours pensé les skis plus performants. et les fois ou y avait des potes en raquettes avec moi, ben ils en chiaient grave. Mais bon à part ça, je saurais pas dire.
et pis les chutes en raquettes, c’est vraiment pas cool, à skis non plus mais y a ptet plus moyen de te rattraper.
à quand la pierra menta et le Nant Blanc en raquettes ? ^^
Ce n’est pas Messner qui fait ça, ce sont les chamois.
L’itinéraire de la Pierra Menta (qui ne consiste pas à monter sur le sommet du même nom) c’est faisable à 100% à raquettes, avec les crampons quand les skieurs mettent les crampons bien sûr.
Quant à au Nant Blanc il ne me semble pas que les skieurs le remonte à skis donc la question ne se pose pas puisqu’il s’agit bien de comparer les vitesses (ou tout simplement la faisabilité) à la montée.