Randos sur pistes: Lanières!

Salut à tous,

je copie ici le post fait ce matin sur skitour.fr, je pense qu’il mérite d’être diffusé sur les forums avant d’avoir une médiatisation du problème suite à un accident…
Comme la discussion est commencée là-bas je vous suggère de poster sur skitour: http://www.skitour.fr/forum/read_183058.html

Bonjour à tous,

On est dimanche, il fait beau, la neige est enfin là: le moment parfait pour une petite polémique :stuck_out_tongue:
En fait c’est surtout un gros coup de gueule en espérant faire changer un peu les mentalités avant que ce soit le Daubé qui reprenne le sujet sous un angle différent :evil:

Petite rando hier à Chamrousse avec Yann et mon père, on part du recoin 30 mn avant l’ouverture pour gêner un minimum de skieurs sur les pistes. Dans le premier mur raide, deux skieurs arrivent à fond après leur croix du jour. Manque de bol y’a des cailloux et l’un d’eux se met un râteau impressionnant :smiley:

Bien sur un ski déchausse et… Sans lanière (ni stop-ski) part tout droit dans la pente sans espoir d’arrêt… Il a dévalé 300m de piste à fond avant heureusement de sauter dans les sapins!
Ceci dit ça n’a pas alerté son proprio qui avait surtout l’air déçu de finir sans ski, tant pis pour ceux d’en dessous 8O

Avec Yann on a pas pu résister à lui faire remarquer l’absence des lanières… Réponse: « elles sont dans la poche comme d’hab » :~ :~

Si la scène s’était passé 2h plus tard quel aurait été le résultat? Probablement un beau strike dans un des nombreux skieurs à petite vitesse ou à l’arrêt…
Et si ça s’était passé un poil plus haut? Le ski aurait violemment sauté les deux bosses en haut et en bas du mur, et alors gare à qui se trouve dans la trajectoire :evil: :evil:

Il va se passer quoi le jour où un randonneur sans lanières (ni stop-ski) va défoncer le crane d’un skieur de piste? :x Il risque déjà d’y avoir des soucis à terme avec les dameurs à cause des montées, on a besoin de se rajouter des soucis?

Je connais très bien les arguments du 0 lanière, les lanières c’est pas beau on risque de se blesser. Mais peut être faudrait-il se rendre compte que sans lanières (ni stop-ski) on peut aller jusqu’à tuer! Et là ça concerne les autres :frowning:

Quand vous randonnez seuls dans votre coin, ou dans de la grosse poudreuse, peu importe les lanières :slight_smile: Mais quand on partage un espace avec d’autres personnes on a aussi des responsabilités! Dans un sport qui prône le partage c’est bien triste de l’oublier.

Bref, je sais très bien comment va se finir ce post: on va trouver milles raisons de me donner tord (« j’ai peur pour ma jolie frimousse », « oh mais t’es fou, les avalanches touça! », « camarade tu es sécuritariste! » [bisoux Kaiser :wink: ]), mais j’espère que ça pourra ouvrir les yeux d’un minimum de randonneurs :cool:

Bonne saison à tous,

rob

Lorsque je fais du free-ride avec des fixations de rando sans stop-ski, je mets bien évidement des lanières. C’est des « vrais » lanières sans fusibles. Les lanières de rando avec fusible ne tiennent pas les chutes sérieuses. Avais tu des lanières sans fusibles ?

Néanmoins, lancer un post pour 1 seule descente avec des phrases de type

est exagéré. Il se serait passé la même chose qu’en station avec des skieurs sans fixations de randos. Ca ne sera pas la première, ni la dernière fois qu’un ski s’arrête dans la vitre d’une terrasse. Bien évidement, c’est stupide. Bien évidement, il faut l’éviter au maximum. C’est comme 90% des accidents en station ou sur la route.
Même si les stations évitent de trop communiquer sur le sujet, le ski en station provoque pas mal d’accidents, notamment par collisions.
L’usage de stop ski/lanières est à remettre dans ce contexte global. Avant tout, il faut maîtriser sa vitesse, sa trajectoire et savoir s’arrêter. Si un skieur se met un rateau impressionnant à cause du manque de neige sur une piste qu’il a remonté, ça signifie avant tout que le skieur est mauvais : il ne maîtrise pas sa vitesse. Des lanières n’empêcheront pas que ce mauvais skieur, ne maitrisant pas sa vitesse, de blesser, ou même de tuer, une personne/enfant.

En conclusion : ça ne sert à rien de se focaliser sur des stops skis ou sur le matériel. C’est avant tout un problème de comportement.

Je trouve ta réaction un peu exagérée, perso je n’ai pas de lanières mais des stop-skis et sur la neige gelée il arrive que le ski prenne de la vitesse et dévale la pente malgré tout. Or en piste les lanières ça n’existe pas, c’est donc quelque chose qui peut arriver.

Bien entendu il faut l’éviter au maximum mais c’est assez rare et je pense qu’il y a relativement peu d’accident liés à ce « problème ». Sur piste je me fait plus de soucis vis à vis de ceux qui ne maitrisent pas leur vitesse que vis à vis de ceux qui perdent leurs skis …

ça n’est pas la même accélération entre un ski avec ou sans stop-ski, même si le stop ski n’est pas une assurance à 100%

Certes, mais c’est plus facile de se mettre à l’abri d’un skieur indélicat que d’un ski qui dévale toute une face.

Et hors rando, mais pour ceux qui font de la piste avec des TLT, les lanières sont aussi intéressantes pour ne pas se faire déchausser par l’avant ses skis quand on rabaisse le garde corps du télésiège.

Ca sert à quoi les stop ski sur la neige dure?
Et il me semble (mais je peux me tromper, ne fréquentant plus ces endroits) qu’il n’y a plus beaucoup de lanières sur les pistes…

Ca n’existe plus.
Depuis 30 ans il est vrai.

Le problème est avant tout de responsabilité.
Un skieur de rando évoluant sur un domaine skiable est tenu de mettre ses lanières à la montée et à la descente. C’est écrit noir sur blanc (aux Arcs par exemple).
Et ce n’est pas une question d’horaires d’ouverture. Même quand le domaine est fermé, des pisteurs sont susceptibles de travailler et ne doivent pas recevoir un ski quand c’était évitable.

Le skieur croisé par Rob était autant irresponsable que mauvais skieur comme justement précisé par Krist@f…

This post was flagged by the community and is temporarily hidden.

Bien sur que les stop-ski ne sont pas une assurance parfaite, et bien sur que les skieurs de piste n’ont pas et n’auront jamais de lanières.
Mais entre un ski « nu » sans lanières ni stop-ski et un ski avec stop-ski, il n’y a pas de comparaisons possibles!!! Même si la neige est dure et la pente raide, un ski avec stop ski n’aura jamais une course « parfaite » à plat et à pleine vitesse. La différence est grande.

Ensuite je ne parle pas d’avoir à tout pris un risque zéro, simplement que les skieurs de rando qui « s’invitent » sur les pistes fassent un minimum attention aux autres usagers et ne leur fasse pas courir de risque supplémentaire à celui existant.

@Krist@f: Toi tu peux vraiment pas t’empêcher de troller et de l’ouvrir en grand… :rolleyes: C’est bien connu que tous les skieurs ne devraient jamais tomber :rolleyes:
Quand à tes réflexions du début…
Je ne lance pas ce post sur une seule expérience, même si celle-ci est suffisamment énervante pour justifier ce post. J’ai été confronté au problème des lanières régulièrement depuis que j’ai commencé le ski, et notamment sur des grandes classiques de rando.
J’ai aussi pensé à regarder la poutre devant ma porte avant de m’interesser à la paille :wink: J’ai et j’ai toujours eu des lanières classiques qui sont bonnes pour ce à quoi elles sont prévues.

[quote=« Krist@f, id: 1279713, post:2, topic:117053 »]Lorsque je fais du free-ride avec des fixations de rando sans stop-ski, je mets bien évidement des lanières. C’est des « vrais » lanières sans fusibles. Les lanières de rando avec fusible ne tiennent pas les chutes sérieuses. Avais tu des lanières sans fusibles ?

Néanmoins, lancer un post pour 1 seule descente avec des phrases de type

est exagéré. Il se serait passé la même chose qu’en station avec des skieurs sans fixations de randos. Ca ne sera pas la première, ni la dernière fois qu’un ski s’arrête dans la vitre d’une terrasse. Bien évidement, c’est stupide. Bien évidement, il faut l’éviter au maximum. C’est comme 90% des accidents en station ou sur la route.
Même si les stations évitent de trop communiquer sur le sujet, le ski en station provoque pas mal d’accidents, notamment par collisions.
L’usage de stop ski/lanières est à remettre dans ce contexte global. Avant tout, il faut maîtriser sa vitesse, sa trajectoire et savoir s’arrêter. Si un skieur se met un rateau impressionnant à cause du manque de neige sur une piste qu’il a remonté, ça signifie avant tout que le skieur est mauvais : il ne maîtrise pas sa vitesse. Des lanières n’empêcheront pas que ce mauvais skieur, ne maitrisant pas sa vitesse, de blesser, ou même de tuer, une personne/enfant.

En conclusion : ça ne sert à rien de se focaliser sur des stops skis ou sur le matériel. C’est avant tout un problème de comportement.[/quote]

Ca peut vouloir dire aussi un ski mal réglé qui saute tout seul (je me suis fait une bonne frayeur avec un ski qui est parti comme une balle, avant l’ouverture heureusement… J’ai changé de lanière le jour même !). Mon seul tort, avoir appuyé un peu trop fort, et en amont… Avoir réglé pas trop dur pour pas me péter un genou

Perso, j’ai des stop-ski… ce qui ne m’a pas empêché d’aller les chercher assez bas, notamment lorsqu’il y a de la pente et que la neige est dûre. Sûr qu’avec des lanières ou une cordelette je n’aurais pas à le faire et qu’en poudre ce serait plus simple à retrouver en cas de déchaussage. A chacun sa crêmerie et ses responsabilités!

Juste un point par ici: Règlement des compétitions de ski alpinisme

  • Fixation : stop ski obligatoires pour la saison 2014.

rbonnet, il faut surtout connaitre la réalité de la pratique en station.
Pour rappel, le code de la route du ski en station http://www.fis-ski.com/fr/fisinterne/reglementsgeneralesfis/10reglesfis.html

[quote]1. Respect d’autrui
Tout skieur et snowboarder doit se comporter de telle manière qu’il ne puisse mettre autrui en danger ou lui porter préjudice.

  1. Maîtrise de la vitesse et du comportement
    Tout skieur et snowboarder doit descendre à vue. Il doit adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités personnelles ainsi qu’aux conditions générales du terrain, de la neige, du temps et à la densité de la circulation sur les pistes.

  2. Maîtrise de la direction
    Le skieur et snowboarder amont, dont la position dominante permet le choix d’une trajectoire, doit prévoir une direction qui assure la sécurité du skieur et snowboarder aval.

  3. Dépassement
    Le dépassement peut s’effectuer, par amont ou par aval, par la droite ou par la gauche, mais toujours de manière assez large pour prévenir les évolutions du skieur et snowboarder dépassé.

  4. Pénétrer et s’engager sur la piste ainsi que virer vers l’amont
    Tout skieur et snowboarder qui pénètre sur une piste de descente, s’engage après un stationnement ou exécute un virage vers l’amont doit s’assurer par un examen de l’amont et de l’aval, qu’il peut le faire sans danger pour lui et pour autrui.

  5. Stationnement
    Tout skieur et snowboarder doit éviter de stationner sans nécessité sur les pistes dans les passages étroits ou sans visibilité. En cas de chute le skieur et snowboarder doit dégager la piste le plus vite possible.

  6. Montée et descente à pied
    Le skieur et snowboarder qui monte ne doit utiliser que le bord de la piste. Il en est de même du skieur et snowboarder qui descend à pied.

  7. Respect du balisage et de la signalisation
    Tout skieur et snowboarder doit respecter le balisage et la signalisation.

  8. Assistance
    En cas d’accident tout skieur et snowboarder doit prêter secours.

  9. Identification
    Tout skieur et snowboarder témoin ou partie responsable ou non d’un accident est tenu de faire connaître son identité.
    http://www.fis-ski.com/fr/fisinterne/reglementsgeneralesfis/10reglesfis.html[/quote]

Les collisions constituent une part important des accidents de ski en station.

Ton histoire est LE grand classique. Ce n’est pas un manque de bol. C’est juste un skieur ne maitrisant pas sa vitesse par rapport à sa capacité personnelle et au terrain. Voir règle numéro 2. Il arrive trop rapidement au dessus d’un changement de direction sans visibilité (mur raide, virage etc) avec un terrain changeant (cailloux). Ne pas avoir de lanières/stop ski est simplement un facteur aggravant. Même sans déchausser, un râteau impressionnant aurait pu occasionner un accident sur un skieur en aval (c’est courant). Il faut espérer que le skieur aurait limité sa vitesse avec l’ouverture de la station et du monde sur les pistes.
C’est avant tout un problème de comportement comme il s’en produit des centaines tous les jours en station.

Je ne mets plus du tout de lanières en piste ou rando depuis que j’ai pris une gamelle en descendant la piste de casserousse, la spatule est venue
me frapper au visage, 4 points de suture sur la lèvre inférieure, je vois encore la cicatrice quand je me rase. Le danger vient des carres.
A éviter donc même si on doit perdre un ski.

[quote=« mai, id: 1279852, post:12, topic:117053 »]Je ne mets plus du tout de lanières en piste ou rando depuis que j’ai pris une gamelle en descendant la piste de casserousse, la spatule est venue
me frapper au visage, 4 points de suture sur la lèvre inférieure, je vois encore la cicatrice quand je me rase. Le danger vient des carres.
A éviter donc même si on doit perdre un ski.[/quote]
Les carres sont bien évidement dangereux, même avec des stop skis.

Mais en station, il faut avant tout s’assurer que ton ski ne frappe pas une autre personne. :mad:

[quote=« Krist@f, id: 1279850, post:11, topic:117053 »]7. Montée et descente à pied
Le skieur et snowboarder qui monte ne doit utiliser que le bord de la piste. Il en est de même du skieur et snowboarder qui descend à pied.[/quote]

ça n’a pas de sens car tu dois traverser comme un poulet sur l’autre rive à un moment donné. Cest ce que j’ai fait ce samedi à chamrousse, un skieur est arrivé à fond tout droit avec une bonne visibilité et a été désagréable avec moi tout en continuant son chemin. Je n’ai rien dit et j’ai gardé mon calme pour qu’il ne me gache pas cette première sortie.

mai, c’est simplement le code de la route du ski conçu pour limiter les accidents de ski en station ! Du simple bon sens !

Quand la piste est ouverte, il ne faut pas remonter les pistes en allant d’un bord à l’autre. Il faut rester en bordure de la piste et se faire petit. Ca revient à prendre un sens unique en sens contraire. Les pistes de ski servent à descendre ski aux pieds !

ça m’est aussi arrivé jeudi, mais je savais que je prenais un risque en traversant en ski de rando une piste destinée au ski de piste. Un groupe de 5-7 m’a frôlé en passant très vite, vu que la station était fermée, je pense que c’était des skieurs de rando même si je n’ai pas fait gaffe à leur matériel.
C’est aussi à nous de tout faire pour ne pas nous mettre en danger de même que les skieurs qui pensent avoir la piste +/- libre, en anticipant les traversées et si possible en démarrant tout de suite du bon côté de la piste, ou en faisant des conversions plus serrées plutot que des longues traversées (comme j’avais bêtement fait, sous une rupture de pente de surcroît).
Grillé par tetof.

Euh, Chamrousse n’est pas un spot de pistes noires, il est très facile de choisir les pistes pour monter sans faire aucune conversion. Et puis bon, les (vraies) fixations de rando ont une 2ème cale justement faites exprès pour remonter les pistes rouges/noires de Chamrousse droit dans la pente :smiley:
Par ailleurs, ça ne passait pas par les Pourettes ?

tu es vraiment un danger pour les autres :mad:

Pour ma part, je considère que les lanières sont bien trop dangereuses et doivent être banies!
Que ce soit en descente « rapide » sur piste ou neige dure (en cas de chute on les prend dans le gueule) ou en cas d’avalanche (effet ancre du plus bel effet)… Et celles avec fusible résolvent le problème des avalanches (encore que…) mais sur piste, on risque 1) de se prendre un des skis dans la gueule avant que ça lâche) et 2) que ça lâche et donc que ça blesse quelqu’un! Donc je n’en utilise jamais et personne ne me forcera à la faire.
Par contre, j’ai des stop-skis à demeure sur mes lattes. Comme ça en station, aucun souci de responsabilité (en plus de la maitrise de ma vitesse, bien entendu), pas de pb en cas de coulée, et si déchaussage ou perte du ski en pente raide/dure… ben ce sera bien fait pour moi, mais je prend le risque, considérant que la balance bénéfices/risques reste favorable.

Mouais, j’ai du en faire 4-5. C’est Agnès qui ne veut pas que j’aille droit dans le pentu.

Oui, c’était vraiment con de ma part, mais la station était si tranquille que je pensais « que ça passerait ».