Bonjour
pour les cartes rendez-vous sur le site http://loadmap.net/ pour un téléchargement totalement gratuit, en se déplaçant sur la planisphère, pour se repérer dans un premier temps le plus simple c’est de partir du grand lac Issyk-kul, le Terskey Ala-Too est juste au Sud. Les cartes soviétiques sont de bonne qualité sur les zones comme le Terskey Ala-Too oriental, au sud de Karakol elles sont au 50 000ème, de même au sud de Bishkek pour le Parc National d’Ala-Archa. Les cartes qui sont vendus sur place ne sont que les reproductions des cartes topographiques soviétique. De mon point de vue même si c’est cartes n’ont pas la top qualité des cartes IGN, elles sont tout de même très correct, mais avec moins de toponymie. Pour ce qui est des sentiers, la Kirghizie c’est un peu l’aventure : tant que l’on est sur un chemin de transhumance vers l’estive (les jaïloos) c’est fréquenté donc le chemin est bien tracé mais sinon il peut être intermittent. Il vous faut donc bien savoir une carte et savoir bien s’orienter.
Pour la randonnée, il faut également bien s’imaginer qu’il n’y pas de pancarte ou de poteau indicateur du chemin à suivre, pas ou peu de pont pour enjamber les torrents (y compris sur les chemins de transhumance) donc il faut se mouiller les pattes !
Pour le déplacement dans le pays, tout le monde a raison : Seb, nous dit que dans le secteur de l’Engylchek c’est galère, c’est vrai, mais en même temps c’est un peu le bout du monde au delà du col Chon-Ashu c’est plutôt le no man’s land. Michel a également raison le déplacement est facile, mais uniquement sur les grands axes de circulation. Au delà vers les jaïloo du lac Song-Köl par exemple, ce sera plutôt le stop avec un véhicule disons toutes les heures.
Pour l’exemple quand je vais à Ala-Archa 40 km au sud de Bishkek, je prend la marchoutka jusqu’à Kashka-Suu, puis il me reste 4 km jusqu’à l’entrée du parc, puis 5-6km jusqu’à l’Alp-lager, disons 10 km sans transport en commun avec de débuter la marche.
Pour la vallée d’Alamedin, c’est un peu le même topo. Il faut donc faire le reste en stop. Les seuls transports qui arrivent à destination sont ceux organisé par les agences de voyages. Pour le stop les kirghizes prennent facilement, mais il faut penser à participer, en fait c’est comme un taxi, et bien faire attention à négocier le prix lorsque l’on fait une grande distance ! Car dans cet affaire on a toujours un peu de problème avec les kirghizes, disons que le conflit n’est jamais bien loin quand on emprunte les routes. Il faut donc être vigilant et patient à la fois et ne pas s’énerver à tout bout de champs (comme hélas je le fais trop souvent !).
Pour les cartes, une fois télécharger les cartes, on peut les imprimer par morceau (application PosteRazor) puis les coller avec du scotch. Par ailleurs en fouillant sur les sites russes on trouve des cartes alternatives qui ont bonne facture et qui sont également utile pour la randonnée avec les chemins mieux identifié, et l’emplacement des cols franchissables, par exemple pour le Terskey Ala-Too Ouest :
à cet endroit tout un tas de cartes de la Kirghizie et d’autres montagnes Tadjikistan, Caucase :
http://meridian.perm.ru/04_maps/
dont notamment celle de l’Ala-Too kirghize :
Oui j’imagine que Tash-Rabat est fréquenté, en même temp c’est pratiquement le seul monument un tant soit peu ancien, témoin de la route de la soie. Au passage sachez qu’avant l’Islam, les Nestoriens était installés dans les environs de Tash-Rabat vers le 13ème siècle (à peu de chose près). Les Nestoriens sont des chrétiens jugés hérétiques par Constantinople qui agirent comme missionnaire dans une partie de l’Asie jusqu’en mongolie.
Le thème de la route de la soie est d’ailleurs insuffisamment développé en Kirghizie autour des sentiers de randonnées. Je vous renvoi à la liste indicatives des sentiers principaux et secondaires de la route de la soie à travers la Kirghizie ou le Kirghizstan
http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/5518/
Bonne journée
Henri Lévêque