Randonnée entre les refuges du Vénéon

Bonjour la communauté,

Je me posais la question de réaliser un tour entre les refuges des alentours de la Bérarde, avec entre autre somme objectif de passer par les refuges qui se retrouveront probablement cette année encore en difficulté vu les accès compliqués à la vallée (promontoire, carrelet, temple écrin, selle, lavey, soreiller)

J’aurai la possibilité de partir seul fin juin. Etant seul l’idée serait de ne faire que de la rando et pas d’alpi. Je n’ai pas soucis avec les traversées de névés. Et je souhaiterais « faire plus » que les chemins classiques reliant les refuges entre eux. C’est à dire, passer par un sommet accessible, un col (même en aller et retour) où la vue et la solitude sont grandiose,…

Pour info, je pratique modestement l’alpinisme et je me débrouille avec l’orientation, mais je ne connais pas bien les écrins et ai peu l’habitude de ses rochers « péteux ».

Merci d’avance pour vous conseils avisés,
Lynx

La plupart des cols des Écrins sont plutôt en alpi qu’en rando alpine, donc relier les refuges de manière non-classique pourrait vite s’avérer difficile. Les plus franchissables sont (selon ce que j’ai pu voir) le col de Clot des Cavales (F/T5 d’une coté, PD- de l’autre et le Col de la Temple. La Brèche du Rateau est en PD aussi mais necessitera s’encorder sur le glacier versant W.

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Merci pour cette réponse rapide.
C’est malheureusement bien ce qu’il me semblait concernant les cols…

Mais bon j’ai surtout fait de l’alpi dans le coin, et assez peu de rando (que des petites ballades avec des amis moins montagnards) donc c’est possible qu’il ait des adeptes des randos engagés qui pourraient te conseiller.

Par contre, si tu fais les liaisons de manière classique, il y a moyen de faire des jolis randos en étoile, au prix d’un tracé moins « logique ».

Si tu veux absolument être ds l’Oisans, il existe un tour de l’Oisans en une 10ne de jours, mais qui passe relativement à l’écart de la Berarde.
Tu peux aussi regarder le tour du Valgaudemar par le sentier balcon, tu frises des sommets assez haut avec de belles vues…

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+1 pour le tour du Valgo.

Sinon, une traversée Ailefroide --> Veneon par le Col de la Temple peut être assez beau, mais plutot Alpi F.

J1: Tu pars d’Ailefroide, passes le Col de la Temple (F en montée, facile en descente mais crampons obligatoires), nuit à Temple Écrins.

J2: Temple-Écrins --> Promontoire, nuit au Promontoire

J3: Promontoire --> Lavey

J4: Lavey --> St Christophe, puis combinaison stop/bus pour rejoindre Ailefroide.

Le crux de cette traversée serait de traverser le Col de la Temple, qui necesserait crampons et eventuellement piolet mais pas d’encordement (sauf que si je me trompe).

Tsss, on ne termine pas cet enchainement des vallons interminables et caillouteux du Vénéon sans un aller-retour au refuge de la Selle ! A déguster sous le cagnard de préférence.

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Il y a le col de la Lavey qui (je crois, jamais fait perso) passe assez bien à pied…
Ca permet d’éviter trop d’allers-retours et de relier temple ecrins à lavey par exemple.

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? je comprends pas trop là

Pourtant il y a à peine 20 km de caillasse par jour (19km pour Promontoire > Lavey), que du bonheur !

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Et on peut aussi ajouter des subtilités moins courues, avec un passage du refuge de la Selle au vallon des Étançons via le col du Replat. Ou encore, du refuge de la Lavey, traverser effectivement le col de la Lavey et descendre sur le glacier de l’Ane et la moraine du Chardon pour rejoindre le refuge du Carrelet. Bon, là, comme le dit Rufus, on est dans l’alpinisme et la rando glaciaire, mais… cagnard garanti, c’est vrai.

Plus rando, ne pas oublier non plus le petit refuge de l’Alpe du Pin, au dessus de Saint-Christophe. De ce que je vois, il y aurait matière à rejoindre le refuge de la Lavey depuis l’Alpe du Pin (ou inversement, pour la boucle retour).

Il faut traverser le glacier de la Selle pour atteindre le col.
Sans glacier, il y a le Col de la Selle, mais le versant NW a l’air bien raide.

Ca passe par les sentiers en fond de vallée.
En traversant un col et sans glacier, il y a la Brèche Pierre Turc. Ça ne signifie pas que c’est facile.

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Et plus en aval, on peut faire une étape entre le Refuge de la Muzelle et Saint-Christophe, via le col de la Coche de Lanchâtra, Lanchâtra et le plan du Lac. C’est délicat aussi.

Bah j’ai prioritisé le plan « passer par tous les refuges ». Et même si c’est de la caillaisse sous les pieds, les Étancons c’est beau…

Evidemment l’aller retour dans les Étançons est non-obligatoire. On pourrait aussi filer directe au ref. de la Lavey depuis Temple Écrins.

Oui, mais c’est quand même dommage de se priver de la vue, depuis le Promontoire :slightly_smiling_face:.

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Tout à fait, d’ailleurs je comprends pas trop les objections citant « la caillasse » car en fait c’est un peu la base des Écrins.

Passer la nuit là haut faut aimer être a contretemps de tout le monde et réveillé à 3h.

En fait ce qui m’a surpris c’est la dissymétrie (selon moi) des « étapes ». La première proposée est incontestablement la plus belle donc je préférerais faire dans l’autre sens ta proposition. Quitte à aller à Ailefroide je ferais sans hésiter le Pic du glacier d’Arsine qui se fait sans aucun problème seul sans corde. très facile avec vue sur les Ecrins et le glacier blanc c’est top. mais revenons à l’étape promontoire la Lavey. Outre de faire un long morceau déjà fait la veille la montée à la Lavey depuis le Vénéon est une balade familiale pour les enfants et très courte et bien sûr la Lavey Saint-christophe idem. Quitte à aller à la Lavey autant monter au lac des bêches ou mieux si on veut être plus alpin aller au col des Fétoules . Sinon à propos de la brèche du râteau je ne sais pas dans quel état c’est maintenant mais peut-être que le côté de la Selle est désormais plus un névé qu’un glacier. Si le but est de passer par les refuges ne pas oublier non plus le Soreiller

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C’est rare qu’on l’apprécie, la caillasse est sur l’approche de courses d’alpi rocheuses ou neigeuses, mais on ne vient pas pour ça, ça fait plutôt partie des mauvais souvenirs dont on espère qu’ils seront compensés par de bons souvenirs par des parcours à l’étage au-dessus. Le seul avantage des kilomètres de caillasse est que ça limite la fréquentation.
On essaie plutôt de minimiser cette caillasse en restant plusieurs jours en refuge, ou en visant une période avec pas mal de névé, etc.
Alors proposer un itinéraire où on ne fait que visiter cette caillasse mais pas les sommets ou cols auxquels elle donne accès, ça me semble du masochisme.

Ben si moi j’aime ça. Mais ça ne te donne pas complétement tort puisque tu dis « c’est rare » :slight_smile:
Par contre sur les étapes proposées c’est pas tellement la caillasse qui pose PB mais les km de vallée faits dans un sens et dans l’autre.

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