Pas d’idée précise … cela dépend tellement des individus, de la forme physique, des conditions …
Kylian Jornet ferait l’aller retour dans l’avant midi, au rythme d’une ballade apéritive …
Cela commence par une montée de 600 m environ, pas difficile, même si parfois il faut « mettre les mains ». Elle aboutit sur des névés peu pentus, puis des crêtes, puis une descente pas toujours aisée et une petite remontée.
Compter un dénivelé total de l’ordre de 900 m.
Comme je me connais, vieux, lourd, mais plutôt « habitué », je me donnerais entre sept et huit heures.
Je ne suis pas un modèle de compétition.
Un jeune montagnard athlétique ferait cela en cinq heures sans forcer, hors mauvaises conditions météo.
Il irait certainement explorer l’un ou l’autre sommet voisin, au passage. Il existe une belle opportunité, justement avant de commencer la descente - cfr la suggestion de gueuth plus haut
Météo fin juillet : avec « pas de chance », on peut rencontrer le brouillard, la neige, ou la neige fondante, ou la grêle … C’est la montagne. Une rando prévue « cool » n’est jamais un « simple » exercice de remise en condition, mais bel et bien une aventure, avec le risque d’en baver.
A mi distance, il existe une petite cabane habitable au bord du Lanoux, mais cela implique de redescendre de deux ou trois cents mètres.
Attention, vu les grosses avalanches de l’hiver et du printemps, il est possible que les sentiers soient dégradés par endroits …