Raccrocher définitivement les crampons

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  • Pour faire comme Bonatti : une petite dernière et j’arrête tout.
  • Je n’ai plus le niveau et hors de question de faire des courses de brèles !
  • Après un accident ou une très grosse frayeur
  • Plus le temps. Et le temps, c’est aussi de l’argent
  • Après la naissance des petits, ça a été non négociable avec ma moitié (mais c’est moi qui décide !)
  • Tout doucement par extinction de la motivation : marre des moraines interminables, des levers à 2h, des ronflements, des mauvaises conditions météo, du doute…
  • Usure physique : mes fémurs sont passés à travers mes plateaux tibials…
  • En pratiquant la montagne autrement : rando/ski, parapente, trail, vtt, beach volley…
  • En consommant de la montagne autrement : l’esprit de cordée, c’était bien mais la course en meute dans les troupeaux de traileurs ou de collants pipette, c’est mieux.
  • En bouclant la boucle pour revenir finalement au fondement naturiste et scientifique de l’alpinisme : botanique, géologie, quête spirituelle, photo, peinture…
  • En comblant ce manque par un achat compulsif : un investissement immobilier déraisonnable avec vue sur montagne, par ex.
  • A la façon Balmat et malheureusement beaucoup d’autres par la suite, en disparaissant à la poursuite de ma Baleine Blanche.
  • Je ne fais plus rien, je passe mon temps sur le forum mais je ne m’en suis pas encore aperçu …
    [/poll]Raccrocher les crampons
    Une année sans course d’alpi….Un jour, on s’aperçoit qu’on a arrêté de faire l’alpi ou au contraire, après une dernière course, décide t-on un jour d’arrêter de faire de l’alpi ?
    La grande interrogation … posée à mes congénères qui usent ou ont usé leur crampons sur tous les terrains instables de cette grande passion. La fin d’activité ça se passe / s’est passée / se passera comment pour vous ?
    Après un hiver interminable de neige puis un été sans fin de beau temps, je vous propose ce petit questionnaire pour prendre un peu de temps : réfléchir à sa pratique et combler ce mois de transition qu’est novembre : pourquoi & comment j’arrêterai / j’ai arrêté l’alpinisme en quelques questions :

Ouf je suis rassurée, pour mon cas la question serait plutôt : pourquoi je continue alors que cela m’est fortement déconseillé depuis 8 mois…

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Bien que je sois âgé de 77 ans, il n’est pas question que je raccroche. Ma vie, et toute ma joie de vivre, c’est de parcourir les montagnes avec mes clients, et ce depuis plus d’un demi-siècle.
Moins jeune? Alors moins haut, moins vite, moins difficile.

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L’irréductible MMDemont, jaurais du y penser ! Merci pour cette formule inoxydable de la vie :grinning:

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Je sens bien que je vais mal finir… mais c’est pas grave.

Euh… en fait pour « revenir au fondement naturiste » il faut quand même une certaine souplesse :sweat_smile:

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Selon Hergé, tu es encore jeune, mais plus pour longtemps.

Selon Claude François, il en a pour 11 ans de plus.
Désolé pour la référence, ce n’est pas de ma faute, c’est google qui a trouvé ça.

Le fondement naturiste, je le voyait différemment

moi , c est assez bizarre , parce qu’à bientot 65 ans , je fais des courses de plus en plus dures , mais surement moins vite qu avant !!!

Ah lalala…
Je te propose une visite au Louvre pour voir les plus belles

Je verrais plutôt une pratique telle que proposée par @jean09 alias @jean09retour.

Cf Couple recherche amitiés
Jean09 est de retour

Ou tout simplement les photos proposées par @bernard_guerin et @Munch entre autres, revêtus de leur vêtement originel… je ne me souviens plus dans quelle discussion.

C’‹ est vrai que certaine croupes alpines notamment celle de la poufiasse ont été au fondement de la pratique d › alpiniste maintenant HS ( tiré par les cheveux mais si si, y’a du sens)

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@MMDemont ne les écoute pas, @Francois et @Bubu n’ont pas compris le concept « pour les jeunes de 7 à 77 ans ».
En effet, ça ne veut pas dire qu’en dehors de cet intervalle [7, 77] on n’est pas jeune !!!
Si on a moins de 7 ans, on est jeune n’est-ce pas ?
Donc de même après 77 ans on peut tout à fait être jeune, le raisonnement est le même pour [8, 88] etc…:sunflower:

Par contre peut-être qu’après 77 ans on ne peut plus lire les albums d’Hergé… parcequ’on se les ai tous fait piquer par les p’tits enfants et qu’après 88 on n’écoute plus les chansons de cloclo, on les connait par coeur. :sweat_smile:

à 18h50, Petit point d’étape de mon sondage : les alpinistes sont comme les marins qui font le tour du monde en passant les caps les plus difficiles ou dangereux : à la fin ils cherchent à boucler la boucle mais à rester sur le manège.
Par contre, Je me demande comment interpréter les réponses de ceux qui ont disparus en pleine ascension ( ou à la descente d’ailleurs). que la passion perdure dans l’au-delà ?

Livanos disait « Après avoir chassé le lion… le lapin, c’est petit. » pour expliquer son abandon précoce de la grimpe.

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Vous ne faite de l’alpinisme que pour montrer que vous avez la plus grosse ?
Personne n’a la volonté de simplement voir et passer à des endroits qui nécessitent des techniques d’alpinisme, sans la prétention de vouloir chercher la difficulté à tout prix ?
Si on souhaite passer dans telle goulotte qu’on trouve jolie de loin, on sera confronté à des difficultés qu’on devra maitriser, mais ce n’est pas forcément le but : s’il s’avère que c’est plus facile que prévu, on a le droit d’être content quand même d’avoir parcouru la ligne convoitée.

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La montagne sans prétention, c’est pas de l’alpinisme, mais de la randonnée. :slight_smile:

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Autant d’alpinistes, autant de façons de considérer l’alpinisme. Il y a eu assez de débats à ce sujet.

Dans ce cas, les vrais alpinistes sont condamnés à faire des courses de plus en plus difficiles, puis d’arrêter quand ça devient trop difficile pour eux.
Ce qui laisse la place aux randonneurs en crampons, qui auront forcément le dernier mot (dans un groupe donné d’alpiniste et randonneurs en crampons), vu qu’il suffit d’attendre pour voir les alpinistes arrêter la montagne les uns après les autres.
Du coup les randonneurs en crampons n’ont peut être pas la plus grosse, mais ont au moins la plus longue (durée d’activité de leur pratique).
Personnellement je ne vois pas trop l’intérêt de cette idéologie d’aller faire n’importe quoi en montagne pour montrer qu’on est le plus fort, tout en faisant des choses largement en dessous des alpinistes de haut niveau.

Modération : ironie morbide mal venue.

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