(R)évolution

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

A propos, moi, j’aime bien « courir » les sommets dans Belledonne, oh, c’est jamais du très dur, mais généralement, ça se fait en grosses.

Aux pieds, j’ai une paire de Saucony, parfaitement adaptées à ce type de terrain, et particulièrement étudiées pour les passages de névés.

Il y a quelques années, avec mon ami C Cancade, on passait au plus vite des itinéraires classiques du GR54 ( Col de La Muzelle, Vaurze, Turbat ) mais aussi de belles bambées Matheysines avec cet état d’esprit : enchaîner le plus rapidement possible le plus de dénivelé.
Ce type d’approche n’est pas récent, seul le matériel ( en particulier les chaussures de Mountain Trail ) a bien évolué.

Concernant l’utilité ou non du piolet, dimanche matin, un des frères de jc a sorti le Mt Blanc par la Voie Normale avec bâtons et sans piolet.

Seul l’oubli du casque me laisse réellement perplexe dans cette histoire.

( ps: pierre,tu fais quoi ce ouiquende ? )

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pierre:

tetof a écrit:

Tu serais étonné des prouesses que l’homme est capable de
faire. Je ne sais pas si c’était le cas de la personne que tu
as rencontré mais certaines personnes seront plus en sécurité
en basket sur un névé que d’autres en crampons/piolets.

Oui, oui, bien sûr que la clef de l’affaire « pompes » est là.
Et sans doute ce gars était-il d’un niveau lui permettant ce genre de fantaisie …
Je n’ai aucune raison d’en douter une seconde.

Simplement, puisque ta première phrase est une généralité, permet moi de t’en suggérer une autre : « Tu serais étonné des con …ies que l’homme est capable de faire. »
Je ne l’applique pas du tout à ce cas particulier, bien entendu.

Mais tu ne me répond pas sur ce qui est à mon avis le plus difficile à justifier : l’absence de casque

Posté en tant qu’invité par strider:

ratasol a écrit:

strider a écrit:

aussi les entorses constituent la majorité des interventions
des secours héliporté notamment parce que les gens n’ont pas
des chaussures assez rigides, ça c’est les gars du PGHM qui
te
le diront, et ça coute cher ce genre de secours
répétitifs…après qu’il y ait des gars qui assurent avec des
petites godasses à eux de voir, mais les interventions sur
les
entorses sont nombreuses, c’est avéré.

il faut pas generaliser, ça depend surtout du gabarit et de
l’agilité du grimpeur.

l’objet n’est pas de généraliser mais de dénoncer certaines pratiques à la légère malgré les campagnes de prévention…

ok pour la protection du pied, mais un gars qui grimpe en
« trail » est plus rapide et agile et pourras plus facilement
esquiver une pierre.

allons, allons, quand une pierre est super rapide tu peux pas prévoir sa trajectoire et esquiver en claquant sur les doigts :wink:
et puis la coup du gars plus rapide parce que plus léger laisse-moi rire : quand la pierre fait des rebonds tu peux pas prévoir ou va partir et tu l’esquiverai hé bien tu es indiana jones ou james bond , ça marche parfois, mais pas à tout les coups, loin de là
une fois une pierre est tombé sur mon gros sac, ben j’étais content d’en avoir un gros car ça fout un choc et pourtant j’ai voulu esquiver la pierre mais le rebond m’a trompé

c’est clair que l’exés est toujours prejudiciable pour la
santé, mais je pense qu’il en serait de même avec des « grosses »
les chaussures de trails running sont techniquement
suffisamment abouties pour assurer un bon amorti et un bon
maintien.

tu mélanges tout

un type qui a godasses de trails, c’est pas pour marcher c’est pour faire de la foulée, or quand tu fais de la foulée (c’est à dire courir en marchant) c’est toujours sur la même zone que le genou subit l’impact et que la cartilage est attaqué avec des impacts plus précis dans des secteurs sensibles

conséquence : un trailer qui fait de la foulée use nettement plus ses genous qu’un randonneur ou un alpiniste qui a un pas lent, mesuré et varié
la violence n’est en aucun cas comparable
idem pour la cheville
je sais de quoi je parle, puisque c’est mon pote médecin radiologue qui est biathlète et qui m’a expliqué le problème

aussi explique-moi pourquoi les marques vendent des chaussures de trek qui sont rigides ou semi-rigides puisque d’après ton argumentaire ça servirait à rien

Posté en tant qu’invité par strider:

tetof a écrit:

Faut pas pousser. J’ai moins de risques de me faire une
cheville en basket que bien des randonneurs en grosses.

pourquoi dire cela, ça veut dire que tu te prend pour un modèle vis à vis du randonneur-moyen face auquel tu es nettement supérieur? :wink:
Christophe, on sait bien que tu ne te prends pas pour de la merdre, :o) mais tu n’es pas seul au monde et tout le monde n’est pas comme toi, et si le PG fait des campagnes pour inciter les gens à aller en grosse autant en rando qu’en alpi, c’est pas par hasard, tu les prend peut être pour des imbéciles ou t’estimes-tu tellement supérieur et invulnérable que tu te sens au-dessus de cela ?

quoique tu en dises le maintien de la cheville dans une grosse godasse est nettement supérieur que dans des baskets.

Certaines approches de voies TA se font dans des terrains
vraiment pourri et je ne connais personne qui trimbalerait des
grosses.

ha bon ? moi j’en connais et c’est la majorité des cas que j’ai vu, mais peut être suis-je une bouse face à ton expérience, môssieu :wink: ;o)

Par expérience, une entorse de cheville n’empèche pas de
redescendre. La seule chose qui empèche de redescendre soi même
sont le confort du couple téléphone portable / hélicoptère et
l’inaptitude des gens à se débrouiller par eux-même.

j’adore le mythe du super héros qui est toujours capable de descendre seul comme si toutes les situations d’entorses étaient toutes les mêmes :wink:
quelle simplification, cela fait sourrire grandement :o)

T’imagine s’il l’avait pris sur le genoux ou en pleine tronche.
Il n’y a plus qu’à prendre des protections de roller. :slight_smile: :slight_smile:
:slight_smile:

:o)
le problème avec toi Christophe c’est que tu as des avis tellement tranché sur tout que tu vois toujours les deux situations extrèmes, sans savoir qu’il y un milieu entre les deux

il ne s’agit pas de dire qu’il faut être ultra-protégé, mais entre être très, trop protégé et pas du tout, il y a un juste milieu = c’est prouvé qu’une bonne godasse rigide et montante tient mieux la cheville, et la protège mieux que des baskets, ça demande pas de sortir de polytechnique pour s’en rendre compte

Posté en tant qu’invité par david:

tetof a écrit:

Par expérience, une entorse de cheville n’empèche pas de
redescendre.

Cela dépend de la gravité de l’entorse.
Petite entorse: tu sers fort les lacets et en avant, je suis ok avec toi, ca ne pose pas de problème.
Grosse entorse: tu ne peux meme pas y mettre les doigts de pied. J’ai donné et je continue a donner dans les entorses régulièrement… mais petites maintenant!

Pour en revenir au post 1, ce gars, seul, ben il fait ce qu’il veut de sa petite personne, en fait.

Posté en tant qu’invité par strider:

david a écrit:

tetof a écrit:

Par expérience, une entorse de cheville n’empèche pas de
redescendre.

Cela dépend de la gravité de l’entorse.
Petite entorse: tu sers fort les lacets et en avant, je suis ok
avec toi, ca ne pose pas de problème.
Grosse entorse: tu ne peux meme pas y mettre les doigts de
pied. J’ai donné et je continue a donner dans les entorses
régulièrement… mais petites maintenant!

Pour en revenir au post 1, ce gars, seul, ben il fait ce qu’il
veut de sa petite personne, en fait.

sans compter le fait que descendre avec une petite entorse dans un terrain dangereux t’expose non seulement à plus de risque, car tu n’es pas au mieux de tes moyens mais aussi que tu passes d’une petite entorse à une grosse entorse, car bien sur ça aggrave l’entorse, tous les spécialistes te le diront. et c’est pas une semaine de remise mais c’est trois
avec des entorses à répétition, arrivé à un certain age tes chevilles sont fracassées et autant d’années de moins de pratique de la montagne

personnellement j’estime irresponsable un leader de cordée avec des débutants qui se fait une entorse sérieuse et qui continue alors que la course reste exigeante alors qu’il est même plus capable de remplir sa mission de sécurité et d’agir face à de nouveaux risques imprévues comme c’est souvent le cas en montagne

Posté en tant qu’invité par pierre:

david a écrit:

Pour en revenir au post 1, ce gars, seul, ben il fait ce qu’il
veut de sa petite personne, en fait.

En fait, personne n’a jamais dit le contraire, non ?
Il ne s’agit pas de s’interroger sur une personne (dont on ne sait rien, qui fait, bien ce qu’elle veut, etc., etc.), mais sur une pratique.
S’interroger, ça permet de comprendre, parfois.

Pas toujours, bien sûr … Surtout moi.

Mais au moins, j’essaye.

Posté en tant qu’invité par david:

Oups… desole d’etre reparti aussi vite sur ton post 1. Mais je coupais court car je t’avais dejà répondu sur mon passage le 29 au sommet. D’ailleurs, quand y es tu allé?

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Tu as écrit :

« Concernant l’utilité ou non du piolet, dimanche matin, un des frères de jc a sorti le Mt Blanc par la Voie Normale avec bâtons et sans piolet ».

Je ne suis pas du tout persuadé qu’il y perde en matière de sécurité en procédant ainsi.

Il n’y pas de crevasses dans la voie normale du Mont Blanc (par le Goûter) et si on est seul sur l’arête des Bosses, je me demande vraiment si des bâtons (pour l’équilibre) ne sont pas plus efficaces qu’un piolet (que l’on a en main, mais qui ne touche pas le sol).

Je suis monté 3 fois au Mont Blanc par la voie normale (avec le parapente dans le dos, mais sans corde) avec des amis (c’était notre choix personnel de ne pas alourdir le sac et de monter en solo) et j’avais à chaque fois un piolet.
J’ai vu sur l’arête des gars avec des bâtons à la place du piolet et je me demande s’ils n’avaient pas raison…

Si on est encordé et qu’on est susceptible d’avoir à enrayer une chute, le problème n’est bien sûr plus le même ;-))

A+ Marc

Posté en tant qu’invité par Bubu:

strider a écrit:

peu de risque? j’en doute…
tu y as été svt à la Parrachée quand même ?
parce que des pierres volées j’en ai vu partir toutes seules,
des gélifrats même en montant ou descendant au col…elles
rebondissent sur le sol et une fois un guide de Val Cenis a vu
une pierre lui errafler et couper la joue…il a eu de la
chance qu’elle soit pas tombée sur les épaules…
la Dent Parrachée est un sommet ou il y a le plus d’accident et
pourtant c’est pas le seul à être fréquenté dans le coin, loin
de là

Donc il y a plein de pierres qui tombent, mais plein de gens y vont quand même, en grosses ou en baskets. Je suis d’accord que sans casque et seul, il y a plus de risque, mais bon il n’y va pas tous les jours non plus. A mon avis, ce n’est pas plus risqué que 4 cordées dans un couloir neigeux avec sortie en éboulis (sur c2c, il y a plusieurs récits de blessure par chute de pierre déclenchée par les premières cordées).

Dans des conditions sèches, la Dent Parachées n’est qu’un tas
comme un autre, accessible en basket (ou petite chaussure de
rando), comme la Pointe du Lamet, la Grande Sassière, la Sana,
le Grand Roc Noir…

pas d’accord, notamment de mettre tous les sommets dans le même
panier, y compris et surtout la parrachée…cette affirmation
me semble quand même bien prétentieuse! :wink: ce n’est parce que
c’est la Vanoise qu’il faut prendre les montagne pour de la
crotte :wink:

Ah oui, mais pourquoi privilégier la Dent Parachée, par rapport à, par exemple, le Grand Coin ou le Pic des Grandes Buffes d’en Haut, autres représentants du club grandissant des éboulis qui ont réussi (à atteindre le sommet) ?

Objectivement, quelle est la différence par conditions sèches avec un sommet de difficulté similaire mais 1000m plus bas ? La différence, c’est que les conditions favorables aux baskets sont beaucoup plus rares, et donc le risque de but est plus grand.

perso la Parrach est certainement le sommet que j’ai le plus
fait par plusieurs voies, hé bien je ne me lancerai jamais dans
la pente du col en petite chaussure de peur d’y laisser mes
chevilles dans ce merdier ambulant

idem en haut sur la crête sommitale il y a toujours un névé
assez compact sur l’arête même ce WE dernier (je sais j’étais
en face à la pointe de l’Echelle, mon autre sommet fétiche!) et
en petite chaussure le crantage de la semelle laisse à
désirer.
et je ne parle des éventuels verglas sur l’arête de la
Fournache même quand elle est sèche, elle est plein Nord, à
l’ombre et il y a souvent du vent

D’accord qu’en petites chaussures c’est limite, mais si on connait et que l’on n’ahsite pas à renoncer devant un névé trop dur, pas de problème.

aussi les entorses constituent la majorité des interventions
des secours héliporté notamment parce que les gens n’ont pas
des chaussures assez rigides, ça c’est les gars du PGHM qui te
le diront, et ça coute cher ce genre de secours
répétitifs…après qu’il y ait des gars qui assurent avec des
petites godasses à eux de voir, mais les interventions sur les
entorses sont nombreuses, c’est avéré.

Alors là, ces entorses ont-elles lieu en haute montagne ? Bien souvent sur des chemins bien tracé, où il ne te parait pas incongru d’y aller en petites chaussures (par exemple, il y a un trail qui fait le tour des Domes de la Vanoise, par le col de la Vanoise et le col de Chavière : ce n’est pas toujours du beau chemin en alpage).

encore un autre argument : une fois à la parrach on descendait
du col : une pierre a roulé d’en haut et a heurté le talon d’un
des gars de mon groupe : il avait des chaussures rigides, des
Galibiers, difficile de faire plus costaud…hé ben il a eu le
talon sérieusement traumatisé (on l’a descendu comme on a pu,
puisqu’il pouvait plus marcher, avec des sacs sur le névé en
dessous!!!), alors j’imagine même pas si c’était une petite
basket, il aurait eu les tendons sectionnés, l’os fracturé, la
peau broyée etc…si c’était arrivé au gars, tout seul, parce
que ça hé bien ça peut arriver à tout le monde, ben il est pas
dans la merde avec une cheville explosée toute en sang

Face à de tels accidents, je me dis qu’il faut mieux éviter les pierres. Tu me diras, pourquoi je prends un casque alors ? Et bien, pour éviter de me faire mal en me cognant dans les surplombs, ce que je fais systématiquement.

de toute façon faut savoir qu’un mec qui fait que des terrains
comme ça en petites basket, au pas de course et à la longueur
d’année, il a le cartilage de ses genous et ses chevilles
complètement bousillés à 50ans : j’ai un pote qui est
radiologue du genou à Chambé, c’est ses principaux clients, il
en voit tous les jours et c’est toujours le même constat…ça
finit en douleur et en infiltrations

Oh oh, attention : en trottinant en basket, on sollicite beaucoup moins les genoux, car on amortit bien plus en descendant sur la pointe des pieds.
Ce qui n’empêche pas qu’il est aussi possible de courrir en se faisant mal aux genoux, bien courrir ça s’apprend.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

pierre a écrit:

Merci de vos réponses !

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique),
    comment on peut être en sécurité sur un névé raide obligatoire
    en chaussures de tennis. Le passage à droite (en montant) du
    rognon rocheux est moins raide qu’à gauche, mais doit friser
    30/35 °.
    J’ignore si le gars avait des cramp’ dans son sac. Le contexte
    général me donne à penser que non. Je me trompe peut-être.

Avec des chaussures de trails, dont la semelle est plus rigide que celle des tennis, et comporte de bons crampons (voir des pointes), on a une accroche similaire à une pompe de rando, donc on passe tranquille dans du 30-35° ramolli.

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique),
    comment on peut espérer enrayer une glissade sur le névé sans
    piolet (même un léger, à 250 g). La ramasse y est pourtant bien
    rigolote (et efficace), mais en tennis et sans pioch’ …

Ben faudra que je te montre. En grosses, j’ai déjà enrayé une chute dans du 40° à 30km/h (puis rapidement 50km/h :-), à cause d’un dégel de 15mm au lieu des 30mm attendu : arrête en 40m, mais arrêt quand même :slight_smile:
L’autre jour au Buet, avec des chaussures mi-montantes (la tige ne tient rien mais protège les maléoles), j’ai descendu dré dans le pentu dans du 35-40° (en fait non, j’ai fait des godilles).
Avec des grosses, j’ai déjà descendu du 45-50° non expo (en virages sautés).
La descente sur névé, c’est tout un art : il faut trouver la bonne ligne, la bonne neige, on peut faire des figures, etc.

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique),
    comment on peut être sûr de n’avoir personne au dessus, et donc
    se dispenser du casque. S’il pensait être seul sur l’itinéraire
    en se décalant : il s’est trompé : je sortais du passage
    « péteux » (comme dit Bubu), et lui y arrivait.

Oui, là il a pris un risque assez élevé, mais bon, s’il ne fait pas ça tous les jours, ça peut passer. Ce n’est pas à conseiller pour autant.

Posté en tant qu’invité par strider:

Bubu a écrit:

Oh oh, attention : en trottinant en basket, on sollicite
beaucoup moins les genoux, car on amortit bien plus en
descendant sur la pointe des pieds.
Ce qui n’empêche pas qu’il est aussi possible de courrir en se
faisant mal aux genoux, bien courrir ça s’apprend.

curieux alors qu’un médecin me dise que le phénomène de cartilage bousillé au genou concerne particulièrement les traileurs alors que comme tu dis, ils sont sensés savoir « bien courir »…à moins que tu es des bases en médecine Bubu pour contester ses avis, moi je te dis juste ce qu’un médecin de montagne m’a expliqué, après tu en fais ce que tu en veux :o)

ce qui arrive à des gens de ce genre, c’est qu’il se croient invulnérables tant qu’ils ont 20-30-40ans, c’est après quand ils ont 50 ans qu’ils se rendent compte de leur fragilité et qu’ils auraient peut être mieux fait de ménager la bête. mais bon il y a tellement d’orgueil en jeux que certains s’installent confortablement dans ce genre de mentalité.

Posté en tant qu’invité par ratasol:

strider a écrit:

un type qui a godasses de trails, c’est pas pour marcher c’est
pour faire de la foulée, or quand tu fais de la foulée (c’est à
dire courir en marchant) c’est toujours sur la même zone que
le genou subit l’impact et que la cartilage est attaqué avec
des impacts plus précis dans des secteurs sensibles

ok mais on court pas toujours en descente, cela peut etre de la montée ou plus ou moins plat, et l’usure des cartilages n’est pas plus importante que pour un coureur sur route a mon avis.dans les descentes les impacts sont en effet plus important, mais avec l’amorti des semelles et si on pratique ce sport avec moderation, je ne pense pas qu’il y ait de probleme avec les cartilages

conséquence : un trailer qui fait de la foulée use nettement
plus ses genous qu’un randonneur ou un alpiniste qui a un pas
lent, mesuré et varié
la violence n’est en aucun cas comparable
idem pour la cheville
je sais de quoi je parle, puisque c’est mon pote médecin
radiologue qui est biathlète et qui m’a expliqué le problème

si c’etait le cas se serait pareil pour les coureurs sur route l’usure des cartilages non ?
ben moi j’approche de la ciquantaine avec 25 ans de course a pied sur route et je n’ai aucun probleme de cartilage…pourvu que ça dure :-))

aussi explique-moi pourquoi les marques vendent des chaussures
de trek qui sont rigides ou semi-rigides puisque d’après ton
argumentaire ça servirait à rien

tout simplement parce qu’une chaussure de trail s’use tres vite.
j’ai fait le gr20 avec des chaussures de trail, mais je les ai mises a la poubelle a mon retour :-))
et puis aussi parce que les trails ne permettent pas de poser les pieds dans l’eau et ont une moins bonne adherence sur la neige et sont moins chaudes.
sinon question marche, je peux monter j’usqu’au refuge du gouter avec des trails…aucun probleme :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par strider:

ratasol a écrit:

strider a écrit:

un type qui a godasses de trails, c’est pas pour marcher
c’est
pour faire de la foulée, or quand tu fais de la foulée (c’est
à
dire courir en marchant) c’est toujours sur la même zone que
le genou subit l’impact et que la cartilage est attaqué avec
des impacts plus précis dans des secteurs sensibles

ok mais on court pas toujours en descente, cela peut etre de la
montée ou plus ou moins plat, et l’usure des cartilages n’est
pas plus importante que pour un coureur sur route a mon
avis.

tout à fait, pour le courreur sur route c’est même pire.

dans les descentes les impacts sont en effet plus
important, mais avec l’amorti des semelles et si on pratique ce
sport avec moderation, je ne pense pas qu’il y ait de probleme
avec les cartilages

facile à dire…disons qu’en montagne un marcheur qui a le pas modéré et varié encaissera toujours moins qu’un courreur qui a une foulée violente
après oui si la personne pratique avec modération elle peut limiter cette violence mais il n’empeche que la course, type trail, est un sport violent, on le sait bien

conséquence : un trailer qui fait de la foulée use nettement
plus ses genous qu’un randonneur ou un alpiniste qui a un pas
lent, mesuré et varié
la violence n’est en aucun cas comparable
idem pour la cheville
je sais de quoi je parle, puisque c’est mon pote médecin
radiologue qui est biathlète et qui m’a expliqué le problème

si c’etait le cas se serait pareil pour les coureurs sur route
l’usure des cartilages non ?

ben comme je disais plus haut, sur bitume c’est pas pareil, c’est pire pûisque la surface est dure et place le genou encaisse encore plus à chaque fois au même endroit

ben moi j’approche de la ciquantaine avec 25 ans de course a
pied sur route et je n’ai aucun probleme de cartilage…pourvu
que ça dure :-))

profites-en bien parce que mon pote m’en a raconté des choses et ça fait peur…mais tout le monde n’est pas égal face aux problèmes de genous, c’est la vie :o)

tout simplement parce qu’une chaussure de trail s’use tres
vite.
j’ai fait le gr20 avec des chaussures de trail, mais je les ai
mises a la poubelle a mon retour :-))
et puis aussi parce que les trails ne permettent pas de poser
les pieds dans l’eau et ont une moins bonne adherence sur la
neige et sont moins chaudes.
sinon question marche, je peux monter j’usqu’au refuge du
gouter avec des trails…aucun probleme :slight_smile:

ça dépend si c’est tout enneigé ou pas…

moi pour te dire j’ai des trangos, c’est léger et c’est rigide et avec ça je peux aller vite si je le souhaite et en plus j’ai plus de précision, plus de sureté pour ma cheville etc…

tout ça pour dire qu’entre deux extrèmes c’est à dire entre une chaussure lourde, rigide, compacte et une chaussure de trail qui tient sur un doigt et molle comme du coton, ben on peut trouver un juste milieu dans des courses de ce genre qui sont sèches sou forme estivale

perso je ferai pas la parrach’ sèche en basket de trail, pas plus qu’en nepal evo, je prend mes trango S et j’ai les avantages des 2 sans en avoir les inconvénients alors que demande le peuple? :o) je suis sur qu’avec des trango t’es aussi efficace…

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Tu as écrit :

« mais bon il y a tellement d’orgueil en jeu que certains s’installent confortablement dans ce genre de mentalité. »

Pourquoi un tel jugement négatif vis-à-vis des coureurs de trail ?
Que tu ne partages pas le goût pour ce type d’effort, pourquoi pas, mais il n’y a pas plus d’« orgueil » que de vouloir faire telle ou telle ascension ou tel ou tel projet en montagne.

Les courses en montagne constituent une activité de montagne parmi d’autres et je ne comprends pas que l’on puisse avoir un tel avis négatif vis-à-vis de ceux qui la pratiquent.

Pendant des années, j’ai pratiqué la course à pied sur route (marathons, mais aussi 100 km) et des épreuves en montagne (Sierre-Zinal par exemple).

Je ne vois pas de l’orgueil là dedans, mais simplement une passion dans laquelle on éprouve de nombreuses joies à pratiquer de tels efforts.

Je suis franchement déçu de lire de tels avis négatifs écrits de façon péremptoire et catégorique.

Si on écrivait cela pour les ascensions que tu pratiques en montagne, comment réagirais-tu ?

A+ Marc

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Bubu a écrit:

Tu me diras, pourquoi je prends un casque alors ? Et
bien, pour éviter de me faire mal en me cognant dans les
surplombs, ce que je fais systématiquement.

L’expérience m’a appris qu’on ne se cogne dans les surplombs QUE quand on a un casque sur la tête.
Voilà pourquoi je n’en prends plus.

Posté en tant qu’invité par strider:

Marc Lassalle a écrit:

Tu as écrit :

« mais bon il y a tellement d’orgueil en jeu que certains
s’installent confortablement dans ce genre de mentalité. »

Pourquoi un tel jugement négatif vis-à-vis des coureurs de
trail ?
Que tu ne partages pas le goût pour ce type d’effort, pourquoi
pas, mais il n’y a pas plus d’« orgueil » que de vouloir faire
telle ou telle ascension ou tel ou tel projet en montagne.

non tu n’as pas bien compris car tu as extrait la phrase de son contexte relis " ce qui arrive à des gens de ce genre, c’est qu’il se croient invulnérables tant qu’ils ont 20-30-40ans, c’est après quand ils ont 50 ans qu’ils se rendent compte de leur fragilité et qu’ils auraient peut être mieux fait de ménager la bête"
…ce n’est pas la pratique du trail à proprement dite que je dénonces pour ce qu’elle est, car j’en ai fait, j’ai des amis qui le font etc…mais c’est l’attitude excessive de dire que ce n’est pas un sport plus violent que la marche normale : c’est un mensonge et c’est se voiler la face. Le trail est un sport violent tous les médecins de la montagne te le diront.

donc encore une fois, je dénonce l’attitude de certains de se croire invulnérable physiquement, ceux qui sont comme ça ne se projettent pas à long terme et c’est après qu’ils deviennent des abonnés de médecins comme mon pote…après à eux de voir si on est cigale ou fourmi…

surtout il y a la question de l’absurdité de faire du trail -ou équpé comme tel- dans un énorme tapis roulant pénible comme le col de la Parrachée : sérieusement en terme de course, quel intérêt il y a de se faire chier à aller au col de la parrach alors qu’il a plein d’autres coins caillouteux mais plus stable pour courir et moins risqué : à ce col on y va surtout pour la montagne et en prenant des chaussures plus adaptées à la montagne sans tomber dans les extrêmes, hé bien on se complique moins la vie
sérieusement je vois pas en quoi aller avec des godasses de trails dans un merdier comme le col de la parrach serait se simplifier la vie : une bonne paire de trango donne les mêmes résultats pour une meilleure tenue de la cheville…

aussi simple constat les gars, faites-donc la parrachée en neige, et vous verrez que c’est nettement plus intéressant, foi d’un fan fidèle de cette montagne ruinée, véritable désastre géologique !!!

Posté en tant qu’invité par ratasol:

Strider a ecrit:

<ben comme je disais plus haut, sur bitume c’est pas pareil, c’est pire!!!>

Bah non là chui pas du tout d’accord.

Je peux t’assurer que la pratique reguliere de la course a pied sur route ne genere pas de dommage pour les cartilages des genoux ou pour les articulations des chevilles.

Bien sûr il faut utiliser des chaussures de bonne qualité et adaptées a sa morphologie et a sa foulée.il faut aussi savoir s’ammenager des periodes de recuperation.

Une personne sedentaire a bien plus de chance d’avoir des problémes d’articulation en vieillissant qu’un coureur a pied.

Le poids du coureur est aussi un parametre important a mon avis.
le coureur de 60-65 kgs a moins de chance d’avoir de probleme d’articulation qu’un coureur de 80-90 kgs

Posté en tant qu’invité par tetof:

Strider, il ne s’agit pas d’être un super-héros ou de se sentir supérieur. J’avais pris chaussures basses pour le GR20 et des baskets pour le tour de l’Oisans, mes pompes d’approches de TA ne sont que des anciennes pompes de course à pied, j’arrive à mettre des crampons sur des baskets etc… Nous sommes nombreux à le faire et personne n’a l’impression d’être un super-héros.
Il n’y a pas besoin de faire la Piera Menta pour comprendre que le collant et la pipette sont plus adaptés au ski de montagne que le gore-tex et la gourde (du moins qu’en tu souhaites tenir un rythme). Personne n’a l’impression d’être un super héros parce qu’il est en collant-pipettes et pourtant un collant protège moins que le gore-tex à 1kg.

Je ne connais guère de grimpeurs de TA prennent des grosses rigides pour les approches car 2 kg de pompes au beaudard ne permettent pas de grimper « fort ». A Presles, tu voies couramment des sandalettes de bases pour certaines approches. C’est génial et impossible de trouver plus légers.
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Quand tu as pris l’habitude de « courir » en basket dans les terrains pourris, il est difficile de remettre des enclumes au pied. Marcher sans se bousiller de chevilles s’apprend. A force d’évoluer dans des terrains pourris en baskets, il est probable que ma cheville est plus costaud que celui qui compte sur ces chaussures pour compenser sa maladresse.

C’est une évidence qu’une chaussure montante/rigide protége mieux que des baskets. Il est évident que j’utiliserais des pompes rigides si j’avais les chevilles fragiles. Mais, avons nous tous besoin de cette protection supplémentaire ? Pour ma part, j’ai décidé que non : les inconvénients sont supérieurs aux avantages. Light is good for you. En Alpi, j’ai des petites grosses à 1350g. Je ne prendrais jamais des pompes de rando plus lourdes pour aller faire de la marche qui est une activité moins technique. Je ne suis pas un super héros et le matos light permet de compenser mon niveau de forme. :slight_smile:

et si le PG fait des campagnes pour inciter les gens à aller en grosse autant en rando qu’en alpi, c’est pas par hasard, tu les prend peut être pour des imbéciles ou t’estimes-tu tellement supérieur et invulnérable que tu te sens au-dessus de cela ?

Tu peux bien faire raconter ce que tu veux au PG. Les baskets sur glacier, un crampon pour 2, 1 pioche pour 2, des pitons en titanes, 1 seul brin d’ice line, un kway à la place du gore-tex etc… sont des techniques couramment utilisés en montagne. Alors oui, nous pouvons tous prendre des spantik, un gore-tex à 1kg, la ceinture, les brettelles et le parachute okazou mais il faut arrêter de faire croire que cette norme doit s’imposer à tous comme des paroles d’évangiles.

j’adore le mythe du super héros qui est toujours capable de descendre seul comme si toutes les situations d’entorses étaient toutes les mêmes :wink:
quelle simplification, cela fait sourrir :o)

Que vient faire le mythe du super héros. Comment nous faisons quand il n’y avait pas de portable et que nous ne pouvions pas prévenir les secours au moindre bobo => tu te démerdais. Il n’y a pas besoin de s’appeler Joe Simpson pour porter un collègue ou bricoler une attele. Il suffit d’avoir besoin de le faire. Quoi que tu en dises, nous allons vers une société d’assisté ou le portable à remplacé le cerveau. Nous connaissons tous des situations où le coup de téléphone n’a été qu’un outil de confort.

Posté en tant qu’invité par strider:

ratasol a écrit:

Strider a ecrit:

<ben comme je disais plus haut, sur bitume c’est pas pareil,
c’est pire!!!>

Bah non là chui pas du tout d’accord.

Je peux t’assurer que la pratique reguliere de la course a pied
sur route ne genere pas de dommage pour les cartilages des
genoux ou pour les articulations des chevilles.

on doit parler aux mêmes médecins alors car j’ai plusieurs fois entendu tout le contraire :wink:

Bien sûr il faut utiliser des chaussures de bonne qualité et
adaptées a sa morphologie et a sa foulée.il faut aussi savoir
s’ammenager des periodes de recuperation.

perso j’ai fait les deux, j’ai essayé et j’ai toujours eu mal au genou
rien à faire le vélo de route me convient nettement mieux, je ne dis pas que c’est moins violent, surtout quand on habite dans les Alpes mais on sait que se sont plus les muscles qui prennent en vélo de route que les articulations, en sachant que ça douille un peu les contractions notamment quand on fait des cols.