Posté en tant qu’invité par Bubu:
strider a écrit:
peu de risque? j’en doute…
tu y as été svt à la Parrachée quand même ?
parce que des pierres volées j’en ai vu partir toutes seules,
des gélifrats même en montant ou descendant au col…elles
rebondissent sur le sol et une fois un guide de Val Cenis a vu
une pierre lui errafler et couper la joue…il a eu de la
chance qu’elle soit pas tombée sur les épaules…
la Dent Parrachée est un sommet ou il y a le plus d’accident et
pourtant c’est pas le seul à être fréquenté dans le coin, loin
de là
Donc il y a plein de pierres qui tombent, mais plein de gens y vont quand même, en grosses ou en baskets. Je suis d’accord que sans casque et seul, il y a plus de risque, mais bon il n’y va pas tous les jours non plus. A mon avis, ce n’est pas plus risqué que 4 cordées dans un couloir neigeux avec sortie en éboulis (sur c2c, il y a plusieurs récits de blessure par chute de pierre déclenchée par les premières cordées).
Dans des conditions sèches, la Dent Parachées n’est qu’un tas
comme un autre, accessible en basket (ou petite chaussure de
rando), comme la Pointe du Lamet, la Grande Sassière, la Sana,
le Grand Roc Noir…
pas d’accord, notamment de mettre tous les sommets dans le même
panier, y compris et surtout la parrachée…cette affirmation
me semble quand même bien prétentieuse!
ce n’est parce que
c’est la Vanoise qu’il faut prendre les montagne pour de la
crotte 
Ah oui, mais pourquoi privilégier la Dent Parachée, par rapport à, par exemple, le Grand Coin ou le Pic des Grandes Buffes d’en Haut, autres représentants du club grandissant des éboulis qui ont réussi (à atteindre le sommet) ?
Objectivement, quelle est la différence par conditions sèches avec un sommet de difficulté similaire mais 1000m plus bas ? La différence, c’est que les conditions favorables aux baskets sont beaucoup plus rares, et donc le risque de but est plus grand.
perso la Parrach est certainement le sommet que j’ai le plus
fait par plusieurs voies, hé bien je ne me lancerai jamais dans
la pente du col en petite chaussure de peur d’y laisser mes
chevilles dans ce merdier ambulant
idem en haut sur la crête sommitale il y a toujours un névé
assez compact sur l’arête même ce WE dernier (je sais j’étais
en face à la pointe de l’Echelle, mon autre sommet fétiche!) et
en petite chaussure le crantage de la semelle laisse à
désirer.
et je ne parle des éventuels verglas sur l’arête de la
Fournache même quand elle est sèche, elle est plein Nord, à
l’ombre et il y a souvent du vent
D’accord qu’en petites chaussures c’est limite, mais si on connait et que l’on n’ahsite pas à renoncer devant un névé trop dur, pas de problème.
aussi les entorses constituent la majorité des interventions
des secours héliporté notamment parce que les gens n’ont pas
des chaussures assez rigides, ça c’est les gars du PGHM qui te
le diront, et ça coute cher ce genre de secours
répétitifs…après qu’il y ait des gars qui assurent avec des
petites godasses à eux de voir, mais les interventions sur les
entorses sont nombreuses, c’est avéré.
Alors là, ces entorses ont-elles lieu en haute montagne ? Bien souvent sur des chemins bien tracé, où il ne te parait pas incongru d’y aller en petites chaussures (par exemple, il y a un trail qui fait le tour des Domes de la Vanoise, par le col de la Vanoise et le col de Chavière : ce n’est pas toujours du beau chemin en alpage).
encore un autre argument : une fois à la parrach on descendait
du col : une pierre a roulé d’en haut et a heurté le talon d’un
des gars de mon groupe : il avait des chaussures rigides, des
Galibiers, difficile de faire plus costaud…hé ben il a eu le
talon sérieusement traumatisé (on l’a descendu comme on a pu,
puisqu’il pouvait plus marcher, avec des sacs sur le névé en
dessous!!!), alors j’imagine même pas si c’était une petite
basket, il aurait eu les tendons sectionnés, l’os fracturé, la
peau broyée etc…si c’était arrivé au gars, tout seul, parce
que ça hé bien ça peut arriver à tout le monde, ben il est pas
dans la merde avec une cheville explosée toute en sang
Face à de tels accidents, je me dis qu’il faut mieux éviter les pierres. Tu me diras, pourquoi je prends un casque alors ? Et bien, pour éviter de me faire mal en me cognant dans les surplombs, ce que je fais systématiquement.
de toute façon faut savoir qu’un mec qui fait que des terrains
comme ça en petites basket, au pas de course et à la longueur
d’année, il a le cartilage de ses genous et ses chevilles
complètement bousillés à 50ans : j’ai un pote qui est
radiologue du genou à Chambé, c’est ses principaux clients, il
en voit tous les jours et c’est toujours le même constat…ça
finit en douleur et en infiltrations
Oh oh, attention : en trottinant en basket, on sollicite beaucoup moins les genoux, car on amortit bien plus en descendant sur la pointe des pieds.
Ce qui n’empêche pas qu’il est aussi possible de courrir en se faisant mal aux genoux, bien courrir ça s’apprend.