(R)évolution

Posté en tant qu’invité par pierre:

Votre avis m’intéresse.

Je me suis récemment promené sur la dent Parachée.
J’étais seul, et j’ai tâché de gérer l’horaire pour croiser le moins de monde possible.
Finalement, il n’y avait que trois cordées, qui quittaient le sommet lorsque j’y arrivais.
1H 1/2 de contemplation solitaire au sommet : pas déçu de la balade ! …

Il s’agit d’une course cotée PD, relativement sèche en ce moment.
A la descente, je suis arrivé au col vers 10H 15, restaient 3O m de dénivelé dans les éboulis avant la pente de neige.
Juste avant d’atteindre le col, je croise un gars montant, en short moulant façon cycliste, deux bâtons carbone (pas de piolet), foulard sur la tête (pas de casque), aux pieds des chaussure de trail Salomon, tout petit sac à dos, rythme de montée soutenu, sans plus.

Je suis sans doute complètement ringard, mais mon sentiment est que cette personne n’est pas en sécurité sur cet itinéraire, sur plusieurs points cruciaux.
J’en aurais bien discuté un peu avec lui, mais il n’avait pas l’air d’humeur causante.

Vous, vous en pensez quoi ?
Il faut que je me recycle d’urgence, ou je suis déjà bon pour la déchetterie ?

Posté en tant qu’invité par david:

On y etais le 29/07: seuls au sommet, tot le matin. Une cordee a renonce et a meme laisse un post ridicule sur la course dans les topos c2c ce que je trouve dommageable pour tout ceux qui veulent faire la course car c’est un sortie tres sympa

A la descente, on a croisé une personne seule qui se dirigeait vers le col. Et juste en short, petites chaussures… Et alors???

Oui, la partie en rocher est exposée et si tu te loupe ben tchao si tu es seul. Est ce une raison pour ne pas y aller seul? Tu es responsable de ta prope securite. Voila. Tu accepte le risque quand tu entreprends de telle balade.

Je te rassure: tu n’est pas bon pour la dechetterie. Chacun est libre d’entreprendre et de mener sa vie comme il le souhaite!

Posté en tant qu’invité par lutin de la forêt:

Tu te poses peu-être beaucoup de questions pour pas grand chose, non?

Chacun gère son horaire, son équipement comme bon lui semble, il peut également arriver qu’une même personne soit parfois parfaitement prudente, dans les temps, bien équipée, … et d’autres fois plus limite…

Quand à juger de la sécurité des autres, par expérience dans le domaine de l’escalade, beaucoup de personnes qui font de GROSSES conneries sont souvent très peu receptifs aux remarques et conseils qu’on pourrait leur donner, même de manière très diplomate…

Donc à ta place je pense que je penserai même plus à ce type…

Posté en tant qu’invité par david:

Moi suis bon pour retourner a mes foooootesssss de frappe. Desole!

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Tant qu’il rentre avant la nuit, avant le mauvais temps s’il y a lieu, et avant que le névé ne regèle s’il est obligatoire, il n’est pas en danger. Il y a juste les risques de chute de pierre, dans le passage péteux, mais s’il est seul et rapide, et comme c’est sec, il y a peu de chance qu’une pierre ne lui tombe dessus (en as-tu vu tomber ?).
Dans des conditions sèches, la Dent Parachées n’est qu’un tas comme un autre, accessible en basket (ou petite chaussure de rando), comme la Pointe du Lamet, la Grande Sassière, la Sana, le Grand Roc Noir…

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Dans de telles circonstances, il me semble très difficile de juger si telle ou telle attitude en montagne met en péril ou non la sécurité de l’individu.
En effet, on a, a priori, aucune idée du niveau et de l’expérience de celui-ci.

Exemple : un certain nombre de grimpeurs ont le niveau (et le mental) pour s’engager en solo, sans équipement de sécurité, dans des itinéraires difficiles et/ou exposés.
C’est leur choix personnel et il doit être respecté.

Peut-être le gars que tu as croisé est super à l’aise dans ce terrain et a une grosse marge de sécurité ?

Il est quand même relativement rare que des personnes n’ayant pas le niveau requis continuent en solo dans des itinéraires trop difficiles pour eux…

A+ Marc

Posté en tant qu’invité par will:

pierre a écrit:

Vous, vous en pensez quoi ?

chacun sa pratique: la tienne est contemplative, le gars s’entrainait sûrement pour l’UTMB. Perso, j’y voit rien à redire, à partir du moment où le gars est autonome et qu’il ne te met pas en danger.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Michel:

pierre a écrit:

Je me suis récemment promené sur la dent Parachée.
J’étais seul, et j’ai tâché de gérer l’horaire pour croiser le
moins de monde possible.
Finalement, il n’y avait que trois cordées, qui quittaient le
sommet lorsque j’y arrivais.
1H 1/2 de contemplation solitaire au sommet : pas déçu de la
balade ! …

Il s’agit d’une course cotée PD, relativement sèche en ce
moment.
A la descente, je suis arrivé au col vers 10H 15, restaient 3O
m de dénivelé dans les éboulis avant la pente de neige.
Juste avant d’atteindre le col, je croise un gars montant, en
short moulant façon cycliste, deux bâtons carbone (pas de
piolet), foulard sur la tête (pas de casque), aux pieds des
chaussure de trail Salomon, tout petit sac à dos, rythme de
montée soutenu, sans plus.

Tu étais seul toi aussi, non ? Comment géres tu ta sécurité dans ces cas là ?
Connais tu le contenu du sac de cette personne ?
Coté rythme de montée, la vitesse n’a jamais une garantie de sécurité.
Quoi d’autre, bon la dent parachée, c’est quand même ni le Grépon, ni le Cervin.

bonnes courses à tous,

Posté en tant qu’invité par strider:

pierre a écrit:

Votre avis m’intéresse.

Je me suis récemment promené sur la dent Parachée.
J’étais seul, et j’ai tâché de gérer l’horaire pour croiser le
moins de monde possible.
Finalement, il n’y avait que trois cordées, qui quittaient le
sommet lorsque j’y arrivais.
1H 1/2 de contemplation solitaire au sommet : pas déçu de la
balade ! …

faut dire vu le panorama…

Il s’agit d’une course cotée PD, relativement sèche en ce
moment.

la cote globale ne veut rien dire sur les pratiques des gens , entre le D de la Kuffner, et le D d’une voie au Roc des Boeufs, je vois pas le rapport
perso je ne lis plus les cot globales, je n’adhère plus à ces vieilles cots poussiéreuses et je préfère comme Damilano l’échelle de Welzenbach qui au moins donne de vrais renseignements

ex la Parrach’ moi pour l’avoir fait plein de fois dans toutes les conditions je coterai ainsi
PD à PD+ en neige et quand tu prends droit dedans la fin du couloir de la fournache, gros intérêt, esthétique
F tout au plus quand c’est sec mais assez pénible, voire décevant quand on a déjà fait la course en neige, du moins

ben suffit de dire 40°n/g ou pas de 2, II et 1100m de deniv min (ref parrrach) au moins ça veut dire quelque chose

A la descente, je suis arrivé au col vers 10H 15, restaient 3O
m de dénivelé dans les éboulis avant la pente de neige.
Juste avant d’atteindre le col, je croise un gars montant, en
short moulant façon cycliste, deux bâtons carbone (pas de
piolet), foulard sur la tête (pas de casque), aux pieds des
chaussure de trail Salomon, tout petit sac à dos, rythme de
montée soutenu, sans plus.

le collant pipette de l’alpinisme :o) enfin que dire? on en sait rien… à lui d’assumer son style même si ça fait prétentieux. C’est son problème

Je suis sans doute complètement ringard, mais mon sentiment est
que cette personne n’est pas en sécurité sur cet itinéraire,
sur plusieurs points cruciaux.
J’en aurais bien discuté un peu avec lui, mais il n’avait pas
l’air d’humeur causante.

surtout quand il souffle comme un boeuf :wink:

Vous, vous en pensez quoi ?
Il faut que je me recycle d’urgence, ou je suis déjà bon pour
la déchetterie ?

il y a pas de lois dans les pratiques, donc ce que penses les autres de toi tu t’en fous, ce qui compte c’est que toi tu te fasses plaisir en montagne et que tu sentes que tu maitrises la sécurité au mieux que tu peux

sais-tu au moins s’il est vraiment monté au sommet?

Posté en tant qu’invité par ratasol:

ben il faudrait peut etre connaitre le gars, il est peut etre suffisamment baleze pour savoir ce qu’il fait, il passe peut etre du TD en solo, alors pour du PD :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par strider:

Bubu a écrit:

Tant qu’il rentre avant la nuit, avant le mauvais temps s’il y
a lieu, et avant que le névé ne regèle s’il est obligatoire, il
n’est pas en danger. Il y a juste les risques de chute de
pierre, dans le passage péteux, mais s’il est seul et rapide,
et comme c’est sec, il y a peu de chance qu’une pierre ne lui
tombe dessus (en as-tu vu tomber ?).

parce que tu compte sur la chance?
peu de risque? j’en doute…
tu y as été svt à la Parrachée quand même ?
parce que des pierres volées j’en ai vu partir toutes seules, des gélifrats même en montant ou descendant au col…elles rebondissent sur le sol et une fois un guide de Val Cenis a vu une pierre lui errafler et couper la joue…il a eu de la chance qu’elle soit pas tombée sur les épaules…

la Dent Parrachée est un sommet ou il y a le plus d’accident et pourtant c’est pas le seul à être fréquenté dans le coin, loin de là

Dans des conditions sèches, la Dent Parachées n’est qu’un tas
comme un autre, accessible en basket (ou petite chaussure de
rando), comme la Pointe du Lamet, la Grande Sassière, la Sana,
le Grand Roc Noir…

pas d’accord, notamment de mettre tous les sommets dans le même panier, y compris et surtout la parrachée…cette affirmation me semble quand même bien prétentieuse! :wink: ce n’est parce que c’est la Vanoise qu’il faut prendre les montagne pour de la crotte :wink:

perso la Parrach est certainement le sommet que j’ai le plus fait par plusieurs voies, hé bien je ne me lancerai jamais dans la pente du col en petite chaussure de peur d’y laisser mes chevilles dans ce merdier ambulant

idem en haut sur la crête sommitale il y a toujours un névé assez compact sur l’arête même ce WE dernier (je sais j’étais en face à la pointe de l’Echelle, mon autre sommet fétiche!) et en petite chaussure le crantage de la semelle laisse à désirer.
et je ne parle des éventuels verglas sur l’arête de la Fournache même quand elle est sèche, elle est plein Nord, à l’ombre et il y a souvent du vent

aussi les entorses constituent la majorité des interventions des secours héliporté notamment parce que les gens n’ont pas des chaussures assez rigides, ça c’est les gars du PGHM qui te le diront, et ça coute cher ce genre de secours répétitifs…après qu’il y ait des gars qui assurent avec des petites godasses à eux de voir, mais les interventions sur les entorses sont nombreuses, c’est avéré.

encore un autre argument : une fois à la parrach on descendait du col : une pierre a roulé d’en haut et a heurté le talon d’un des gars de mon groupe : il avait des chaussures rigides, des Galibiers, difficile de faire plus costaud…hé ben il a eu le talon sérieusement traumatisé (on l’a descendu comme on a pu, puisqu’il pouvait plus marcher, avec des sacs sur le névé en dessous!!!), alors j’imagine même pas si c’était une petite basket, il aurait eu les tendons sectionnés, l’os fracturé, la peau broyée etc…si c’était arrivé au gars, tout seul, parce que ça hé bien ça peut arriver à tout le monde, ben il est pas dans la merde avec une cheville explosée toute en sang

de toute façon faut savoir qu’un mec qui fait que des terrains comme ça en petites basket, au pas de course et à la longueur d’année, il a le cartilage de ses genous et ses chevilles complètement bousillés à 50ans : j’ai un pote qui est radiologue du genou à Chambé, c’est ses principaux clients, il en voit tous les jours et c’est toujours le même constat…ça finit en douleur et en infiltrations

Posté en tant qu’invité par strider:

ratasol a écrit:

ben il faudrait peut etre connaitre le gars, il est peut etre
suffisamment baleze pour savoir ce qu’il fait, il passe peut
etre du TD en solo, alors pour du PD :slight_smile:

pour moi ce n’est pas une question de niveau en alpi…le gars était peut être un traileur qui en rien à cirer de la grimpe et qui préfère la foulée et l’endurance.
les gens ont des profils dans leurs activités de la montagne mais c’est pas sur une sortie qu’on peut en juger, d’autant que chez certains ce profil évolue grandement

Posté en tant qu’invité par pierre:

Merci de vos réponses !

Quelques précisions, puisque je crois ne pas avoir été bien compris sur tout les points :

  • Il ne me viens pas une seconde à l’idée de juger les pratiques de qui que se soit. J’essaye simplement de les comprendre. Et si je doute des compétences de quelqu’un, c’est bien sûr des miennes (ce que j’avais tenté de dire dans la dernière phrase).

  • Concernant le « solo ». A la fois par la réflexion et l’expérience, il me paraît facile de réaliser que l’on est plus en sécurité seul sur cet itinéraire qu’encordé. Surtout si son (ou ses) compagnons ont moins d’expérience, ce qui oblige à assurer également leur sécurité.
    C’est la deuxième fois que je monte seul à la Parachée. Et que je m’en trouve bien.
    Le « solo » n’est pas en cause.

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique), comment on peut être en sécurité sur un névé raide obligatoire en chaussures de tennis. Le passage à droite (en montant) du rognon rocheux est moins raide qu’à gauche, mais doit friser 30/35 °.
    J’ignore si le gars avait des cramp’ dans son sac. Le contexte général me donne à penser que non. Je me trompe peut-être.

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique), comment on peut espérer enrayer une glissade sur le névé sans piolet (même un léger, à 250 g). La ramasse y est pourtant bien rigolote (et efficace), mais en tennis et sans pioch’ …

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique), comment on peut être sûr de n’avoir personne au dessus, et donc se dispenser du casque. S’il pensait être seul sur l’itinéraire en se décalant : il s’est trompé : je sortais du passage « péteux » (comme dit Bubu), et lui y arrivait.
    Ce qui fait qu’il ne dépend plus de ses seules compétences, mais aussi des miennes.
    Il devrait se méfier.
    D’autant plus que le coin est tout particulièrement parpinogène. La dernière fois, j’avais pu profiter du passage vrombissant d’une sorte de gros frelons à quelques mètres de la tronche.
    Ça calme.

En tout cas, merci de vos interventions, mais je suis encore perplexe …

Posté en tant qu’invité par ratasol:

strider a écrit:

aussi les entorses constituent la majorité des interventions
des secours héliporté notamment parce que les gens n’ont pas
des chaussures assez rigides, ça c’est les gars du PGHM qui te
le diront, et ça coute cher ce genre de secours
répétitifs…après qu’il y ait des gars qui assurent avec des
petites godasses à eux de voir, mais les interventions sur les
entorses sont nombreuses, c’est avéré.

il faut pas generaliser, ça depend surtout du gabarit et de l’agilité du grimpeur.

encore un autre argument : une fois à la parrach on descendait
du col : une pierre a roulé d’en haut et a heurté le talon d’un
des gars de mon groupe : il avait des chaussures rigides, des
Galibiers, difficile de faire plus costaud…hé ben il a eu le
talon sérieusement traumatisé (on l’a descendu comme on a pu,
puisqu’il pouvait plus marcher, avec des sacs sur le névé en
dessous!!!), alors j’imagine même pas si c’était une petite
basket, il aurait eu les tendons sectionnés, l’os fracturé, la
peau broyée etc…si c’était arrivé au gars, tout seul, parce
que ça hé bien ça peut arriver à tout le monde, ben il est pas
dans la merde avec une cheville explosée toute en sang

ok pour la protection du pied, mais un gars qui grimpe en « trail » est plus rapide et agile et pourras plus facilement esquiver une pierre.

de toute façon faut savoir qu’un mec qui fait que des terrains
comme ça en petites basket, au pas de course et à la longueur
d’année, il a le cartilage de ses genous et ses chevilles
complètement bousillés à 50ans : j’ai un pote qui est
radiologue du genou à Chambé, c’est ses principaux clients, il
en voit tous les jours et c’est toujours le même constat…ça
finit en douleur et en infiltrations

c’est clair que l’exés est toujours prejudiciable pour la santé, mais je pense qu’il en serait de même avec des « grosses » les chaussures de trails running sont techniquement suffisamment abouties pour assurer un bon amorti et un bon maintien.

Posté en tant qu’invité par tetof:

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique), comment on peut être en sécurité sur un névé raide obligatoire en chaussures de tennis. Le passage à droite (en montant) du rognon rocheux est moins raide qu’à gauche, mais doit friser 30/35 °.
    J’ignore si le gars avait des cramp’ dans son sac. Le contexte général me donne à penser que non. Je me trompe peut-être.

  • Je ne comprend pas (et demande donc que l’on m’explique), comment on peut espérer enrayer une glissade sur le névé sans piolet (même un léger, à 250 g). La ramasse y est pourtant bien rigolote (et efficace), mais en tennis et sans pioch’ …

Tu serais étonné des prouesses que l’homme est capable de faire. Je ne sais pas si c’était le cas de la personne que tu as rencontré mais certaines personnes seront plus en sécurité en basket sur un névé que d’autres en crampons/piolets.

Posté en tant qu’invité par ratasol:

T’es sûr qu’il avait des chaussures de tennis?? c’etait pas plutôt des trails-running avec semelle adaptée a la course sur nevé? si c’est pas trop raide et que la neige n’est pas gelée avec deux batons ça pose guere de probléme. Dans les années 80 y’a bien des gars qui ont fait le Mont Blanc en courant avec des chaussures de ce type.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pierre:

ratasol a écrit:

T’es sûr qu’il avait des chaussures de tennis?? c’etait pas
plutôt des trails-running

Si, si : c’était des chaussures « de trail » (j’ai même pu voir la marque, tellement ça m’a frappé …). Je n’ai dit "tennis"dans mon dernier message (mais pas dans le premier), que par approximation.
Laquelle n’est sûrement pas innocente, ce que tu relèves justement.

avec semelle adaptée a la course sur nevé?

Je ne suis pas sûr que le crantage de la semelle soit l’alpha et l’oméga de la pompe de montagne.
Dans mon idée, la rigidité (axiale, mais surtout latérale), la hauteur de la tige, …etc (l’étanchéité, par exemple …), constitue d’autres paramètres intéressants.
Tu es vraiment sûr que l’on peut considérer qu’une chaussure "de trail "est adaptée à « la course sur névé » ?

si c’est pas trop raide et que la neige n’est pas gelée

avec deux batons ça pose guere de probléme.

Tout est dans le « pas trop raide » …
Et ce qui est trop raide pour moi, peut être considéré comme acceptable pour d’autres, je l’admets volontiers.
Vu l’horaire, à la montée, la neige était dégelée en surface, sans être molle.
De mon point de vue, parfaite pour descendre en ramasse, sans crabes, mais avec le piochon à la main…

Posté en tant qu’invité par david:

tetof a écrit:

J’ignore si le gars avait des cramp’ dans son sac. Le contexte
général me donne à penser que non. Je me trompe peut-être.

Je ne sais pas si c’était le cas de la personne que tu
as rencontré mais certaines personnes seront plus en sécurité
en basket sur un névé que d’autres en crampons/piolets.

Pour info: conditions a la Dent le 29/07:
le 29 au matin, il les fallait pour la montée. Neige très dure. Difficile sans!
A 8-9h: pas la peine, c’etait dejà transformé. On est descendu en glissant et à la ramasse!!!

Et là, ben on a aussi croisé une personne seule en petites godasses qui se faisait plaisir a galoper. tant mieux pour elle!!!

Posté en tant qu’invité par tetof:

aussi les entorses constituent la majorité des interventions des secours héliporté notamment parce que les gens n’ont pas des chaussures assez rigides, ça c’est les gars du PGHM qui te le diront, et ça coute cher ce genre de secours répétitifs…après qu’il y ait des gars qui assurent avec des petites godasses à eux de voir, mais les interventions sur les entorses sont nombreuses, c’est avéré.

Faut pas pousser. J’ai moins de risques de me faire une cheville en basket que bien des randonneurs en grosses. Certaines approches de voies TA se font dans des terrains vraiment pourri et je ne connais personne qui trimbalerait des grosses.

Par expérience, une entorse de cheville n’empèche pas de redescendre. La seule chose qui empèche de redescendre soi même sont le confort du couple téléphone portable / hélicoptère et l’inaptitude des gens à se débrouiller par eux-même.

une pierre a roulé d’en haut et a heurté le talon d’un des gars de mon groupe : il avait des chaussures rigides, des Galibiers, difficile de faire plus costaud…hé ben il a eu le talon sérieusement traumatisé (on l’a descendu comme on a pu, puisqu’il pouvait plus marcher, avec des sacs sur le névé en dessous!!!), alors j’imagine même pas si c’était une petite basket,

T’imagine s’il l’avait pris sur le genoux ou en pleine tronche. Il n’y a plus qu’à prendre des protections de roller. :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par david:

Au fait… c’etait quand? Revoie mes messages et je pense que pas besoin de crampon pour monter des 8-9 heures du mat, le couloir est plein soleil!!!