Qui est alpiniste au XXI ème siècles?

Posté en tant qu’invité par Clouzis:

babavertacoo a écrit:

je te rappellerais, Clouzis, que pas mal de parisiens sont
devenus de grands alpinistes en s’entrainants à leur debut à
Fontainebleau
@+

Bon, j’ai véxé les parisiens. Désolé. J’aurai dû mieux choisir mon exemple. Il est vrai que bleau était, et est encore, un vivier de bons grimpeurs.

C.

PS : Je suis moi même grimpeur assidu à bleau. Mais pas ce we je pense. Fait trop humide.

Posté en tant qu’invité par Hydra:

Le CAF a fait paraitre dans le numéro d’octobre 2005 de Montagnes Infos, une enquête sur la sociologie de ses adhérents :

les cadres et « professions intellectuelles supérieures » représentent 45 % des effectifs alors que c’est 13% dans la moyenne de la population française.

Posté en tant qu’invité par sondeki66:

sacre pere spicace toujour le mot pour rire .je pense que malgre tout ça l’alpiniste du 21
siecles ne se prend jamais au serieux juste quand il le faut enfin je vous apprend rien
.

Posté en tant qu’invité par pastriste:

Hydra a écrit:

Le CAF a fait paraitre dans le numéro d’octobre 2005 de
Montagnes Infos, une enquête sur la sociologie de ses adhérents
:

les cadres et « professions intellectuelles supérieures »
représentent 45 % des effectifs alors que c’est 13% dans la
moyenne de la population française.

(les cadres et « professions intellectuelles supérieures »)
et je suis sur aussi qu’ils représentent 90% des dirigeants et responsables des clubs et structures nationales , hein ! Hydra .

c’est pas fait pour encourager une ouverture au classe modeste et aux jeunes un peu fauchés cette situation … ( du vécu ) .

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Slt Clouzis
Pas tout a fait d’ accord quant à « la pénibilité du travail ». Je m’ explique : je suis artisan, là, je suis au boulot depuis 4h, c’ est l’ heure de mon café…
Au boulot, j’ y serai jusqu’ à 13h30, et de 15h30 à 19h30…
A côté de ça, la compta, les cruets’bouts dont il faut s’ occuper, et tous les petits et gands soucis de la vie quotidienne…
Malgrè ça ( et une gymnastique très précise quant à mes heures de sommeil ), trouver du tps pour m’ échapper en montagne est primordial.
J’ ai fermé ma boutique 4 jours, ( le wk-end passé ), ça a été pour sortir, et ce malgrè le tps pourri sur la Savoie…
Je pense plutôt que le facteur « travail » ne rentre pas en compte, seule l’ envie et la passion dirigent nos orientations…
A+, AlbanK

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Père Spicace:

sondeki66 a découvert ton secret pour mener un rythme aussi effréné : la bénédictine, ta boisson énergisante.
Mais est-ce que tous les alpinistes de XXI ème siècle se shootent à la bénédictine?

Posté en tant qu’invité par L’ouvrier de base…:

Je suis ouvrier (dans la fonction public) et je pratique la plupart des sports de montagne, à un bon niveau, ainsi que ma compagne et mes enfants…
Il est vrai que dans le CAF ou je suis la moitiée des membres sont à l’éducation national ou ont une bonne situation…
Si l’on calcul tout (salaire / frais) je ne suis pas persuadé que le Cafiste « aisé » gagne beaucoup plus qu’un ouvrier (califié) !
Par contre, les plus doués ne viennent pas franchement de milieu aisé (pas assé rustique ou manque de temps libre ?).
Je suis souvent étoné par le fait, que les personnes les plus riches, sont les premières à se plaidre des prix exorbitants du matériel et de la pratique (le coté radin des riches ?)…
Pour les personnes d’origine Africaine il me semble qu’ils ne suportent pas trop bien le froid et l’altitude !
Le mileu où l’on habite, la culture des sports de montagne et la passion sont plus important que les moyens financier pour être un bon alpiniste (sportif)…

Posté en tant qu’invité par Clouzis:

Slt AlbanK
Je persiste et signe en pensant que le facteur « travail » joue un rôle fondamental. Concernant la pénibilité ou le temps de loisir qu’il laisse.
De nombreux artisans travaillent aussi le we. Ce qui leur laisse peut de temps pour partir en montagne. Plus on a de contraintes professionnelles, moins on a de chance de pratiquer une activité régulière.
Faut voir aussi, si tu es au tacquet de 4h du mat à 19h30. Au quel cas, tu dois avoir une sacrée caisse pour ensuite partir en montagne le we.
Et puis peut être que tu as été touché par le virus de la montagne avant de devenir artisan. C’est pourquoi tu aménages ton emploi du temps en conséquence.

AlbanK a écrit:

A côté de ça, la compta, les cruets’bouts dont il faut s’
occuper, et tous les petits et gands soucis de la vie
quotidienne…
Bien joué de faire ta compta toi même. Là tu pers du temps mais tu économises un max !

Posté en tant qu’invité par Flo:

Je suis entièrement d’ accord avec toi. Je ne pense pas que ce soit l’ argent qui motive ou non pour faire de la montagne.
Moi, j’ ai commencé, j’ étais étudiante, j’ ai fait du ski avec de vieilles planches de récup que m’ avait donné un copain qui travaillait dans un magasin de sport. Pour les chaussons, c’ étaient aussi de vieux chaussons qu’ on m’ avait donné.
Et le matériel, je l’ ai acheté petit à petit. J’ achetai du matériel bon marché, et je me privais de certaines choses pour pouvoir acquérir du matos de montagne.
Autour de moi, je connais des gens de tous milieux qui font de la montagne. C’ est vrai que c’ est plus difficile pour un parisien qui n’ a pas les moyens que pour quelqu’ un qui habite déjà en montagne.
Mais moi, quand j’ ai commencé, j’ habitais Valence, et même si ce n’ est pas très loin de la montagne, j’ ai fait en sorte de venir vivre en Savoie. Parmi mes amis, il y a beaucoup de parisiens exilés qui ont tout quitté pour venir vivre leur passion.
Je pense que c’ est plus l’ opportunité de découvrir la montagne qui déclenche la passion que le milieu dans lequel on vit.
Et si on n’ a pas la chance d’ être déjà dans une région de montagne ou d’ avoir des parents montagnards, le déclencheur se fait souvent par la lecture.

Posté en tant qu’invité par Dani:

Flo a écrit:

Je suis entièrement d’ accord avec toi. Je ne pense pas que ce
soit l’ argent qui motive ou non pour faire de la montagne.
Moi, j’ ai commencé, j’ étais étudiante, j’ ai fait du ski avec
de vieilles planches de récup que m’ avait donné un copain qui
travaillait dans un magasin de sport. Pour les chaussons, c’
étaient aussi de vieux chaussons qu’ on m’ avait donné.
Et le matériel, je l’ ai acheté petit à petit. J’ achetai du
matériel bon marché, et je me privais de certaines choses pour
pouvoir acquérir du matos de montagne.

Pareil pour moi.

Et si on n’ a pas la chance d’ être déjà dans une région de
montagne ou d’ avoir des parents montagnards…

… alors on achete une vieille voiture … la miens, achetée par 600 euros
a un gars qui allait la retirer de circulation… a fini par perdre le moteur,
qui est tombé par terre (oui, oui… c’est vrai). Mais avant elle m’a permis
de faire plein de sorties aux Pyrenees.

Posté en tant qu’invité par L’Urbain:

L’ouvrier de base… a écrit:

Pour les personnes d’origine Africaine

Oui, enfin, des noirs quoi ?

il me semble qu’ils ne
suportent pas trop bien le froid et l’altitude !

Ha ha… Toi y’en a plaisanter ?
Moi y’en a t’expliquer gentiment : si tu es né et a vécu des années dans les pays chauds, tu supportes mal le froid.
Si tu es né et a vécu dans un pays froid, tu supportes mal le chaud.
Blanc ou noir. Ou métisse ou ce que tu veux d’autre.
Et encore, avec le temps, on s’habitue.
Fait le test toi-même : reste 4 jours dans ton jacuzzi. Après ça, 20°, tu vas trouver que c’est très très froid.

Le mileu où l’on habite, la culture (…)

Oui, moi j’y vois plutôt un problême culturel.
Dans les milieux relativements aisés, l’aventure comme loisir existe.
Dans les milieux plus prolétaires, le loisir, c’est plutôt sport « classique ».
C’est une généralité, et comme toute les généralités, c’est faux car trop simpliste, mais bon, si on peut même plus sortir de clichés vaseux, où va-t’on…

Posté en tant qu’invité par Charles:

Dani a écrit:

… alors on achete une vieille voiture … la miens, achetée
par 600 euros
a un gars qui allait la retirer de circulation… a fini par
perdre le moteur,
qui est tombé par terre (oui, oui… c’est vrai). Mais avant
elle m’a permis
de faire plein de sorties aux Pyrenees.

Oui , justement Dany , je voulais t’en parler : quand est-ce que tu comptes récupérer le moteur de ta SIMCA 1000 qui git piteusement sur la route menant au lac d’Aubert ? Certes les couronnes de fleurs posées sur la dépouille la décorent harmonieusement . Tout comme la plaque commémorative que tu as fait mettre : « Ci-git le vaillant moteur de ma SIMCA , fidèle compagnon de mes sorties en montagne » .M ais tout de même , ce n’est pas le lieu pour le laisser ainsi : il est temps de l’enterrer maintenant .

Posté en tant qu’invité par y2:

Hydra a écrit:

les cadres et « professions intellectuelles supérieures »
représentent 45 % des effectifs alors que c’est 13% dans la
moyenne de la population française.

Normal, les cadres sont des quiches au niveau physique et ont peur d’evoluer dans un milieu non sécurisé et si dangereux d’après TF1, du coup ils se ruent sur la moindre structure pour faire un pas à l’extérieur. L’ouvrier qui est un mec qui en a préfère aller tater directement sur le terrain, sans blabla ni cotisation. Du coup au CAF il y a 45% de cadres mais sur le terrain?

Toute cette (légère :wink: caricature pour dire encore une fois que ce n’est pas les chiffres du CAF qui à mon avis donnent une bonne vision du phenomène. Seule une enquete réalisée sur le terrain aura à mes yeux du crédit. Mais mon intime conviction reste la même, il y a certainement plus de cadres que d’ouvriers en montagne.

Posté en tant qu’invité par Maurice:

J’ai déjà parlé de cela avec un pote plus âgé que moi (un vieux débris né vers la fin des années 60…ça c’est histoire de faire réagir les aïeux qui peuplent ce forum), qui m’expliquait qu’à l’origine, l’alpinisme était réservé à une élite bourgeoise.

Arrêtez-moi si je me trompe, mais bon nombre de sommets alpins ont été gravis par de riches anglais venus escalader nos chères Alpes (Whimper, etc…).
Donc, à l’origine, alpinisme = activité de riche.

Ensuite, vinrent les premiers CAF qui, eux-aussi, rassemblaient une certaine classe de la population (plus de notables que d’ouvriers métallurgistes quoi…).

Puis, vers le milieu des années … (je sais plus quand en fait, je sais même pas si c’était « vers le milieu » de ces années-là, mais je trouve que ça sonne vachement bien « vers le milieu des années »), le CAF comptait une majorité d’enseignants de gauche (instituteurs, professeurs…) qui avait un peu « viré » les bourgeois de droite (je caricature un peu trop, peut-être…).

Bref, c’est comme ça que cela m’a été raconté pour ma part. De là à dire que ce schéma a été le même dans toute la France…je ne puis dire.

Bonne journée à tous.

Posté en tant qu’invité par Dani:

Maurice a écrit:

J’ai déjà parlé de cela avec un pote plus âgé que moi (un vieux
débris né vers la fin des années 60…ça c’est histoire de
faire réagir les aïeux qui peuplent ce forum), qui m’expliquait
qu’à l’origine, l’alpinisme était réservé à une élite
bourgeoise.

Pour les paysans les montagnes ont était toujours un obstacle, pour le pâturage, pour la agriculture…etc contre lequel il faillait se battre.
Dans le meilleur des cas les hautes vallées étaient une défense ou plutôt un refuge ou les ennemies n’y venaient pas parce qu’il n’y avait aucun intérêt

ça change avec l’apparition du tourisme et l’sport récréatif , dont l’alpinisme n’est qu’une variante ou une combinaison. A partir de ce moment la montagne devient
une font de richesse pour les locaux. Apparaissent les guides a Chamonix et ailleurs,
des agences de tourisme d’altitud, si on le veut. Apparaissent les clubs d’alpinisme au meme temps que les clubs de football.

Ce qui est vraie c’est que dans aucun massif du monde ont était les locaux les premiers a gravir ses cimes. Il a du toujours venir quelqu’un d’ailleurs a apporter de la motivation.
Aucun ? Non ! On a découvert des momies incas a 6000 mètres dans les Andes…!!!

Posté en tant qu’invité par dunixe:

euh mais oh
bof
et moi je viens de la cité
je parle couramment le ouech ouech
j’ai jamais eu un sous en poche
mais toujours mais 2 jambes pour courir et marcher
aujourd hui dieu merci je n’habite plus en zone sensible
je suis ouvrier
et j’aime l 'alpiniste autant que ces trous du cul de bourgeois a qui je carrottais tout ce que je pouvais au college

alors vieux
je te le dis je suis surement pas le seul des pauvres a pratiqué l alpinisme

cela dit il vrai que le materiel est extremenet cher et que cela peu rebuter mes freres de la classe ouvrière

hasta pronto

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ha, ha!
Mais tu n’y es plus, camarade!
La lutte des classes, fini, terminé. Le capitalisme ultra-libéral triomphe et il n’y a plus de pauvres. Ca n’existe plus, ça, les pauvres. C’est remplacé par les précaires. C’est mieux, c’est plus moderne.
Même les ouvriers ne sont plus pauvres.
D’ailleurs, comme disait ma grand mère, qui habitait en face de l’église:
« Les ouvriers? tous des communistes, mais ils ont tous leur voiture… Je vois bien, quand ils vont à la messe… et puis, quand ils meurent, ils font venir le curé… »

Posté en tant qu’invité par Francois:

Et elle disait aussi, ma grand mère:
« C’est le Front Populaire qu’a ruiné la France »
Et mon papa, qui était de gauche, ripostait:
« Mais non, qu’est-ce que tu racontes? Tu confonds toujours le Front Populaire et Daladier etc… »
Et c’était parti pour l’engueulade traditionnelle du dimanche midi.
Moi, j’étais trop gamin pour que ça m’intéresse alors je reprenais du veau Marengo. Ma grand mère, elle était réac, mais alors championne du veau Marengo, j’vous dis que ça…

Posté en tant qu’invité par Charles:

Moi , ma grand mère (qui était coco) disait dès qu’il faisait pas beau : c’est de la faute au américains avec leurs bombes .
Elle faisait du bon gigot ma grand mère , avec plein de gousses d’ail piquées dedans

Posté en tant qu’invité par Charles:

et de la crème renversée aussi . C’était bien bon .
Je sais pas par contre si ça a fait avancer le schmiblick de départ par contre …