Qui a lu le dernier livre de L.Daudet?

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Bon, je me suis mal exprimé, et ça ne m’étonne pas :slight_smile:
Mais je vais arrêter ici cette digression au sujet initial, car pour bien me faire comprendre il faudrait que je ponde un truc de 3 ou 4 pages, et je n’ai pas le temps, ni l’envie.

Posté en tant qu’invité par claudio:

Bubu a écrit:

Bon, je me suis mal exprimé, et ça ne m’étonne pas :slight_smile:
Mais je vais arrêter ici cette digression au sujet initial, car
pour bien me faire comprendre il faudrait que je ponde un truc
de 3 ou 4 pages, et je n’ai pas le temps, ni l’envie.

bon, ben, à la prochaine…

en attendant, que pensez-vous des propos d’Erri de Luca, que j’ai postés il y a quelque jours ?..

claudio

[Bubu - modérateur] Le message en question. Merci de répondre à ce message sur la discussion liée pour éviter de digresser un peu plus celle-ci :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par P’tit Bouchon:

Ce qui me dérange, c’est qu’actuellement on ne peut plus ouvrir sa g… sans etre qualifier de « sale consommateur ». Donner son avis ne revient heureusement pas à partciper à une enquete « 30 millions de consommateurs », à ce que je sache! Surtout quand on parle d’un « objet culturel »! Ou alors c’est qu’on est dans une dictature ou dans une secte…
Et puis, on peut lire un bouquin sans l’avoir acheté, il y a des espaces forts interessants qu’on appelle bibliothèques municipales qui PRETENT des livres. Etre un homme libre, c’est entre autre pouvoir être arbitre de ses choix… et être capable d’en juger ensuite la pertinence: on peut très bien avoir eu envie de lire un livre parce qu’on apprécie l’homme-auteur, être déçu par le contenu, et avoir envie de discuter de son ressenti avec autrui! Pour moi, la lecture n’est pas un loisir égoiste, il y a le plaisir de lire, et le plaisir de discuter du bouquin ensuite.

Posté en tant qu’invité par Francois:

C’est bien ce qu’on fait là, me semble-t-il…

Posté en tant qu’invité par P’tit Bouchon:

Damned! En fait je m’adressais à ceusse qui ralent qu’on donne notre avis!

Posté en tant qu’invité par joel:

A quel public ce livre est-il destiné ? Aux montagnards ? Dans ce cas, c’est vraiment d’un ridicule d’avoir inséré à la fin du livre un glossaire nous expliquant entre autre ce que signifie les mots baudrier, artif ou bien piolet … Ou bien alors au vu ce glossaire, peut etre visait-il un peu le grand public ? J’en doute fortement qu’un Monsieur Lambda de la rue accroche sur ce genre de récit à moins qu’il soit fervent adorateur de la souffrance intérieure, d’ailleurs que peut il comprendre à cette « montagne intérieure » ? Etonnant ce récit quand on trouve ce genre de mots : ancillaires, chéloniens, vernale, apyres, pandémonium, éthérée, brandons, haruspice, orichalque … par contre là, ils ne sont pas dans le glossaire !

Posté en tant qu’invité par francois:

joel a écrit:

A quel public ce livre est-il destiné ? Aux montagnards ? Dans
ce cas, c’est vraiment d’un ridicule d’avoir inséré à la fin du
livre un glossaire nous expliquant entre autre ce que signifie
les mots baudrier, artif ou bien piolet … Ou bien alors au vu
ce glossaire, peut etre visait-il un peu le grand public ? J’en
doute fortement qu’un Monsieur Lambda de la rue accroche sur ce
genre de récit à moins qu’il soit fervent adorateur de la
souffrance intérieure, d’ailleurs que peut il comprendre à
cette « montagne intérieure » ? Etonnant ce récit quand on
trouve ce genre de mots : ancillaires, chéloniens, vernale,
apyres, pandémonium, éthérée, brandons, haruspice, orichalque …
par contre là, ils ne sont pas dans le glossaire !

Non, mais par contre, il existe de gros bouquins appelés « dictionnaires » qui sont assez utiles pour trouver la définition des mots qu’on ne comprend pas. Rien n’empêche de les consulter. C’est fait pour ça.

Posté en tant qu’invité par joel:

merci de me l’apprendre …je le savais pas.
t"as rien compris !

Posté en tant qu’invité par francois:

joel a écrit:

merci de me l’apprendre …je le savais pas.

Ben tu vois! on en apprend tous les jours…

t"as rien compris !

Posté en tant qu’invité par Guidepro:

Je n’ai pas encore eu le plaisir de lire le Daudet, mais je vais le faire. Un ouvrage qui remue autant de monde a certainement des qualités.
Quelqu’un a cité le livre de Batard (le guide). Hautement recommandable: émouvant et très dérangeant.

Posté en tant qu’invité par jc:

Remarque tout à fait judicieuse. J’adhère. Ils tombent comme un cheveu dans la soupe, tous ces mots plus que rares, ils dénotent complètement par rapport au reste. Ca fait partie des incongruités du personnage et de l’hétérogénéité du style (j’ai aps dit de gros mots, là? :-). Remarque, y’en a qui aiment…

Posté en tant qu’invité par seb:

…une petite apparté pour vous conseiller le livre d’Erhard Loretan(3ème homme gravissant les 14 « 8000 »,entre autres…) un mutant de la montagne…un livre plus léger que celui de Daudet (pas lu encore) je pense, mais bourré de citations, de messages et surtout on peut se rendre compte à travers ses ascensions, à quel point la réussite en montagne peut tenir à rien…

Posté en tant qu’invité par jc:

titre et éditeur?

Posté en tant qu’invité par seb:

oui quelle oubli!! voilà : http://www.lasarine.ch/catalogue/8000_rugissants/8000_rugissants.php
bonne lecture

Posté en tant qu’invité par florian:

J’ai lu le livre de LD et j’ai aimé. Il ne fait pas étalage de ses succès. Il rappelle que l’aventure est encore possible. Certes il publie chez Grasset pour se démarquer. Il y a un lexique à la fin mais le lecteur de littérature de montagne du dimanche n’est pas forcément au fait des termes de l’artif et autres. C’est un peu ampoulé parfois et platement spontané un peu plus loin. Peut-être faut-il lire le « Vertical Pleasure » (seulement en anglais et malheureusement introuvable) de Mick Fowler pour trouver une éthique proche avec un peu plus d’humour et un peu moins de prétentions littéraires. En tout cas ce n’est pas un mauvais livre. Je pense que c’est surtout un livre trop décalé qui, à ne parler que de choses oubliées, ne parle plus aux lecteurs.

J’avais relevé dans le livre de LD ce passage qui résume bien, je crois, l’esprit de l’auteur :
« Ces montagnes ignorées des feux de la rampe, qui ne comptent pas parmi les plus hautes, et donc les plus prestigieuses, de notre terre. Elles offrent cependant tous les ingrédients d’une aventure totale : une très haute difficulté technique parfois liée à un accès complexe, résolus avec un style et une éthique puristes (by fair means, comme aiment à dire les Anglo-saxons, c’est-à-dire avec une limitation de moyens et souvent pas de radio, pas d’assistance, pas d’approche mécanique). Tout cet ensemble parachève l’aventure et peut amener l’homme bien plus haut que la cime de l’Everest.
Et contrairement aux géants de notre planète, ces montagnes ne sont soumises ni à des royalties, qui iront enrichir des gouvernements douteux (l’éthique doit-elle s’arrêter quand cela nous arrange ?) ni à de sévères restrictions (dans une pratique sans contrainte ne retrouve-t-on pas l’un des fondements de l’alpinisme ?). Et l’altitude ne constitue pas forcément un critère décisif dans l’évaluation d’un « exploit » : il existe des sommets de plus de 8000 m accessibles à un alpiniste un peu entraîné. A l’inverse ce même alpiniste ne pourra pas gravir certains sommets de 2000 m, parce que trop techniques ! L’évaluation de la performance en alpinisme reste très complexe, car innombrables sont les facteurs rentrant en ligne de compte, et multiples sont les directions de l’alpinisme. Mais par-delà la performance pure, n’est-ce pas ce que l’on retire d’une ascension (dont éventuellement on pourra transmettre l’essence…) qui importe ? »

Posté en tant qu’invité par thommen:

Pourquoi publier chez grasset = se demarquer ?

Posté en tant qu’invité par jc:

Bientôt 100 réponses, peut-être autant que de lecteurs comblés… le comble !!!