Qui a lu le dernier livre de L.Daudet?

Posté en tant qu’invité par cecile:

Je l’ai chez moi mais je n’ai pas franchement envie de le lire car ça m’a l’air effectivement chiant (à lire). En revanche, je suis en train de finir le livre d’Olaf Candau « Un an de cabane » et c’est un petit régal. C’est bien écrit, frais, drôle et sans prétention. On a carrément envie d’être avec lui là-bas!

Posté en tant qu’invité par yannick:

une vaste tentative d’auto-justification de loupés en série et d’un "palmarès " (re-sic) en berne comparé à d’autres grimpeurs

ben dis donc, je te trouve quand même un peu dur… ce type fait quand même dans le haut niveau depuis plus de 10 ans. Certes, son parcours n’est pas auréolé de la gloire des « bientôt 14 huit mille » ou trucs du genre, mais combien d’alpinistes aimeraient avoir un palmares aussi « en berne » que le sien?!?

Son approche n’est pas sans me faire penser à celle de Berhault, même si leur mode d’expression/restitution est un peu différent. la comparaison avec Kobain… ouaip, bof,… au regard de son parcours en montagne, j’ai pas l’impression que Dod ai jamais déchainé les médias, presses « spécialisée » y compris. As tu déjà vu sa tronche en couverture?

Posté en tant qu’invité par JO:

«  »« ça m’a l’air effectivement chiant (à lire »""""
ben si tu l’as pas lu, comment tu px le savoir ?

Posté en tant qu’invité par JO:

à Yannick,

on parle de son bouquin uniquement.
on respecte l’homme à part entiere de par ses realisations et sa facon de voir les choses

Posté en tant qu’invité par Rozenn:

Je propose une grille d’interprétation des avis sur ce bouquin:
Ne pourrait-on pas considérer que ce livre intéressera et sera apprécié des montagnards psychiatres, des montagnards névrosés en analyse ou ex-névrosés "guéris (mais à qui ça rappelle certaines choses; et l’analyse permet de lire en cherchant à « comprendre » /« expliquer » l’auteur mais pas en cherchant à le juger) et pas les autres ? Les autres étant les pas névrosés parce que, de fait, la problématique leur échappe et ils trouvent logiquement ça chiant/glauque/fou; considèrent le bouquin comme quelque chose que l’auteur a à leur démontrer (« c’est ça mon éthique et c’est la bonne ») alors qu’il ne fait que se parler tout seul, comme sur un divan; et n’étant pas d’accord, ça les insupporte…
Je complique, là?

Posté en tant qu’invité par cecile:

Pour avoir lu le résumé.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Daudet est un grand alpiniste, il n’y a pas à revenir là-dessus et tout le monde est d’accord. Mais un grand alpiniste ne suffit pas à faire un bon écrivain. Pour paraphraser Verlaine (à moins que ce soit Mallarmé): ce n’est pas avec des exploits qu’on fait des bouquins, c’est avec des mots.

Posté en tant qu’invité par bibi:

Chalut !

Si vous voulez mon avis, c’est un bouquin que j’ai depuis noel, et j’ai du mal à la digérer. Du coup j’en ai dévoré d’autres pour ponctuer ma lecture de montagne intérieure.

En fait il ne faut pas le classer comme un truc à lire rapidement, comme un de ces exaltants récits de montagne dont on ne peut se défaire avant de l’avoir terminé.

Il faut plutot en analyser des petits bouts, en essayant de profiter de l’aspect artistique.

Après, je suis très mal placé pour disserter sur le niveau et les perfs de Daudet en montagne. Cela équivaudrait à un cycliste du dimanche qui se poserait des questions sur l’efficacité des methodes d’entrainement d’Armstrong…

Posté en tant qu’invité par jc:

Pas besoin de se confondre avec l’auteur pour apprécier ou détester. J’ai lu entièrement le livre mais rarement j’ai été en osmose avec l’auteur. Pour autant j’ai trouvé originale sa façon de (se) raconter voire se livrer. Parfois touchant, parfois très loufoque. C’est un style bien à part, mais je pense qu’il a intérêt à évoluer / ne pas rester sur des premiers jets (a-t-il peaufiné, relu, corrigé? pas si sûr) s’il veut « durer » en littérature… ce qui n’est peut-être pas son but.

Posté en tant qu’invité par Fantomas:

je crois pas que ça soit son but ultime, sinon je pense qu’il s’y serait attelé plus tôt et plus souvent …

Posté en tant qu’invité par Mike Robe:

J’AI REUSSI …à le finir -Et moi non plus ,ça ne m’a pas emballé du tout ;le style est bizarre…ça manque un peu de clarté et de simplicité ;
ceci dit ,on arrive quand même (difficilement) à fermer les yeux sur les passages de philosophie (interieure ??) pour se concentrer sur quelques recits de courses plus interressants mais c’est dommage …Je déconseilles

Posté en tant qu’invité par jerem:

entièrement d’accord la dessus. Il y a des passages poétiques et autres dont on peut facilement faire abstraction.

Posté en tant qu’invité par VM:

Dis BC, si tu ne finis vraiment pas le bouquins, tu peux me le rendre…
:wink:

Posté en tant qu’invité par Alexandre Simon:

En lisant ton post une question me vient à l’esprit :
« Quel grand alpiniste n’a pas écrit de livres pour raconter ses exploits ? »

Ou autrement dit, en fait tous les grands alpinistes seraient alors des écrivains, à l’insu de leur plein gré ?

Posté en tant qu’invité par Olaf Grosbaf:

Je fais partie de ceux qui n’ont pas aimé ce bouquin. Délires mystiques interminables, philo à 2 balles, aucune once d’auto-dérision ou d’humour, style lourd de chez lourd… Je l’a quand même fini, dans le vain espoir de trouver un passage où j’allais crocher.
Même déception avec le bouquin de Moulin… A quand un grand alpiniste francophone qui sache manier la plume aussi bien que le piochon?
Olaf

PS: « Un an de cabane » d’Olaf Candau a aussi été une excellente surprise.

Posté en tant qu’invité par BC:

Salut VM;
Non, trop dur à finir; je n’ai plus cette patience… L’âge, peut-être?
Bon je te le rends mercredi prochain.

BC

Posté en tant qu’invité par Robert:

Bref, qu’il continue à grimper pas à ècrire. Je profite de la rubrique littéraire pour attirer l’attention des critiques sur le dernier Desmaison : Les forces de la montagne.
La page 212 suffit à faire tpmber un mythe. Comment un Editeur peut-il laisser un auteur se discréditer ainsi. Pour ceux qui n’ont pas encore lu, l’auteur et son complice dans l’Eiger font un bras d’honneur aux passagers du train à la station Eigerwand. C’est malin !
Par contre , que du bonheur avec Docter Vertical !

Posté en tant qu’invité par laurent:

je change un peu de sujet …dans son livre, la photo où l’on voit en tres gros plan le paquet de pâtes « Croix de Savoie » me laisse pantois !
Daudet parle éhique, purisme, les stations de ski c’est horrible, il veut une montagne absolument vierge … mais c’est pas tres cohérent avec la grosse machine PUBLICITE qui le suit partout !

Posté en tant qu’invité par jc:

Robert a écrit:

Pour ceux qui
n’ont pas encore lu, l’auteur et son complice dans l’Eiger font
un bras d’honneur aux passagers du train à la station
Eigerwand. C’est malin !

Tiens? Ca m’étonne de l’illustre René! Et pourquoi a-t-il fait ça? C’est expliqué? Je demande ça parce que ce type de geste ne ressemble pas vraiment à RD !

Posté en tant qu’invité par Robert:

Pas d’explication. A priori donc à classer dans le registre des gestes complétement con. Je pense que l’éditeur devrait mettre en garde l’auteur sur ce genre de confidence qui n’apporte pas grand chose au sujet. RD a pourtant pour copainl’éditeur. Etonnant. jc a écrit:

Robert a écrit:

Pour ceux qui
n’ont pas encore lu, l’auteur et son complice dans l’Eiger
font
un bras d’honneur aux passagers du train à la station
Eigerwand. C’est malin !

Tiens? Ca m’étonne de l’illustre René! Et pourquoi a-t-il fait
ça? C’est expliqué? Je demande ça parce que ce type de geste ne
ressemble pas vraiment à RD !