Questions à propos de la protection du faucon pélerin

A propos de la protection du faucon pèlerin, vu ce mardi 1er aout sur arte (donc pas tout a fait n’importe quoi comme info) que ce rapace choisissait de plus en plus les villes pour y vivre car il trouve des pigeons à bouffer! Il niche donc sur les corniches des immeubles etc etc …

Cela semble assez incompatible avec les position intégristes des ayatollahs de la protection des oiseaux qui à propos du faucon pèlerin demandent d’exclure les grimpeurs et toute activité outdoor de son environnement!
La question posée à la LPO ou la Frapna ou autre mouvement engagé dans la protection des oiseaux et la répression des loisirs outdoor, est donc: pourquoi cet animal se complet dans des villes bruyantes et surpeuplées (il parait que même la lumière la nuit lui plait, car il peut attaquer les oiseaux nocturnes), et par contre ne supporterait pas un grimpeur ou un parapentiste à quelques centaine de mètres?
(Je précise qu’une réponse du genre « ça permet à nos mouvements de protection d’exister par des actions médiatiques » n’est pas intellectuellement recevable :slight_smile: )

Dans la foulée toujours dans la rubrique protection des oiseaux … les journaux se font régulièrement l’écho d’actions genre baguer les oisillons dans leur nid etc (les mesurer, peser).
Ces inter action homme/animal ne seraient elles pas aussi dérangeantes, voire plus, que le passage d’un touriste à qq mètres du nid? Ou parce qu’elles sont réalisées par un membre d’un groupe de protection (qui se prétend donc « spécialiste ») elles échappent à toute critique?
(je précise que la réponse « ça justifie les subventions servant à payer les permanents des associations » n’est pas validante :slight_smile: )

je précise que l’émission informait que le faucon n’est pas venu s’installer dans les villes, car chassé de son environnement par les pratiquants outdoor sur les falaises, mais qu’il a suivit le pigeon qui trouve en ville des conditions de vie plus idéales question nourriture

L’idéal serait d’obliger les grimpeurs à apporter avec eux un pigeon de compagnie pour nourrir les faucons pélerin …

A mon avis, l’oiseau n’en a rien à fiche des humains qui vivent en contrebas : ce qui compte pour lui c’est que les humains - identifiés comme prédateurs - ne s’approchent pas de son nid.
Le nid de faucon sur une cathédrale ou une corniche d’immeuble verra ss doute moins de monde que celui qui a le malheur d’être sur une falaise d’escalade.

Mais bon, laisse moi deviner… ton but ne serait-il pas plus de râler contre les écolos que d’essayer de comprendre le faucon pélerin ?

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je n’ai pas posté ce texte pour faire un troll … c’est une façon de combattre les postures intégristes de certains protecteurs de la nature! Dans l’Ain quand nous terrassons une vire pour la rendre propre les faucons s e posent presque sur nos manches de pioche pour pouvoir mater tout ce que nous déterrons (je sais pas pour quelle raison … car il me semble que cet oiseaux ne bouffe pas d’insectes), donc certes je ne suis pas membre d ela LPO, la FRAPNA ou autre … mais la cohabitation rapaces/grimpeurs en toute bonne entente je connais, et c’est plutôt très positif, et très éloigné du catastrophisme des pro des associations (ah mais j’oublie toujours … ils en vivent … que suis je bête!). Donc ce texte est juste pour faire réfléchir et ne pas gober les arguments des protecteurs sans réfléchir! Que des rapaces soient à proteger je le sais … mais le faucon pèlerin … pourquoi pas le goeland!

le document montrait des nichées sur des corniches proches des fenêtres …
Mais sinon je suis OK que mon but est de critiquer les prises de positions intégristes d’une certaine écologie qui veut exclure l’humain du système … mais en gardant quand même le droit pour les initiés/salariés des associations d’aller dans les nids pour faire des comptages, et autres mesures genre poser des caméras etc

Les oiseaux qui se posent « près de toi » sont ils vraiment des faucons pélerins ? tu aurais une photo, sur le manche de pioche ?
Peut-être qu’ils se posent pour essayer de regagner leur nid, qu’ils décident d’abandonner définitivement suite aux travaux ?
En ville, les fenêtres près desquels seraient les nids (si c’est vrai…) s’ouvrent elles de temps en temps ? Si l’appart n’est pas occupé, le faucon n’en a pas grand chose à faire…

Et si on démarrait une réflexion sur les ayatollahs de l’équipement avec leur ego démesuré et leur obsession de spiter le moindre bout de rocher sans la moindre concertation… est ce que tu crois que ca pourrait être une bonne entrée en matière pour un débat serein ?
Tu ne crois pas que la forme de la question est importante pour la suite du débat ?

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n’est pas intellectuellement recevable

C’est toi Bruno qui dit ça?

Tu te répètes, Bruno, tu te répètes… je n’ose pas dire « tu radotes ». L’age peut-être ? M’enfin, on se marre bien, c’est l’essentiel !

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L’oiseau est peut-être plus curieux que craintif en ce qui le concerne mais aura un comportement tout autre pour ce qui est de son nid et de sa progéniture. Si un endroit est trop fréquenté, il n’y nichera plus, voir même il abandonnera son nid avec les oeufs ou les oisillons dedans, un comportement instinctif qui vise à optimiser la transmission des gènes : inutile de continuer à s’épuiser en couvant ou en chassant pour des oeufs ou des oisillons qui ont toutes les chances de se faire bouffer par un prédateur.
Par contre la distance joue. Je ne saurais pas dire à partir de quand c’est gênant mais mon avis « à quelques centaines de mètres » il n’y a aucun risque.

écoute ça et tu auras une vision de ce qui est pure croyance sur la base de l’émotion et affirmation sans preuves … parce que question protection des oiseaux c’est amen à tout et les aficionados répètent inlassablement le prêche sans démordre d’un mm sur leurs certitudes

c’était une image … mais il restait à max 20 mètres et c’était un pèlerin

Les opérations consistant à baguer ou mesurer peser les oisillons sont rarement effectuées par l’adhérent lambda ou le dirigeant d’une association lambda. Surtout quand c’est vraiment critique (ex espèce d’aigle particulièrement rare dans un site protégé). Dans ce type de cas, ce sont des personnes recrutées pour leur compétences de naturalistes qui s’en chargent (pour les cas que je connais, je peux te dire que ce ne sont pas les premiers venus) et il faut aussi que l’association qui les mandate ou les emploie ait l’autorisation de faire procéder à ses opérations
La encore, on retrouve la différence entre le militant écologiste adhérant d’une assoc et le professionnel (naturaliste, écologue, ) qui fait son boulot.

a noter que dans plein de coins ou les falaises sont interdites, le faucon n’est plus du tout en disparition…

Tu pourrais écrire qui … justifie les subventions payant son boulot !

La tu blasphèmes … les intégristes LPO qui infiltrent C2C vont hurler au scandale :joy:

La problématique est le dérangement au nid (ce sont des espèces qui ne tolèrent que très peu ce dérangement, il faut imaginer un cercle dans le lequel il est dérangé et si tu reste en dehors de ce cercle/sphère/zone c’est ok pour la bête), c’est donc entendante pour l’escalade, mais pas vraiment pour du VTT ou assimilé alors qu’il niche en pleine falaise.

Certe, mais l’espèce est toujours protégée. Elle l’est à un certain niveau (départemental, régional, national, etc.)

Je fréquente un spot de sabot de vénus qui est assez impressionnant et quand tu es dedans, tu te demandes pourquoi l’espèce est protégée, mais en fait ailleurs il n’y en pas ou presque …

Dans une mégalopole … aucun dérangement … pas de bruit ni de présence humaine ! On est en droit aussi de penser que cette théorie du dérangement est une exagération véhiculée par les protecteurs pour argumenter les exclusions ! Pas totalement sans base réelle mais juste exagérée … comme la demande de desequipement du site des concluses dans le Gard, avec un argument … imparable « nidification possible bien que n’ayant jamais existé » !
Le fanatisme est souvent sous tendu de raisonnement sans réels fondement … une hypothèse comme une autre!

Le fanatisme n’est peut-être pas du côté où tu crois…
Tu raisonnes pour le faucon avec TES critères, d’une manière anthropomorphique.

Le faucon cherche un endroit où il a de quoi bouffer à proximité, et où il peut mettre son nid sans être emm.dé par ce qu’il identifie comme prédateur potentiel.
Le bruit n’est pas un prédateur.
La lumière non plus. Ce sont des choses régulières, il s’en fiche, il s’habitue.
Une grosse bête - un être humain - qui s’approche en est un.