Question pratique sur le Kirghystan

C’est juste que ce serait vraiment du délire, le vahlala (orthographe imprécise) du montagnard !
j’en rêve !
Henri

Et moi dont!

C’est toujours bon de rêver! :slight_smile:

Sur ce site on peux voir le déplacement de ces félins en Mongolie (http://www.snowleopard.org/time-flies-cats-grow-up), mais il y a aussi le même projet au Kirghizistan.

Ben moi ce genre de bestiole je n’ai vraiment pas envie d’en croiser, les ours au Canada presque tous les jours ou toutes ces histoires de cougars… m’avaient bien gonflé!

En fait je demandais pour les contrôles effectué par des russes car au Tadjikistan, tout aussi indépendant et voisin, les autorités ont fait appel à la fed. de Russie pour surveiller/garder les frontières.
Après oui il n’y a pas eu une longue guerre civile au Kirghizstan, et il n’y pas de contact avec l’Afghanistan.

merci, merci,
toutes ces infos sont super utiles
je ne sais pas encore si je partirai cette année ou l’an prochain, mais c’est sûr, je vais y aller (et amener ma petite famille) pour un long trek dans le Tian Shan

Bonjour tout le monde, et bonjour Olivier31

concernant les conditions d’un trek, et notamment sur la question sanitaire. Certains endroits du centre de la Kirghizie n’ont pas vraiment une eau particulièrement potable. Ou disons que certains organisateurs de trek (notamment à cheval), ne prennent pas bien en compte les conditions d’hygiène élémentaire. Là encore mon propos n’est pas d’être particulièrement psycho sur la question de la propreté.

En ce moment ca devient à la mode de se rendre en trek à cheval dans le centre de la kirghizie, notamment autour du lac Song Kol. Il faut savoir un certain nombres de choses :

  • tout d’abord qu’il y a des actions de développement spécifique dans les régions d’élevage pour la gestion des ressources en eau, car paradoxalement la ressource est limité dans ces zones de moyenne montagne, et les pratiques de l’élevage font que les points d’eau ne sont pas totalement salubre. Dans le centre de la kirghizie ce sont des larges dépressions inter-montagne, formant comme des plateaux à l’altitude de 2000 à 3000 m. Les montagnes ne sont pas très haute (dépassant à peine 4000) avec un système glaciaire assez faible. Les reliefs ne recoivent qu’une quantité limités de précipitation dans toute l’année, contrairement au relief plus haut, situé plus à l’est.
  • pour avoir discuté avec des randonneurs de retour des treks dans l’avion, ils ont souvent témoigné du laisser aller sur les conditions d’hygiène aimentaire de l’équipe de cuisine. Leur voyage s’est passé de ce point de vue plutot passablement. Alors qu’évidemment la beauté des paysages était au rendez-vous
  • il n’en est évidemment pas de même au pied des grands massif montagne, comme l’Ala-Too kirghize, le Terskey Ala-Too et tous les massif directement au sud ou à l’est. Là une fois que l’on est bien en amont dans les vallées, au pied des glaciers l’eau est parfaite et directement consommable. Il faut juste repérer où le bétail se situe dans les environs. Mais ce sont les mêmes précautions que dans les alpes, à ce niveau là
  • pour le Pamir, le camp du Pic Lénine, n’est pas très salubre, en effet la ressource en eau directement consommable est plus limité dans la prairie et la surpopulation des alpinistes (surtout) et des éleveurs (moindre) est flagrante surtout en aout. Les organisations filtre systématiquement l’eau mais il y aurait bien besoin de mieux gérer cette ressource sur place. Par contre au niveau du camp de base avancé, les nombreuses bédiaires sur le glacier offre une garantie parfaite
  • je me rappelle avoir bu sans problème l’eau sur glacier de l’Engilchek, en teneur importante en alluvions, mais qui ne posait pas de problème, car dans cette immensité minérale, la présence organique était évidemment faible

Donc attention pour la petite famille, le pays est loin d’être ok pour les enfants à priori. Je dirais que le lieu idéal serait par exemple au bord du lac Issyk-Kul, avec ambiance plage à 30°, eau salée à 22°, rive sud au pied du Terskey Ala-Too, avec des rando dans la journée vers les vallées de Terekti, Jety-Oguz, Altyn-Arashan. Toutes des vallées vertes et très alpines avec beau sommet à plus de 5000 m en toile de fond (cotation AD, AD+) quelques PD à 4700 comme le Pic Albatros, Pic Palatka. Une location de vacances chez l’habitant devrais pouvoir se trouver auprès par exemple du CBT (Community Based Tourism) association très efficace. Par contre l’habitat en Yourte n’est pas un habitat permanent toute l’année. En kirghizie c’est principalement lié à l’élevage dans la saison de fin de printemps, d’été et début d’automne. Après on remballe le tout pour passer l’hiver dans des maisons chaudes en dur !

Henri

Merci pour tous ces conseils.
Je ne suis pas trop inquiet pour l’eau : j’ai l’habitude de traiter à l’hydroclonazone, et ça m’a toujours bien réussi (j’ai même pu constater l’efficacité du traitement, au Mexique, alors que l’un des membres d’une sortie rando n’avait pas souhaiter attendre que le traitement fasse effet -> il a beaucoup regretté le lendemain !).
Peut être que l’hydroclonazone ne tue pas les virus (genre hépatite A), mais elle nettoie bien toutes les bactéries.
Nous avons déjà voyagé en Afrique, donc on est assez habitués à prendre des précautions de ce genre.

Une toute dernière question : quel est le risque de tomber sur des zones crevassées en longeant le glacier d’Engilchek ?
Sur le parcours classique vers le camp de base du Khan Tengri, j’ai vu plusieurs glaciers latéraux assez gros à traverser.
Sont-ils totalement en glace ? Peut-on vraiment se passser de l’équipement piolet-crampons-corde ?
Pour la traversée du glacier principal vers la Tyuz pass, je me doute que ça doit être un peu plus engagé.
Surtout avec ce grand lac glaciaire au dessus, c’est plutôt inquiétant.

Concernant la remontée du glacier de l’Engilchek

la remontée se fait communément par les porteurs kirghizes sur la rive gauche. Elle présente trois étapes

  • la première courte mais importante c’est l’arrivée sur le front de glace, et la montée vers la moraine latérale 60 mètres au dessus du niveau du glacier
  • parcours de la moraine latérale jusqu’a une clairière à la jonction entre les branches sud et nord
  • prendre pied sur le glacier et remontée strictement la moraine centrale

La première étape dépend des années car le front glaciaire bouge et les vallons intérieures sont mouvant : en 2010 un petit vallon rentrait d’un kilomètre à l’intérieur du glacier sur son coté gauche (sens de l’aval, soit rive gauche), puis se terminait par un vérrou d’une trentaine de mètre un peu plus raide avec quelques pentes d’éboulis raide sur le bord et des zones d’effondrement poussièreux. Ces derniers permettaient de prendre pied sur une moraine au niveau du plat du glacier, en suivant une centaine de mètre on trouvait des pentes, plus ou moins raides qui permettait de remontée sur la plus vielles moraines latérales, 100 m plus haut, où existe un chemin « un peu » balisé de cairn. Tu y trouveras par ci, par là des cranes de bouquetins, des squelettes, il y a un peu de végétation

La deuxième étape suit ce chemin pendant disons si tu marches bien un jour et demi, on ne traverse aucun glacier latéral, on suit se chemin, « parfois un peu éphémères », à chaque vallée latérale, tu montes et tu descend, avec un petit gué en général sans trop de problème. Puis tu atteint une zone bien verte, avec de la belle herbe en vue de la jonction des branches nord et sud, là c’est idéal pour camper, il y a un station permanente de surveillance du lac Merzbacher, les gars y sont accueillant, encore plus si tu as un gros sac à dos, parce qu’ils savent que la traversée c’est pas de la tarte

La troisième étape repart vers l’est où après un court chemin de 1 kilomètre rejoint le glacier en contrebas à l’entrée de la branche sud. Par ci, par ci il y a un peu de glace afffleurante. Cette glace provient des glaciers latéraux en amont qui se courbe et qui charrie donc moins de caillou. En fait ces glaces sont tentantes car elle sont plutôt plates et l’on y marche à l’aise, mais c’est en fait un « piège », car quand on les aborde et les remonte, elles se courbent imperceptiblement vers les glaciers latéraux qui leur donne naissance, et dans ce cas à chaque fois je me suis fait avoir, en devant traverser le glacier latérale qui en général est plus tourmenté, avec des torrents plus ou moins impétueux, des pentes de glace qui font parfois 70 mètres de haut. Bref ca devient très galère. Donc il vaut mieux éviter les zones de glaces affleurantes car elles sont trompeuses, elles peuvent même déboucher sur des a-pic de grosses crevasses arrondi impossible à passer. Il faut rester strictement sur la moraine centrale du glacier, celle qui possèdent le plus de charriage. C’est une succession de montagnes russes poussiereuses sur 35 km. Tu verras un ou deux porteurs une fois par jour, mais comme le glacier est très actif, il y a n’y aucune trace de sente, ni de cairn qui tiennent debout. Tu restes juste à égale distance des deux bords vertigineux de la vallée, en gros 1 km d’un coté et de l’autre.

  • Pour trouver le camp de base de l’Engilchek sud : il est situé au pied des contreforts rive droite à l’entrée du glacier svezdochka (le grand glacier qui descend de la face nord du Pobeda). Lorsque tu te trouves sur la moraine centrale, dèja cinq kilomètre avant le glacier svezdochka, elle fait un grand arc de cercle. En fait elle épouse la formidable poussée du glacier Svezdochka sur l’Engilchek sud. Donc à ce qu’il semble on serait tentait de couper pour aller directement rejoindre le camp de base. Et ce faisant on traverse les premiers champs de glace translucide du svezdochka. La encore c’est une erreur, car des champs de glace paraissent plat mais en réalité c’est un véritable dédale de ruisseaux glaciaires, de petites vallées tortueuses, de lacs couleur émeraude, certes sublimes, mais sacrément difficile à traverser. Il vaut mieux éviter ce secteur en restant justement sur la moraine centrale qui va s’incurver et s’affiner entre des champs de glaces affleurantes et tu tombes pile poil sur le camp de base.

  • et cerise sur le gateaux, le camp est tout proche des jolies vallées glaciaires du Svezdochka, ca vaut le coup en prenant crampons et piolets d’y faire un tour cette fois en équipement léger. Il y a des superbes photos à faire !

En restant sur la moraine centrale, il n’y a aucun risque de crevasse jusqu’au camp de base de l’Engilchek sud, et ca se remontent en tennis, si tu n’as pas peur de salir tes tennis. Si tu connais bien le chemin, tu parviendras à éviter les pièges et à te passer des crampons et de la corde. Mais si tu l’abordes pour la première fois, il vaut s’en munir, pour sortir quelquuns d’une mauvaise passe.

Franchement par le col de Tuz, j’ai pas d’info, mais ca doit se faire j’imagine, car la plupart des torrents glaciaires sont peut-être encore souterrains à cet endroit. Il faut voir que se glacier est une énorme zone de charriage, il ne se libère des roches qu’à partir de 50 kilomètre en amont de son embouchure, c’est à dire à l’emplacement du camp de base, jonction des deux glacier Engilchek, Svezdochka.

Le lac Merzbacher, se vide par au dessous du glacier, les énormes masses d’eau sont souterraines et jaillisent uniquement à partir du fronr glaciaire. Il n’y a pas formation de coulées au dessus de la surface du glacier. Donc au niveau du col de Tuz il n’y a déjà plus de risque on est en amont.

Henri

Par contre l’endroit n’est pas vraiment indiqué pour un trek en famille. Dès qu’on a quitté Jyrgaland ca devient vite un no man’s land. A partir d’Echkilitash, y a pu personne, sans parler de l’Engilchek au col de Tuz. Là tu peux crever tranquillement sans que personne ne s’en apercoivent !
On est pas au Népal, y a vraiment pas surpopulation ! c’est désertique.

Henri

[quote=« LTE, id: 1465859, post:28, topic:129032 »]Par contre l’endroit n’est pas vraiment indiqué pour un trek en famille. Dès qu’on a quitté Jyrgaland ca devient vite un no man’s land. A partir d’Echkilitash, y a pu personne, sans parler de l’Engilchek au col de Tuz. Là tu peux crever tranquillement sans que personne ne s’en apercoivent !
On est pas au Népal, y a vraiment pas surpopulation ! c’est désertique.

Henri[/quote]

Merci pour toutes ces infos.
En fait, le fiston est bien grand maintenant (17 ans) et on a tous les trois une longue expérience de montagne, y compris de raids en autonomie totale.
Bon, j’avoue quand même que ce très gros glacier m’inquiète (mais il est aussi très attirant).

Ben moi justement sachant qu’il est recouvert de caillasse sur 50 bornes il me déçoit un peu! faut regarder les parois autour plutot alors!
Pas de crevasse jusqu’au camp de base? aubaine!

En fait c’est la rivière à passer et le prix pour aller vers le front du glacier moi qui m’enmête, après c’est de la marche plus ou moins éprouvante avec un sac de moins en moins lourd jour après jour…

En ce qui concerne le trek en partant de Djyrgaland, il faut que tu comptes au moins 10 jours d’autonomie totale, avec une équipement pour le froid qui peut être sensible vers 4000. Il faut bien compter en toute saison sur de la neige. Il est vrai que ce trek est parfois proposé par les agences. Mais j’imagine qu’ils organisent un ravitaillement au col d’Echkilitash (3ème jour de trek), accessible en 4x4 depuis la route du col de Chon-Ashuu et la remontée du Sary-Djaz. Il y a aussi pas mal de parties de chasse qui sont organisés dans le secteur (bouquetins, argalis). Mais souvent le trek s’arête à la station Merzbacher pour aller voir le lac du même nom.

Pour remontée la totalité du glacier c’est bien plus envisageable de partir soit de Maida-Adyr ou d’At-Jailoo auquel cas, il te faut te rendre en 4x4 jusqu’à ces deux lieux. Puis démarrer la rando. De là il te faut 5 jours pour remonter jusqu’au camp de base. Ce trek est régulièrement proposé, et à vrai dire c’est la partie la plus interessante, car entre Djyrgaland et le col de Tuz les montagnes ne sont pas très impressionnante et le panorama est un peut bouché par les lignes de crêtes. Autant rentrer dans le vif du sujet en remontant la vallée, c’est suffisamment bluffant. Mais c’est juste mon point de vue.

Par contre si tu as un objectif pour renseigner des sommets de trek/alpinisme au dessus de 4000 dans la région du Sarydjaz, alors c’est un objecif en soi avec certainement des sommets vierges à faire. En dessous de 5000, les alpinistes ont délaissé complètement la crête du SaryDjaz.

Henri

Henri

Bonne nouvelle pour les cartes topographiques. L’ancien site les diffusant poehali.org ayant revendu ses droits à Mapstore.com, les cartes militaires sovietiques étaient devenues payantes. Voici un site ui les diffusent encore gratuitement avec un jeu relativement important sur plein dans d’endroit dans le monde, des cartes au 100 000 ème et 50 000 :

http://loadmap.net/en le site s’intitule comme son objet l’indique « map of the world ».

Indication sur la lecture des cartes :

  • la toponymie est renseignée par une instruction militaire américaine TM 30-548 datée de Juin 1958 « Soviet Topographic Map Symbol » (ambiance guerre froide), utile pour comprendre le système topographique et la numérotation des cartes
  • pour info sur les altitudes, et notamment la détermination d’après les courbes de niveau : sur les cartes au 100 000ème, une courbe de niveau tous les 40 mètres, pour celle au 50 000 ème tous les 20 mètres
  • secteur Kyrgystan : Bassin de l’engilchek sud/nord dans le Tian-Shan Central au 50 000 ème : http://loadmap.net/en/m16092
    vous vous rendrez compte de la masse glaciaire !!!
  • pour la police des caratères cyriliques, certain caractères correspondent à l’écriture manuscrite (un peu comme nous avec le cursif latin) il faut donc se procurer un alphabet cyrilique présentant les diverses façon d’écrire les lettres
  • je me suis servi de la carte au 100 000ème du Fuji-San pour le grimper
  • plein d’expé les utilisent notamment au Ladakh car ce sont les seuls facilement disponible et relativement exploitable
  • elles ont encore le mérite d’être gratuite
    -elles datent pour la plupart des années 80

Henri

Il y a ce site pour les cartes topographiques du monde entier (et avec plusieurs fonds de cartess), avec une documentation sur les cartes militaires soviétiques.
http://www.topomapper.com/

Par exemple :
http://www.topomapper.com/?zoom=12&lat=42.41804&lon=76.19763&layers=B0000000000F

Même si on n’est loin de ‹ nos › très belles top25 elles sont quand même chan-mé ces cartes!

Bonjour stephfb

je ne connaissais pas ce site, et donc je viens d’y faire un tour. Et je connais le principe. C’est un peu comme Topozone (http://www.topozone.com/), qui met en consultation le fond de carte de USGS (United states geological survey) ou encore celui de l’IGN. Tu peux consulter en ligne les cartes mais pas les télécharger entièrement, et les imprimer avec un logiciel comme par exemple PosteRazor (http://posterazor.sourceforge.net/), qui permet de découper en format A4, n’importe quelle image haute résolution, avec des zones de recoupement puis après tu fais ton assemblage avec du scotch (si si ca marche).

A la base je suis également informaticien et il m’est arrivé de pomper automatiquement (un aspirateur de site web fait maison en Visual Basic qui se cale sur les coordonnées topographiques américaine, et reconstitution de la carte par damier) les sites comme topozone.com pour reconstituer les cartes. C’est amusant mais lassant un peu à la longue. Ceci dit j’ai gravé comme ca des pans entiers du colorado, nouveau mexique, etc …(sangre de cristo, j’adore ce nom de montagne!)

D’ailleurs les images que tu peux télécharger sur http://www.topomapper.com/ ne sont que des toutes petites sections, fait le test tu verras.

Ceci dit c’est bien le même jeu de cartes. Il est également annoncés que les cartes sont disponibles sur Androïd. Ca je le savais mais de là à l’avoir testé c’est à voir.

Du coup je reviens sur ce site http://loadmap.net/en qui semble avec celui de map.vlasenko.net (mais celui là est en cyrilique) être le seul qui diffuse gratuitement (en libre téléchargement, par cartes numérisés entières en format gif) les fonds de cartes de l’armée soviétique au format :

  • 50 000ème (surtout caucase, Pamir, Tian-Shan central, Le Beluhska sur l’Altai, les iles Kouriles, pour ceux que ca interesse en dehors des japonais qui n’y sont pas actuellement les bienvenus, les balkans)
  • au 100 000 ème le jeu est plus étendues sur l’Eurasie
  • au 200 000 ème
  • au 500 000 ème
  • au 1 000 0000 nième

voili

Henri

[quote=« LTE, id: 1473561, post:35, topic:129032 »][/quote]

Bonjour,
merci pour les précisions.

Posté en tant qu’invité par sr:

Hello, beaucoup de précieuses informations …

Questions : est-il possible de passer du Tadjikistan au Kirghizistan, puis du Kirghizistan rejoindre la Chine ?? :smiley:

Steph

Bonjour

les infos que l’on peut tenir sont tout simplement du Lonely Planet (version papier). Il te faut déjà prévoir à priori tous les papiers (visa et autres) depuis la France. Ca tombe bien le Tadjikistan a une réprésentation à Paris, tout comme la chine évidemment. Ce qui peut simplifier les choses. Avec tes papiers en règle je pense que tu peux passer sans problème les frontières. D’autant (toujours d’après le Lonely Planet) que le passage de la Kirghizie vers la Chine semble plus simple par le col d’Irkhestam (vallée d’Alay) que par le col du Torugart (région de Naryn). Il y a des bus public qui parte une fois par jour de Kashgar vers Sary-Tash (vallée d’Alay) et la route est devenu un gros axe de circulation des transporteurs internationaux chinois et autres vers l’Iran et la Turquie. Les routes ont été refaites à neuf par des entreprises chinoise aussi bien le Tadjikistan qu’en Kirghizie, direction Osh et la vallée du Ferghana.

Pour le passage Tadjikistan-Kirghizie regarde déjà la carte et l’endroit où tu souhaite passé. Il n’y a en pratique que quelques point de passage, soit à l’Est de la vallée d’Alay, plus direct depuis Douchambé, ou par le col de Kyzyl-Art (depuis le Pamir central et le Gorno Badakhshan).

Ce qui est encore le plus simple c’est d’envoyer un mail précis de tes interrogations au réprésentations diplomatiques du Tadjikistan (plutôt en anglais) et de la Chine sur Paris, pour préparer tous tes papiers à l’avance. Regarde également le site du ministère des affaires étrangères francais, sur la situation dans la zone :

  • l’an dernier il y a eu des troubles au Gorno Badakhshan
  • les troubles sont récurrent et régulier entre Chinois et Ouighours, au XinJiang et des cas d’hostilités ont été rapportée envers les touristes européens. Je ne saurais trop que te conseiller la prudence dans tous ces zones chinoises frontalières. Peut-être un peu moins sensibles dans les préfectures chinoises à dominantes de population Kirghize ou Tadjike (préfecture de Kyzyl-Suu ou de Tashkurgan)

Va faire un tour sur le forum de Lonely Planet

Pour le reste de tout cela il ne s’agit pas vraiment de considération de montagne

Henri

Bonjour à tous. Tout d’abord un grand merci à Henri pour toutes ses infos sur le Kirghizstan. Je pars dans quelques semaines et j’ai encore questions diverses, en relation ou non avec la montagne :

  • après avoir contacté sans succès plusieurs banques et bureaux de change, je pense qu’il va m’être difficile de faire changer des euros en soms avant le départ (à moins que quelqu’un n’ait un bon plan sur la région lyonnaise). Je pense donc partir avec uniquement des euros en poche, et changer sur place (en partie à l’aéroport, en partie dans le centre de Bishkek pour profiter d’un meilleur taux). Par contre, peut-on payer le visa d’entrée en euros ? ou faut-il des dollars, ou des soms ?

  • quels vêtements recommandez-vous pour de la rando en journée, vers les 3000 mètres d’altitude (uniquement rando, pas de glacier) ? Nous allons probablement nous balader dans les montages près de Karakol et près du lac Song-Kol. Je pensais partir sur la même base que mon équipement dans les Alpes, à savoir T-shirt, micropolaire, pantalon léger, veste de pluie, et petit pull mérinos en stock en cas de gros froid (je le mets rarement pendant la marche). Par expérience, je sais que ça me suffit pour marcher jusqu’à 0 degrés. S’il fait plus froid le soir de toute manière je me glisserai dans mon duvet (un bon -5°C confort). Je me pose la question d’emmener en plus une petite doudoune en cas de gros froid, serait-ce vraiment utile ? Sachant que nous allons faire moitié road trip / moitié rando, je n’ai pas vraiment envie de me trimballer la doudoune pendant 3 semaines si elle ne me sert que pour 1 soir…

  • vous avez parlé du traitement de l’eau, un filtre est-il utile ? A priori je pensais emmener juste des micropurs fortes, et faire attention à prélever de toute manière de l’eau suffisamment claire.

Merci d’avance ! :cool:

salut Basi,

si tu dors sous tente et envisages de passer des soirées et des nuits aux environs de 3000m je te conseillerai de prendre la doudoune. les vêtements dont tu parles me paraissent un peu légers…

j’y étais l’an dernier, rando entre 2000 et 4000m et nuits sous tente jusque vers 3300m (magnifique souvenir mais orage, vent, humidité, givre dans la tente le matin… glagla…) pays très venteux et mois d’août 2013 très humide (plutôt exceptionnel paraît-il).

perso je suis pas trop frileuse mais le soir avec la fatigue et le vent j’étais contente d’avoir ma doudoune + collant merinos pour mettre sous le pantalon léger au moment de la popote.

après si tu cuisines en étant dans le sac de couchage ou si t’as la jeep à proximité c’est pas pareil :wink:

pour info les citoyens UE n’ont plus besoin de visa pour un court séjour touristique (mais je connais pas ta nationalité)