ça te permet en cas de « petite » merdouille, de réussir à finir ta course sans bivouaquer et sans hélitreuillage!
En cas de « grosse » merdouille, ben ça change pas grand chose…
Question d'horaires?
j’irai plus loin en abordant un coté psycho de la chose: encas de merdouille, le fait d’avoir du temps de jour et de la lumière pour continuer ta course est un gage de stress en moins…
tu peux toujours grimper ou évoluer de nuit, mais tu es considérablement ralentis dans ta progression et tes choix d’itinéraires sont conditionnés pas la puissance( voire l’autonomie) de ta frontale… ça rajoute un stress en plus dans ta prise de décision…
pour en avoir discuté avec un gars qui avait fait de grosses courses bien longues ( >20h, du genre grand pilier d’angle et sortie au mont blanc etc…) après réflexion, il lui semblais bien plus logique de démarrer la course (en fonction des possibilités bien sur) quasiment la veille (départ vers 20/22h) pour pouvoir finir la course de jour… tu sais que plus le temps avance, plus tu vas aller vers le jour et la lumière, et non l’inverse…
on sait tous que le coté psy joue un rôle prépondérant en montagne, quand le tête va bien tout vas bien, et inversement…
c’est je crois une bonne raison pour ne pas se rajouter un coup de moins bien par négligence…
à chacun de trouver l’équilibre en fonction de la course et de ses possibilités perso, autant techniques que psychologiques …
Posté en tant qu’invité par Moine:
Un autre poncif.
Ce type de question générale n’a aucun sens. Il faut préciser la course, les personnes, la période de l’année, la météo, les conditions du terrains etc
C’est quoi partir tôt ? Certaines courses se démarrent très bien à 10h du matin au mois de février après la 1er benne. D’autres courses se débutent la veille au soir.
:lol: :lol:
C’est vrai que c’est très innocent de porter un jugement sur la pratique de vingt personnes. Je te cite « au moins 12 personnes …deux ou trois cordées aux Suisses » etc.
S’il s’agit réellement et simplement d’avoir un point de vue sur un horaire pour réaliser une course, il est plus judicieux de faire une demande précise en indiquant les différents paramètres cités au-dessus.
Est ce une raison pour lancer des poncifs sur 20 personnes alors que tu ne connais pas la situation et le contexte des petits points que tu voyais au loin.
Au lieu de poser des questions sur les horaires des autres, tu devrais te demander pourquoi tu n’as pas réussi à prendre la première benne.
Posté en tant qu’invité par tiery:
[quote=« Moine, id: 1014871, post:23, topic:98566 »]Un autre poncif.
Ce type de question générale n’a aucun sens. Il faut préciser la course, les personnes, la période de l’année, la météo, les conditions du terrains etc
C’est quoi partir tôt ? Certaines courses se démarrent très bien à 10h du matin au mois de février après la 1er benne. D’autres courses se débutent la veille au soir.
Au lieu de poser des questions sur les horaires des autres, tu devrais te demander pourquoi tu n’as pas réussi à prendre la première benne.[/quote]
J’ai l’impression que tu vas nous en apprendre un paquet…toi t’es pas une quiche!
:lol: :lol: :lol:
ben… vu que ça n’a pas vraiment l’air d’être son problème, je vois pas pourquoi il se demanderait une telle chose…
Je ne savais pas qu’on n’avait pas le droit de poser des questions.
On dirai que « moine » se prend pour le souverain poncif!
A mon avis, vu le ton employé, tu ferais bien de rentrer dans les ordres.
Mais attention à bien prendre garde à ce qui pourrait venir de derrière toi.
Pour une fois que les questions, innocentes certe, ne sont pas trop idiotes sur ce forum;
mais la statistique est respectée; ça part en vrille au bout de 10 réponses…
Posté en tant qu’invité par Moine:
[quote=« ptetbenquoui, id: 1014894, post:26, topic:98566 »]Moine a écrit :
tu devrais te demander pourquoi tu n'as pas réussi à prendre la première benne.
ben… vu que ça n’a pas vraiment l’air d’être son problème, je vois pas pourquoi il se demanderait une telle chose…[/quote]
Pour reprendre les propres termes de Pandalex désignant des personnes qu’il ne connaît pas et voit au loin, il semblerait tout de même qu’il était à l’arrach sur quelque chose d’aussi simple que l’horaire de la benne et la gestion de l’affluence.
A remettre dans le contexte de ces critiques de l’horaire et la foule des autres.
Tetof, t’es vraiment super lourd !! pourquoi pourrir cette discussion ?? je crois pas être le seul à te le dire, non ?
surtout que je vois toujours pas de contradiction sur tes 2 citations. il avait peut être amplement conscience des limites de son timing (la preuve, c’était qu’une option et il y a renoncé). je comprend vraiment pas ton raisonnement !!!
pourquoi le fait de s’être dit « tient, si ça se trouve, on pourrait faire le chevalier à 10h » empêcherait de se poser des questions sur les autres cordées aperçues ? l’idée était peut être qu’il serait faisable si il était arrivé plus tôt, si le temps était couvert, etc, etc…
et je vois pas pourquoi si ne fait pas un couloir éventuellement envisagé, on pourrait pas se poser des questions sur ce qu’on fait les autres ?
ne serait-ce que pour comprendre pourquoi, avec les mêmes conditions, les autres ont fait des choix différents des siens ?
franchement, t’es vraiment lourd quand tu t’es foutu un truc en tête !
Moine :
Tu m’as l’air très préoccupé par mon « but » de samedi… Je te remercie de t’inquiéter, ça a été une période difficile de ma vie, mais mes poignets cicatrisent et on ne voit presque plus la trace de la corde sur mon coup.
Mis à part ça, tu apportes des éléments au débat : ça dépend de « la course, les personnes, la période de l’année, la météo, les conditions du terrains etc », et de la situation et du contexte de chaque cordée. Tu me cites aussi l’aiguille du Moine comme itinéraire possible de descente, ce à quoi j’avais pensé (mais merci quand même !). Ceci dit, cette descente est réputée sacrément longue et fastidieuse. Personnellement, si je me fais prendre par la nuit à mi descente sur l’arête du Moine après avoir mangé un Couturier à midi, je ne me dirai pas « quelle belle sortie c’que c’est chouette la montagne », mais plutôt : « je suis une belle merde, qu’est ce que je fous là ?! ». Je serai donc ma propre quiche (pour éclairer ton symbolisme culinaire d’un jour nouveau).
Je ne suis pas innocent à ce point et j’avais bien quelques éléments de réponse avant de lancer ce sujet. Mais il faut bien dire que quand t’es posé côté refuge d’argentière et que tu vois sur des grandes voies majeurs du massif (de gauche à droite : les Suisses, le Lagarde, la Ginat, col de l’aiguille verte, et le Couturier) à midi bien passé, des cordées qui ne sont pas au tiers de la voie, tu remets en doute tes petits acquis. Je respecte beaucoup et admire naïvement les gens qui se lancent dans ces itinéraires, c’est pourquoi (relis bien mon premier post) je ne me permets pas de juger à l’emporte pièce mais me questionne sur une pratique sur laquelle j’ai encore beaucoup à apprendre.
Voilà.
(Sinon, mets ton mail, on pourra évoquer plus personnellement les points que tu soulèves et qui ne semblent pas préoccuper les autres…)
Posté en tant qu’invité par Moine:
Il est préférable de se poser des questions sur ces propres choix que d’énumérer des poncifs sur 20 personnes qu’on a juste vue au loin.
Est ce qu’on connait le contexte précis des décisions de ces 20 personnes ? Non.
Ca m’est déjà arriver de prendre la décision de redescendre d’un refuge afin de ne pas partager mon lendemain avec 10 cordées allant se battre dans la même voie (neige/glace/mixte). Est-ce que mon choix est un élément suffisant pour juger de la décision des 10 autres cordées ? Je ne le pense pas, même s’il y a eut un accident le surlendemain à cause du nombre trop important de personne dans l’itinéraire.
Pandalex connait 10 fois moins le contexte précis des petits points qu’il a vue au loin.
Pourquoi n’ai-je pas tout simplement formulé le sujet comme ça… Merci 
Posté en tant qu’invité par Moine:
Ah, tu devrais te relire :
Tout simplement parce que tu ne connais ni le contexte des décisions de ces 20 personnes, ni les conditions du terrain au moment où ils y étaient, Tu n’es pas allé dans ces itinéraires.
=> Tes décisions sont basées sur ton propre contexte. A moins de connaitre précisément celui des 20 personnes, je ne vois pas comment tu pourrais établir une quelconque comparaison.
Je n’étais pas sur Chamonix. Mais, étant donné que la prévi météo du dimanche était moins bonne que celle de samedi, cela ne me semble pas totalement ridicule d’envisager de sortir un itinéraire sur samedi au lieu d’y aller dimanche. C’est une hypothèse comme une autre. A moins de discuter précisément avec ces 20 personnes, il est difficile d’avoir un point de vue pertinent sur les choix de ces 20 personnes.
Posté en tant qu’invité par tiery:
reformulons alors la question:
l’evolution de la pratique de l’alpinisme fait tomber quelques règles « fondammentales »,comme les horaires de courses, est-ce une prise de risque plus importante ou pas ?
Evidemment çà depend …du vent ,la force du canon etc
Et ce qui est lié, la sur-fréquentation d’itinéraires à la mode et ceci notamment dans le massif du mont-blanc. Mais aussi en cascade de glace à Céillac par exemple.
Ce sont en général des facteurs d’aggravation du risque pris. Chacun est libre de choisir les risques qu’il prend me direz vous! OK mais ce sur quoi je m’interroge c’est sur le niveau de conscience du risque pris. Et ce que j’ai pu constaté c’est que beaucoup on tendance à suivre en ce disant plus ou moins ‹ si les autres le fond c’est que ça doit le faire › et en effet ça passe souvent, mais en répétant cette prise de risque supplémentaire sur le long terme la probabilité d’accident deviens très forte…
Bon allez arrete ton char …
Il est clair que l’on ne peut pas generaliser et qu’il n’est pas exclu que parmis les 20 certains etaient tres fort/rapide et savaient exactement ce qu’ils faisaient. Ceci dit si l’alpiniste moyen avait les capacites de Steck cela se saurait … Il y a fort a parier que la pluspart de ces 20 personnes etaient trop tard compte tenu de leurs capacites (techniques, physiques et de jugement).
je l’ai relu. il y avait des points d’interrogation, de la nuance… le seul qui parle a coup de hache dans cette discussion, une fois de plus, c’est Moine/tetof !!!
Je ne comprend pas pourquoi avoir renoncé à faire le couloir Chevalier interdit le fait de parler des horaires des autres cordées aperçues le même jour ?
Pourquoi ne pas voir le contexte donné par l’auteur du sujet comme une « mise en situation », appelant un débat plus large sur le sujet ?
j’ai l’impression que tout le monde l’avait compris ainsi, et que là, parce que ça te plait pas ou que tu veux tout prendre au premier degré, tu pourris la discussion de tout le monde.
Moine, tu sers à rien… comme ma réponse.
Ben… euh…
En fait, j’allais un peu répondre comme Moine, quoiqu’en termes mieux choisis et de façon moins sarcastique. Avec urbanité, quoi, entre gens de bonne compagnie. Pédagogiquement, mais sans pédanterie ni prétention.
Mais là, j’ose plus…
Je crains de me faire poncifier.