salut je debute en artif et j’aurai aimé qu’on m’eclair sur un point:
comment est ce que le second de cordée doit progressé dans un gros surplon?
au pire ya t il de la documentation la dessus?
et est ce qu’il ya des sites d’ecole d’artif en savoie et des sites particuliers?
merci d’avance
Question artif?
Posté en tant qu’invité par Jerome:
Je dirais moi : en remontant sur la corde utilisée par le leader qui passe donc encore dans les points de protection et/ou de progression. A priori plus il reste de points moins ce sera « relou » pour le second de les enlever au fur et à mesure, vu qu’a chaque fois qu’il en enlèvera un, il y en aura un autre pas loin qui le retiendra.
Ou bien, si il en reste assez, il peut meme remonter en grimpant sur ces points (si il aime vraiment l’artif !)
Le plus simple reste encore la pratique : je te conseille le Mont Peney au dessus de Chambéry : il y a là bas une école d’artif avec des spits dedans pour protéger, et des beaux relais qui t’attendent en haut. Complétement à l’abri de la pluie en plus ! (Et pour la suite il y a aussi des grandes voies abordables). Tu devrais trouver le topo sans trop de difficultés sur internet.
Bon bidouillage !
Posté en tant qu’invité par tetof:
Le topo de l’école d’artif du Peney est dans le topoguide
http://www.camptocamp.org/images/35634/fr
http://www.camptocamp.org/sites/102323/fr
Le topo de Crynoline et Petites Perles
http://www.camptocamp.org/routes/126773/fr
Merci Pour Vos Reponces, Je Sais Maintenant Ce Qui Me Reste A Faire!
j’avais aussi une autre question est ce que quelqu’un peu me dire ce que veut dire la cotation E1, E2 parceque j’ai trouvé personne pour m’expliquer?
Tu veux pas dire les cotations A1, A2… ?
A0 : Tous les points sont en place et chacun résiste à la chute du premier de cordée. C’est le « tire clou ».
A1 : Le grimpeur équipe lui-même la longueur ou une grande partie de celle-ci. La quasi-totalité des points résistent à la chute du premier de cordée. Des passages, d’au plus 2 points successifs, peuvent se faire sur des points plus délicats, mais non réalisés sur des points de progression (crochet, plomb, …). Le matériel exigé est donc composé de pitons variés, de coins de bois, de coinceurs ou de friends.
A2 : Le grimpeur équipe entièrement sa longueur. Des points intermédiaires peuvent sécuriser la voie. La plupart des points résistent à la chute du premier de cordée. Certains passages sont plus techniques : couplages, courts passages sur crochets, … Les sections délicates comptent 5 à 10 points successifs. Dans ce cas la longueur est cotée A2+. La chute potentielle oscille entre 10 et 20 mètres.
A3 : Les passages techniques s’allongent et sont entrecoupés de points « bétons » (spits ou excellents pitons). Il n’est pas rare d’enchaîner les couplages et les pas sur crochets, voire de placer exceptionnellement rurps, bird beaks ou autres coppers et plombs. La chute potentielle est plus importante, autour de 20 à 25 mètres. C’est à ce niveau que le grimpeur commence à tester quasi systématiquement ses points avant de se mettre dessus.
A3+ : C’est la même chose que dans l’A3, mais avec des sections plus soutenues ou un pas plus aléatoire. La chute peut atteindre les 30 mètres.
A4 : De longues sections techniques attendent le grimpeur. Les points de progression (à opposer aux points d’assurance) s’enchaînent pour atteindre 10 mètres (10 à 15 mouvements successifs). Des points solides entrecoupent ces sections délicates. Le matériel s’étoffe et inclut maintenant plombs, coppers, micro-pitons, coins de bois, cales de bois, crochets de toute sortes, … Une longueur demande de nombreuses heures : 4 à 6 heures. La chute potentielle peut atteindre les 50 mètres. Mieux vaut donc être en pleine forme physique et morale !
A4+ : Comme pour l’A4, avec des sections plus soutenues, plus longues, des pas aléatoires successifs, une lecture plus délicate encore … On trouve tout au plus un ou deux bons points dans une longueur. Une cotation réservée à l’élite.
A5 : On touche l’extrême. Les points sont tous des points de progression. La chute est interdite pour qui ne veut pas tenter le diable. Le grimpeur passera une journée entière à grimper sa longueur.
A5+ : Aucun point, sauf les relais, ne résiste à la chute du premier de cordée. Le vol du siècle, pouvant atteindre, potentiellement, les 100 mètres!
A6 : Aucun point ne supporte plus que le poids du grimpeur, pas même les relais.
dans le topo du verdon on trouve bien sur la cotation normale en A, on trouve aussi du C, on m’a dit que c’etait pour crochets et aussi il ya du E, mais personne n’a pu me dire a quoi ça corespond
Ok, désolé!
Je ne sais pas à quoi correspond le E. Et pas d’infos sur le net apparement.
Aux Etats-Unis, notamment aux Yosémites, le C correspond à « clean », c’est à dire l’artif « propre »: sans pitons, ni expansions, ni copperheads. C’est une nouvelle forme d’artif plus respectueuse du rocher, pour pallier au problème de la sur-fréquentation qui a transformé des voies d’artif en libre (détérioration du rocher=formation de prises).
PS: Si tu comprends l’anglais, il y a une très bonne page sur l’artif (progression en toit, traversées…) ici: http://www.bigwalls.net/climb/BigWallTechManual.htm
Des fois le C0 C1 C2, c’est de l’artif sur crochets à gouttes d’eau
Posté en tant qu’invité par Invité.:
Perso ça me rappelle une cotation d’engagement et d’exposition, peu utilisée en France, plutôt un truc d’outre Manche, mais je peux me planter…
Au Quié de sinsat, l’artif coté E est équipé et l’artif A ne l’est pas.
Ce que je connaissais: une cotation anglo-saxone prenant en compte l’engagement de la voie:
Mais j’ai aussi trouvé des références à une cotation allemande fermée de E0 à E5:
http://home.tiscalinet.de/ockier/grade.htm
Posté en tant qu’invité par Xav:
Salut
Quand le second rejoint le leader et qu’il y a un surplomb, la solution la plus commode ou du moins la moins contraignante est de se vacher avec un ropeman au point au-dessus de celui à retirer. Je m’explique :
Le second monte au jumar, arrivé sous un point à retirer, il fixe son ropeman au point suivant à l’aide d’un crochet fifi, se met en tension dessus, ce qui libère du mou sur la corde d’attache et permet de la libérer du point (au besoin et par confort, l’emploi d’un étrier est sympa), il peut ensuite retirer l’ancrage. Je conseille d’attacher une longe sur celui-ci afin d’éviter de le perdre, comme il est d’usage de la faire en artif et aussi compte tenu des prix actuels du matos. A ce titre, si des gens vendent leur matos, et notamment des pitons, je suis preneur…
Pour les écoles, on avait ouvert il y a quelques années deux lignes à l’entrée du Val de Fier, entre Rumilly et Seysel dans le 74. Elle sont dans la barre au dessus du resto des Bottes à Mandrin, accessibles en 5min. Les relais (à vérifier !) sont en place. Cotation : A2 - A3. Prendre notamment des crochets et des plombs.
Bonne grimpe et bonne lecture à l’assureur…
merci pour vos reponces, en ce qui concerne les cotations en E, il n’y a pas vraimant d’explication a part qu’elle pourait representé l’engagement.
La cot normale en artif c’est les A.
Dans certains topos on trouve des E avec la mention « artif sur pitons à expansion », dans celui de la Sainte Victoire par exemple. Je ne suis jamais passé dans ces voies mais ça doit être du genre remonter sur les expansions les plus pourris que tu connaisse.
Pour le C, à l’origine ça veut dire clean, donc utilisation de tous les moyens non invasifs (pitons, plombs, copper exclus donc). mais les coinceurs, friends sont compris en plus des crochets. Il est vrai que dans certaines grandes voies sportives qui ne comportent que un ou deux passages d’artif le C se rapporte souvent à des crochets.