Qu'est qui a lancé chez vous la passion de la montagne

Posté en tant qu’invité par jibé:

bon faut raconter sa vie alors? ok

ben moi je faisais du ski comme tout le monde sur des pistes. mais vers 17 ans j’ai commencé à trouver couillon de monter descendre à toute allure et de retrouver dans les queues de remontées mécaniques, les mêmes ambiances que dans les transports en commun.
ce ras le bol a coincidé avec une sortie en rando organisée par mon oncle aux Périades à Chamonix.et là le choc.
Depuis je ne suis remonter sur des télésièges que très rarement et je me suis mis à l’escalade.
merci tonton (non pas toi oncle Bill).

Posté en tant qu’invité par Seb:

Et moi, je voyais la Dent Parrachée au dessus de Bramans qui me fascinait depuis mon plus jeune âge. Un jour, je me disais alors, je serai en-haut! Et puis l’année dernière…
Il y a beaucoup d’autres choses également comme l’odeur des pins, le bruit des torrents, le silence des hauteurs, l’orage qui résonne dans la vallée. Tout ça m’a profondément marqué.

Posté en tant qu’invité par Loïc:

« à discuter avec les copines »

Non ca lui a juste donné le virus d’envoyer des messages sur les forums :wink:

Posté en tant qu’invité par céréalclimber:

Moi c mon frangin qui m’a emmené faire du ski de rando, chaussures de ski aux pieds et sacs à dos avec armartures en fer : ma troisième rando a été le dome des écrins dans le mauvais temps après un lendemain de fête. Sacré souvenir…
Après il y a eu la découverte de l’escalade en montagne avec ce même frangin et puis de plus en plus d’autonomie, de courses en rocher…
Et puis il y a eu Cécile…

Posté en tant qu’invité par nico:

Merci pour la précision… (à voir les messages ci-dessus, c’est plus clair pour tout le monde… ;oP )

Posté en tant qu’invité par cecile:

Puisque c’est ça je raconterai pas. je suis vexée.

Posté en tant qu’invité par céréalclimber:

Avoue, t’as rencontré un jeune alipiniste qui t’a fait passer la nuit dans un refuge super sympa, ptite bouffe tout ce qui s’en suit…

Posté en tant qu’invité par cecile:

nan. quelle idée d’ailleurs?
ça a commencé il y a très très longtemps… dans des temps reculés…

Posté en tant qu’invité par nico:

la suite! la suite!

Posté en tant qu’invité par céréalclimber:

ça fait au mois 20 ans tout ça, nan ?

Posté en tant qu’invité par Francois:

Bon alors, Cécile, on attend…

Posté en tant qu’invité par céréalclimber:

ola làlà, qu’est-ce que je peux être méchant… là je crois que je l’ai vexée pour de bon…

Posté en tant qu’invité par céréalclimber:

merci françois, espèrons que ça vaille le coup d’attendre que notre cécile se décide à cracher le morceau.

Posté en tant qu’invité par céréalclimber:

va voire sur le forum on peut pas baiser tranquile t’auras peut-être la clef du mystère.

Posté en tant qu’invité par cecile:

alors xx ans - 20 ans, ouais c’est à peu près ça…
en fait y a rien de précis. c’est pas comme vous qui tombez en extase après avoir fait qqchose en montagne. non moi c’est plus subtil, c’est venu insidieusement sans que je m’en rendes vraiment compte… en fait y a différentes choses qui se sont combinés :
1/j’avais un grand oncle qui avait une petite maison dans le valgaudmar… et on y est allé 2/3/4/5? étés de suite et on a ratissé toutes les randos de la vallée. je ramassais des framboises, des myrtilles aussi et je faisais des tartes. je l’aimais bien tonton lulu (lucien, d’ailleurs si j’ai un fils je l’appelerai comme ça). on buvait le pastis tous les soirs devant la porte après avoir joué à la pétanque. il surveillait les chamois à la jumelle. à côté y a vait une chapelle, on montait sur le toit faire sonner la cloche, ça le faisait rire. ça ressemblait au bonheur. ça l’était.
2/

Posté en tant qu’invité par Nono:

J’avais à peine 13 ans quand je suis parti avec ma famille du côté d’Allevard. Je n’avais jamais vu la montagne. Nous avons fait les 7 laux (j’ai adoré) et nous avons fait un tour à Cham pour voir les Mer de Glace … c’est là que j’ai vu pour la première fois en vrai des alpinistes avec leur crampons et leurs piolets … j’étais également impressionné par ces crevasses !
Bref, des images qui me sont restées longtemps dans la tête … et voilà, le virus est né …

@+

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

une année de DEA diffcile, un ras le bol d’une vie entièrement urbaine avec des gens urbains « dont-la-seule-aventure-est-d’aller-faire-leurs-courses-au-centre-commercial-le-samedi »… Une envie d’aller voir et faire quelque chose d’autre. Une certaine admiration pour mon frangin, qui lui fait de la plongée, qui avait toujors un projet de virée exotique en tete.
Donc apres mon DEA, ch’ui allé faire la partie nord du GR20 comme première rando. Et j’ai contracté le virus! Pis après ça été les vosges (etudes a strasbourg) au printemps et en été, pis en hiver. Pis après j’ai trouvé mon premier boulot en suisse… etc… etc …

Posté en tant qu’invité par Jeff:

Quillan, Aude, années 70.
Après le copieux et inévitable repas dominical, nous allions quelquefois éliminer notre future surcharge pondérale en parcourant quelques modestes kilomètres dans la campagne environnante, les yeux fixés sur les crêtes des montagnes qui nous dominaient.
Un jour, l’un de nous proposa de remplaçer le repas par un pic-nic, et nous nous rapprochâmes de ces crêtes, dont l’ascension nous dévoila d’autres crêtes, plus hautes, plus belles encores.
Ces journées de marches, de plus en plus longues, de plus en plus aventureuses, n’attendaient qu’un déclic pour se cumuler entre elles.
Vint donc la première nuit en cabane, ce qui à l’époque et dans les Pyrénées Audoises était tout sauf une sinécure, qui nous laissa un impérissable souvenir.
D’autres suivirent, bien sûr, mais l’odeur de la paille des bas-flanc de ces havres de paix et de solitude reste gravée dans ma mémoire.
C’est peut-être là, au pied du Grand Péric ou du Canigou, près du lac des Bouillouses ou sur le sommet pelé du Madres qu’est née un amour pour la Montagne qui ne s’est jamais démenti…

Un déménagement en Côte d’Or m’apprit paradoxalement la verticale et ses subtilités dans les Combes du Dijonnais, et les projets dans les Alpes, plus proches désormais, se firent de plus en plus ambitieux.
Une divine mutation parentale à Annecy enfonça définitivement le couteau dans une plaie que je prenais plaisir à maintenir ouverte.
Grande voies TA, ski de randonnée, parapente, alpinisme, randonnée, couennes, vie ferrate, rien de ce qui a trait à la Montagne ne m’est désormais étranger…
Puisse t’elle vous réserver autant de moments de bonheur qu’elle
m’en a offert !
Jeff

Posté en tant qu’invité par Pierro:

Tout petit j’ai fait de la rando avec mes parents. A 11 an, j’ai fait ma première course. Depuis tout est allé très vite, Ecrins, Pelvoux, Meije, à chaque fois je suis revenu fatigué, mais heureux, heureux d’avoir passé une journée en montagne, heureux d’avoir mis des crampons. Aujourd’hui j’ai 17 ans, et je ne pense qu’à ça toute la journée, j’en rêve la nuit…
Les livres de Messner m’ont je pense beaucoup influencés. J’ai aussi poussé mes copains à s’y mettre et on s’éclate comme des fous. On a même pu faire notre première expé l’an dernier. Je souhaite à tout le monde de s’éclater en montagne, car c’est une chose merveilleuse…

Posté en tant qu’invité par Clémence:

je veux bien répondre moi aussi un peu…
C’est vrai, apres tout, comment naissent de telles envies?..

je ressemblais assez à une sale gosse mais sympa qui râle parfois.
petite, fallait suivre, et grimper, et descendre et monter…
les Pyrenees en long, en large, en travers, c’est pas mal en travers ;o)
Les alpes, tres peu…
il se trouvait que j’etais soudainement heureuse et bien, là haut, là, ici, dans ces montagnes, dormir dehors, marcher, être en haut, regarder, vivre…
Et puis, ca s’est calmé un peu…
et puis c’est reparti de plus belle…
si belles montagnes…

Namasté
Clémence