Posté en tant qu’invité par Seb:
Moi, ce sont des vacances passées en haute-Maurienne, à Bramans pendant une grande partie de mon enfance. J’ai fait mon premier « 3000 » à 5 ans (l’Observatoire) et depuis, je suis accro.
Et vous?
Posté en tant qu’invité par Seb:
Moi, ce sont des vacances passées en haute-Maurienne, à Bramans pendant une grande partie de mon enfance. J’ai fait mon premier « 3000 » à 5 ans (l’Observatoire) et depuis, je suis accro.
Et vous?
Posté en tant qu’invité par Rémi:
J’ai d’une part passé toutes mes vacances d’été à cham, et d’autre part: REBUFAT!
J’ai tout lu de Rébufat!
Posté en tant qu’invité par rapha:
j’ai eu la chance d’aller en montagne très tôt mes parents marcheur m’ont tjs emenné faire des grandes balades en vanoise et en maurienne. Aussi comme j’y allais 2 fois par ans 15j l’hiver et 1 mois l’été je ne me souviens plus exactement quand et où je me suis fais mordre. A moins que ce soit sanguin GP paternels de moyenne maurienne et GP maternels du jura.
Posté en tant qu’invité par claudio:
C’était en 76, un été chaud. J’allais sur mes cinq ans. J’aimais déjà pas la voiture, alors Millau-Briançon, par cette chaleur…
Heureusemement, on n’allait pas tout à fait à Briançon, mais juste un peu avant, à Queyrières, d’où part une piste pour les lacs de l’Ascension. Et là, miracle : de l’air, du soleil, des alpages, des bestioles, des pentes de partout, avec parfois des pierriers, et même des plaques de neige, de la « neige éternelle » ! Alors qu’en plaine on écrasait sous 40° !
J’ai bien marché, paraît-il. Je vois souvent des gamins en montagne, qui font trois fois la balade en courant, parce qu’ils sont constamment en éclaireurs quelques lacets plus haut que le groupe ; leur ressemblais-je ?
Mais l’« appel » décisif, en fait, c’est à la descente que je l’ai entendu, lorsqu’apercevant de l’autre côté de la vallée d’énormes masses chapeautées de « neiges éternelles », j’ai demandé comment ça s’appelait. Charbel, sur les épaules duquel j’étais juché (faut quand même préserver les genoux d’un petit garçon) m’a répondu que c’était le Pelvoux. Le Pelvoux : un sommet, un nom. Il a bien dû résonner quelques années, ce « Pelvoux », avant que je puisse me hisser moi-même en haut de la pointe Puiseux.
Depuis, d’ailleurs, la toponymie des sommets ne cesse de m’attirer. « Tsanteleina », « arête des Cosmiques », « Col de LA Temple » (pourquoi la ?), « Font Sancte », c’est comme des promesses, non (parfois déçues, c’est vrai, encore que…) ? Comme si le nom était logé dans la chose qu’il désigne. Et sans les noms, les montagnes existeraient-elles autant pour nous d’ailleurs ? Mais c’est un autre sujet.
En tout cas, merci à eux, à Charbel, François, Rébuffat (que j’ai dévoré aussi)… et merci au Pelvoux.
claudio
Posté en tant qu’invité par fred:
moi c’est la faute à mon père:
alpiniste entre parenthèses pendant la durée de notre éducation (mes 2 frères et moi), il m’a lontemps promener dans son dos, alors que je savait pas encore marcher, au coeur des montagnes
papa si tu lis ça MERCI
Posté en tant qu’invité par fred:
merde!, planté les codes ubb excusez!
Posté en tant qu’invité par Brigitte:
Moi, c’est 342 heures dans les grandes jorasses ! Allez savoir pourquoi le récit de cette épouvantable galère m’a donné des envies de montagne …
Posté en tant qu’invité par Greg:
C’est sur le tard, à 17 ans. Jusque là, j’allais toujours en vacances avec mes parents au bord de la mer. Et puis vînt le jour où avec des potes, on est parti ensemble dans le Béarn. Je me souviens encore du trajet de car entre Argelès Gazost et Urdos. A chaque virage, je répetais « putain qu’c’est bôôôo ! ». Et puis vînt la claque, la morsure. C’était à mon premier bivouac dans un vallon sans nom en dessous du Col des Ayous, versant Aspe. Ca caillait à mort, j’avais juste un petit duvet de camping tout merdeux. Pour me réchauffer et en attendant que les potes se réveillent, je suis monter dare dare au col. Le soleil emergeait tout juste dans le ciel d’un bleu montagne. Et face à moi le Pic du Midi d’Ossau en contre jour, majestueux, sublime, inaccessible. Cela m’a marqué au fer rouge.
Posté en tant qu’invité par pierre-olivier:
Tiens c’est rigolo! Un peu pareil pour moi mais dix ans plus tard.
été 86. canicule dans la plaine. Trajets en bagnole étouffants. Mes parents nous font passer une semaine à Monêtier les bains en limite des Ecrins. on se balade. découverte de l’air frais de hauteurs et des torrents glacés.
La dernière rando prévue nous a mené un peu plus haut, un peu plus loin dans la montagne: La pas de l’âne au fond du vallon du Grand Tabuc: On monte, on découvre que l’alpage cesse, remplacé par un univers bien plus minéral, plus aride, impressionnant. Puis vient les névés: de la neige éternelle, le truc qui fait fantasmer. Puis le chemin se sépare en deux. Je vois au loin deux personnes qui se dirigent vers des barres plus raides que notre sentier facile(J’apprendrai plus tard que c’était le col des Grangettes). Là je me suis dit que j’irais voir par là bas un de ces quatre matin.
Cet épisode m’est revenu quelques années après quand on cherchait un coin de montagne pour aller randonner. Retourner vers ces beaux coins sauvages des Ecrins s’est imposé comme une évidence. La Bérarde puis Ailefroide, pour aller voir la haute montagne…Et puis quitte à aller voir, autant mettre un pied dedans. Et nous voilà au sommet du Pic de Neige Cordier à l’occasion d’une collective du bureau des guides d’Ailefroide.
Seulement, quand on y met un pied, on a vite fait tendance à y amener le deuxième dans la foulée et ainsi de suite…j’crois que ça s’appelle marcher. ;-))
Le col des Grangettes, nous y sommes finalement passés l’an dernier.
PO
Posté en tant qu’invité par nico:
Ouha que c’est beau!
Pour moi, c’est nettement plus pathétique… J’ai été forcé toute mon enfance à suivre à contre coeur mes parents en montagne… à raler tout le temps: « c’est quand qu’on arrive? » « on s’arrète quand? » « j’ai soif! » « c’est nul cette balade! »
Bref, le sale gosse par excellence…
Et maintenant, c’est le cauchemard car je suis loin d’elles et je ne peux plus m’en passer…
Posté en tant qu’invité par Mic’hel:
pfff, tu sais pas c’que tu veux, nico…!
Posté en tant qu’invité par Schtoumpf Grognon:
Moi j’aime paaaaas la montâgne !!
Posté en tant qu’invité par Mic’hel:
Moi j’aime paaaaas la montâgne !!
âlex, enleve ton masque, on sait que c’est toi!!! ton â t’a trâhi!!!
Posté en tant qu’invité par rapha:
moi ce qui me faisait rêver lorsque je partais en montagne avec mes parents c’était les alpinistes avec leurs piolets, cordes etc… allez savoir prkoi j’ai toujours aimé les cordes. Je trouvais qu’il y avait une certaine magie de dormir en refuge ke j’avais alors fréquenté k’en terrasse. Mes parents malheureusement étaient moins tourné vers les cimes même si c’étaient des randonneurs aguerris. Et dès que j’en ai eu l’occas je me suis à l’escalade et alpinisme. Maintenant j’enmène mon petit frère en bivouac ou en cabane car il adore ça (je sais combien c dur de désirer qlqchose et d’attendre très longtemps) et puis même si on fait pas de sommet c tjs un bon moment à passer.
Posté en tant qu’invité par çarhigolpahici:
On allait d’habitude en vacances à la mer et puis une année, allez savoir pourquoi, mes parents ont décidé d’aller camper à Barcelonnette. C’était en 59 je crois et j’avais alors 12 ans. Le camping se situait à côté d’un torrent nommé « l’Enchastraye ». Ce nom nous faisait hurler de rire, mon petit frère et moi. On répétait à longueur de journée « l’enchiastraye! l’enchiastraye! ». Ce n’était pas très malin mais à 12 ans, il en faut peu pour être heureux. En 59, les campings étaient rustiques, les normes européennes n’avaient pas encore tout nivelé sur leur passage, ce qui explique que les chiottes se composaient d’une cabane en bois avec un trou dans le plancher, le tout en porte-à-faux au-dessus de la rivière, et quand on y allait, on se faisait copieusement arroser. Ca nous paraissait le summum de la drôlerie.
Au-dessus du camping, il y avait (au dernières nouvelles, il y a toujours) la tête de l’Enchastraye. Montagne débonnaire s’il en est, mais pourvue alors d’un énorme prestige. On a tanné les parents pour qu’ils nous y conduisent, mais sans résultats: trop difficile, nous a-t-on dit. Bon, je n’ai donc jamais fait la tête de l’Enchastraye, mais je ne désespère pas.
L’année suivante, en 60 donc, comme Barcelonnette nous avait bien plu, on est retourné en montagne, dans le Valgaudemar. A cette époque, le Valgaudemar était le trou du cul du monde. Ca l’est plus ou moins resté, heureusement. On avait loué un petit « appart » de trois pièces bien rustique lui aussi. Les chiottes consistaient en un seau au fond d’un cagibi.
Cette année-là, on a fait des balades et les refuges du coin: Vallompierre, Xavier Blanc (il s’appelle refuge du Clot, maintenant), Gioberney qui n’était alors accessible qu’à pied, la route n’existait pas encore. Et c’est tout! Chabournéou n’existait que sous forme d’une cabane de berger infâme, Chalance, le Pigeonnier, les Souffles n’existaient pas et l’Olan avait été soufflé par une avalanche.
Et voilà. En voyant les velus virils qui descendaient de la montagne d’un air mâle, j’ai voulu voir un peu ce qu’il se passait plus haut et le virus s’est installé.
Posté en tant qu’invité par Francois:
Zut, j’ai encore oublié de changer mon pseudo!
Posté en tant qu’invité par Mic’hel:
Zut, j’ai encore oublié de changer mon pseudo!
beuh, dommage, moi j’aimais bien « çarhigolpahici ».
Posté en tant qu’invité par cecile:
moi je suis allée à la mer entre 6 mois et 17 ans, 1 mois par an et c’était super. rien faire de la journée, affalée sur la serviette, à discuter avec les copines et de temps en temps aller se baigner.
Posté en tant qu’invité par nico:
et c’est ça qui t’as donné le virus de la montagne? Original… (Du grand Cécile tout en puissance…)
Posté en tant qu’invité par cecile:
non c’est pas ça. râté.
NB : j’imite françois. enfin, j’essaie.