Posté en tant qu’invité par visse:
Qu’est-ce qu’un exploit pour vous ?
Question simple mais des points de vue sûrement différents.
Alors ?
Posté en tant qu’invité par visse:
Qu’est-ce qu’un exploit pour vous ?
Question simple mais des points de vue sûrement différents.
Alors ?
Posté en tant qu’invité par yahi:
Exploit humain :
Quand quelqu’un (n’importe qui) réussit quelque chose qu’il ne pensait jamais pouvoir faire.
Posté en tant qu’invité par preZ:
me lever le matin …!!!
Posté en tant qu’invité par Dani:
« L’alpinisme extrem est celui qui confronte l’alpiniste a ses propres limites.
N’est pas l’exclusivité de quelques heros, sinon que chaqu’un d’entre nous
peut y être concerné »
Mark Twight. Extreme Alpinism: Climbing Light, Fast and High.
Posté en tant qu’invité par Fantomas:
aller bosser le matin, c’est un exploit
Posté en tant qu’invité par strider:
yahi a écrit:
Exploit humain :
Quand quelqu’un (n’importe qui) réussit quelque chose qu’il ne
pensait jamais pouvoir faire.
ce qui implique qu’il y en a à tous les niveaux, si tant est qu’on puisse parler de niveau dans les exploits
autrement dit l’exploit est relatif à la condition de la personne et au contexte, caractéristiques dudit exploit.
Posté en tant qu’invité par Teuf:
Merci de ne pas faire de blague au sujet de la vie privée d’un ou d’une c2ciste, merci. J.Marc [mod]
Posté en tant qu’invité par visse:
Perso, j’vois 2 aspects :
-Dans l’absolu : repousser les limites de la nature humaine (Everest sans oxygène pour ce qui est de la montagne)
-Relativement à chacun : repousser les limites de sa propre personne, d’un point de vue physiologique (pour ma part, gérer l’afflux sanguin à la vue de Clara Morgane), d’un point de vue mental (se lever le matin), ou d’un point de vue technique (la Meije pour moi serait un exploit)
Posté en tant qu’invité par strider:
dans l’absolu et dans le relatif, oui…dans l’absolu on pourrait y mettre du Reinhold Messner, dans le relatif l’enfant atteint de leucémie qui fait un sommet (grace à l’association de Christine Janin par exemple) ou bien un gars victime d’un vertige maladif (physiologique, oreille interne) qui fait une arête aérienne.
Mais bon l’exploit absolu de Messner est-il plus exceptionnel que l’exploit relatif de l’enfant gravement malade qui fait un sommet à la limite de ses possibilités?
hé bien j’en doute, je pense que l’engagement de soi est le même dans les 2 cas. A chacun son Everest, comme dit Christine Janin et je crois que ça résume bien la situation
Posté en tant qu’invité par dunixe:
tout a fait d’accord
Posté en tant qu’invité par visse:
ah oui, également d’accord : j’ai un collègue, par exemple, qui souffre de vertige (il le ressentait meme sur le chemin de Chamechaude), et au fil des sorties faciles en montagne, il réussit maintenant à se raisonner assez bien et c’est pour lui un véritable exploit car il ne pensait pas du tout pouvoir mettre les pieds en montagne avant.
En fait, c’est ce que j’espèrais voir ressortir, comme quoi l’exploit est propre à chacun et c’est souvent se surmonter soi-meme finalement (part de psychologique ?)
Posté en tant qu’invité par tetof:
Mais bon l’exploit absolu de Messner est-il plus exceptionnel que l’exploit relatif de l’enfant gravement malade qui fait un sommet à la limite de ses possibilités?
hé bien j’en doute, je pense que l’engagement de soi est le même dans les 2 cas. A chacun son Everest, comme dit Christine Janin et je crois que ça résume bien la situation
C’est très « politiquement correct » de dire cela. Mais il faut tout de même admettre que l’engagement d’un Messner pour faire l’Everest sans oxygène est l’engagement de toute une vie. Un amstrong revenant au haut niveau après une maladie grave me semble déjà une comparaison plus réaliste.
Par ailleurs, dans une activité où l’engagement (au sens risque) est une valeur importante, il faut également faire la difference entre un effort très difficile avec peu de risque et un exploit avec des risques très importants.
Posté en tant qu’invité par strider:
inévitablement je pense que le fait psychologique à une part importante dans l’exploit
-volonté de Messner de ne pas écouter l’avis des médecins lui prédisant des lésions cérébrales en allant sans O2 à l’Everest = il a donné du crédit à son action par sa volonté de braver les interdits
-volonté du gars souffrant de vertige de faire fi de ses maux, de les combattre
-volonté du môme atteint de leucémie d’aller au devant de sa maladie en se fixant mentalement un objectif de montagne
sans se prendre la tête dans des questions ou des débats philosophiques qui deviennt parfois très fumeux, je pense que dans cette question de la part du fait psychologique dans un exploit « sportif », Spinoza a une meilleure réponse que Descartes : " L’Esprit et le Corps, c’est une seule et même chose [una, eademque res], qui se conçoit sous l’attribut tantôt de la Pensée, tantôt de l’Étendue " et ce n’est pas les recherches actuelles sur la matière grise ou en psychologie qui vont le contredire…en tout cas dans les exploits les deux sont inextricablement liés.
visse a écrit:
En fait, c’est ce que j’espèrais voir ressortir, comme quoi
l’exploit est propre à chacun et c’est souvent se surmonter
soi-meme finalement (part de psychologique ?)
Posté en tant qu’invité par strider:
tetof a écrit:
C’est très « politiquement correct » de dire cela. Mais il faut
tout de même admettre que l’engagement d’un Messner pour faire
l’Everest sans oxygène est l’engagement de toute une vie. Un
amstrong revenant au haut niveau après une maladie grave me
semble déjà une comparaison plus réaliste.
c’est politiquement correct parce que tu le vois « comme » politiquement correct, parce qu’ une des tes premières approches (volontaire ou pas) au moment de la lecture de mon post était de te demander si c’est politiquement correct ou pas.
Mais telle n’était pas la question, christophe.
Tu amène le débat dans un autre sujet : « comment instrumentalisons-nous les exploits » alors que la question était « qu’est-ce qu’un exploit? »
(même s’il y a un lien entre les 2 questions je te l’accorde)
et pour te répondre : lorsque j’ai répondu ainsi à visse, je ne me suis pas demandé si c’était politiquement correct ou pas, mon but n’était pas de répondre à une question de réaction face à l’exploit c’est à dire une question plutôt éthique, comprends-tu.
même si je t’accorde qu’on peut aussi débattre sur « notre réaction face aux exploits » , car la question est pertinente! mais ce n’était pas ma volonté première dans le post en question
sur la question de Messner et de « l’engagement de toute une vie », certes, mais pour la personne atteint de maladie grave c’est aussi un « engagement de toute une vie » fut-elle plus courte…
je veux bien comprendre que tu défendes cette éthique et ce caractère exceptionnel de l’exploit « montagnard » mais n’oublies pas que cet exploit n’est exploit que parce que les gens lui en donne le statut
ce qui imcombe le fait que tout exploit est relatif au regard de celui qui a fait l’exploit et de celui qui lui accorde le crédit de l’exploit.
C’est pourquoi je trouve intolérant de hiérarchiser les exploits car en effet leur contexte n’étant pas le même, tu ne peux pas, à moins d’être de mauvaise foi, comparer les exploits…cela ne marche pas, tu aura toujours quelqu’un pour te contester ou n’être pas d’accord avec toi…
Par ailleurs, dans une activité où l’engagement (au sens
risque) est une valeur importante, il faut également faire la
difference entre un effort très difficile avec peu de risque et
un exploit avec des risques très importants.
certes mais c’est un autre débat : « dans quel mesure le risque fait parti de l’exploit? »
force est de constater qu’on ne peut pas hiérarchiser les exploits par le niveau de risque sans soulever des questions éthiques.
après si tu souhaites être provocateur, et pourquoi pas d’ailleurs, tu peux toujours essayer de répondre à cette question, mais je pense que toute réponse sera invétablement contestable : ce n’est qu’ une affaire de point de vue…
Posté en tant qu’invité par Francois:
Un exploit, c’est un truc considéré comme tel par les médias. L’exploit ne peut pas faire dans la modestie ou la confidentialité.
Posté en tant qu’invité par Alain:
Eh bien c’est de realiser qu’elque chose qu’a priori on est pas capable de faire.
C’est donc aller au delà de ses limites pour y parvenir.Il y a une part de quitte ou double
et quelque fois ça se termine mal.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par philippe:
C’est aussi tres « politiquement correct » de faire reference a Amstrong losqu’on parle d’exploit et de sa maladie.
Francois a parfaitement raison il n’y a d’exploits qu’aux yeux des autres et pas seulement des medias.
Philippe
Posté en tant qu’invité par martel:
un petit Belge qui a escaladé les cinq face nord des Tre Cimes de Lavaredo
en solo intégral, sur la journée c’était en 1961 .répétition…peu probable…
Posté en tant qu’invité par tetof:
C’est tout de même le record de victoire au tour de France.
Qu’il soit chargé ne change strictement rien car ils sont tous chargés, aujourd’hui comme hier.
Posté en tant qu’invité par pierre yves:
c’est ce que dises les gens , quand quelq’un (e) realise quelque choses, qui pour lui (elle) na pas a se justifier.