Posté en tant qu’invité par Runner:
L’alpirunning ne se déroule pas forcément en haute montagne.
Les pentes, ravins et autres vires parmis les plus dangereuses se situent aussi des altitudes convenables bien en dessous des des glaciers…
Savoir marcher sur des terrains compliqués et scabreux est l’essence même de l’alpirunner qui s’apparente plus à un chasseur ou à un sanglier qu’à un alpiniste ou un chamois. C’est une activité à part entière tres ancienne que les gardiens de troupeaux ont initié malgres eux et pour une bonne raison : aller chercher une bete coincée.
Par ailleurs jai ete surpris par le manque d’agilité en déplacement rapides type running de certains bons grimpeurs sur des sentiers techniques, ou hors sentier dré dans le pentu en forêt raide par exemple…cela est normal puisque l’alpirunner passe le plus clair de son temps à développer ses capacité à passer partout. A une altitude moindre des pérégrinations de Jornet, un des exemples fulgurants de cette activité qui retiens mon attention est l’exploit d’un ancien vainqueur de l’UTMB, Christophe Jacquerod, qui en 2004, se tapa la boucle sixt Tenneverge Ruan sixt…en moins de 8h dans piolet dans crampons et en basket…bon d’accord il y a un glacier a traverser mais il existe aussi en moyenne montagne des tonnes de parcours excitants notamment au saleve…