Quel GPS pour un usage de secours ?

Salut à tous,
Je ne pense pas qu’il voulait t’agresser mais juste te dire qu’en effet les smartphones ont une puce GPS indépendante ce qui permet d’utiliser le GPS en totale décorrélation du réseau… seuls les fonds de cartes (si nécessaire) doivent être en mémoire au préalable, quel qu’en soit le moyen. En revanche se mettre en destination d’une coordonnée lat/long est toujours toujours possible!
Mef aux barres rocheuses entre soi et l’objectif en revanche… et au géoïde utilisé, et au format de coordonnées, etc, etc…
La technologie évolue… (enfin depuis pas mal d’années quand même…!)

Ouaip, dommage qu’il y ait tant de mépris pour les avis divergents, qui sont en tout cas défendables si ce n’est valables.
Personnellement, j’ai un GPS avec de véritables cartes et je croise régulièrement des personnes égarées équipées de smartphones… certaines me demandent des conseils, soit qu’ils ne se repèrent plus soit qu’ils n’aient plus de batterie, soit qu’ils aient des problèmes de cartes.
Mais je m’en fous, je n’en ris même pas… et encore moins ne les méprise.
Merci de ne pas répondre que je suis dépassé, je n’en ai rien. Mais alors rien à foutre.

Attendez, vous voulez que j’en rajoute une couche? Allons-y pour la route : j’ai même un appareil photo.
Eh oui, quand je suis en montagne, mon smartphone me sert uniquement à téléphoner en cas d’urgence. J’essaie même de l’éteindre… même si je ne m’y tiens pas toujours.

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Merci pour ton intervention et ta sagesse ! cela re centre bien le vrai sujet …

sans doute des gens qui pensaient utiliser Google Maps ou Iphigénie (ou son équivalent CHuisse) et qui n’avaient pas de réseau.
Avec des cartes embarquées, un smartphone et une coque étanche fait aussi bien le job qu’un GPS dédié. Il sera un poil moins solide et moins pratique à utiliser avec des gants, ,mais il aura un écran beaucoup plus grand, ce qui a aussi son avantage. Et il servira à plein d’autres choses au quotidien. Perso, pour mon utilisation, les 300 € je préfère les mettre dans du matos.

Autre point à prendre en compte, le téléphone je l’ai presque toujours sur moi. Alors que si j’avais un GPS je pense qu’il resterait à la maison pour pas m’encombrer dans 95% des cas…

Je fais 95% de ma navigation au téléphone avec les cartes prêts enregistré et pour le reste, j’ai fait l’acquisition d’un Garmin Inreach plus pour le côté communication que GPS, mais quand il neige gros comme le poing, je suis content d’avoir des boutons pour naviguer :slight_smile:

Iphigénie peut s’utiliser en chargeant les cartes. Ensuite utilisation sans réseau.
Par contre la sollicitation logiciel est importante pour le telephone et parfois ca plante.
Cela dit quand ca fonctionne, ca fonctionne tres bien. Parfait pour une utilisation ponctuelle, le smartphone n’est pas facilement exploitable en navigation, ex en alpi ( il faut retirer les gants, desactiver la veille de l’ecran…)
En navigation a ski, a la descente, dans du grand mauvais mauvais, pour moi c’est complètement inexploitable.
Par contre en rando, je ne sers que du smartphone.

A chacun de voir, mais le tel en montagne c’est quand même importanr de le garder au chaud et a l’abris des chocs

Oui avec un smartphone à 100 euros ça marche. C est une appli qui ne demande pas beaucoup de ressources. Il faut que tu aies une microsd pour stocker des zones au préalable à la maison sous wifi.
Tu peux aussi superposer un calque pentes à 30 pour le ski de rando.

Pas de mépris dans mon propos Campiste. Ne t enflammes pas. Moi si je te trouve au fond d une crevasse je viendrai t aider.
Tu peux bien préférer le GPS dédié ça ne me fait ni chaud ni froid mais je relevais une contre vérité dans ton propos qui parlait de smartphone inopérant en zone blanche. Tu ne parlais pas de moyen de prévenir les secours , excuses moi, mais de la fonction GPS d un smartphone. Toujours est il que l important , quelque soit l appareil , est de bien le maîtriser et d en connaître les limites. Si des personnes sont plus habituées aux GPS dédiés.et bien le mieux est en effet de s en servir, ils ont fait leurs preuves. Je te rejoins sur les moyen de type inreach garmin ou balises spot qui sont les seuls à permettre de prevenir les secours hors reseau en cas de problème.
Pour finir aujourd’hui ça vaut vraiment le coup de se pencher sur l usage du smartphone en mode GPS qui est utilisé aujourd’hui par de nombreux pro avec bien sûr la précaution de ne pas s en servir toute la journée en data , pour faire des photos ou envoyer des messages sur le réseau au risque de le voir flancher en cas de besoin impérieux de s orienter. D ou les astuces qui consistent à avoir une batterie d appoint Usb et une autre smartphone au chaud en cas de soucis. Avec l appli qui va bien cela va sans dire, de plus avec les cartes prechargées sur la microsd. Je pense que c est cette absence d appli et de stockage de carte sur l appareil qui est à l origine des deboires de beaucoup d utilisateurs et qui font la mauvaise réputation des smartphones. Au plaisir de se voir en montagne au fond d une crevasse ou pas !

alors pour résumer: le téléphone,
. c’est multitache,
. ça localise très bien sur une carte,
. y’a un grand écran, et peut-être même des petites animations.
. Budget hors-carte: 200-1000 euros (faut au moins une boussole, ce qui n’existe pas sur les tel d’entrée de gamme, et un minimum de puissance et d’autonomie)
. Budget carte ??? (Les conditions d’accès aux cartes garmin top 25 hors ligne sont à déterminer)
. l’autonomie dépend fortement du modèle du téléphone
. La solidité dépend de la coque autour
. De la buée peut se former entre l’écran et la coque
. Quid de la résistance à l’humidité

Le GPS:
. C’est rustique
. ça localise très bien sur une carte
. Budget carte: élevé pour les garmin top 25, gratuit pour les cartes OSM ou garmin topo active
. Autonomie stable, pas extraordinaire comparée à certains smartphone, mais ne varie pas. Reserve de pile possible
. Complètement étanche, utilisable sous a pluie
. Résistant au choc
. Ne plante pas.
. Utilisable avec des gants
. Résistant aux chocs
. Utilise un altimètre barométrique (la plupart), pour une bonne précision sur les données d’altitude
. Pas d’animations sympa
. Petit écran
. Monotache
. Budget hors-carte: 250-450 pour du matériel sérieux

Au final, pour du matériel qui sert essentiellement quand on est bien dans la m** (parceque si comme tout bon randonneur, on est parti avec une carte, ça vet dire qu’on n’arrive plus à se repérer, que les conditions ne permettent pas de sortir la carte, bref, sans être une question de vie ou de mort, c’est des moments où on a envie que ça marche), je préfère du matériel dédié. La question du prix des cartes n’entre pas vraiment en jeux, les garmin étant compatibles avec les cartes OSM. Ce qui fait au final qu’il reste le prix du GPS en lui même, et le fait d’avoir une interface plus rustique.

La base c’est quand même d’éviter de se mettre dans ces conditions de m…
Avec la précision des prévisions météo aujourd’hui, y compris au fin fond de la Sibérie, faut un peu le faire exprés…
Bien sûr que pour une expé d’un mois au Groenland un GPS est utile, mais pour une rando sur 1 ou 2 jours dans les Alpes ou les Pyrénées, au pire il est utile de regarder 2 ou 3 points sur le GPS mais pas de s’orienter avec durant des heures.

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Ou alors tu randonnes en nouvelle-zélande, et là bas, y’a un dicton: si tu ne vois pas la montagne, c’est qu’il pleut. Si tu la vois, c’est qu’il va pleuvoir. Bref, y’a des bleds où ne pas partir quand il pleut ou quand y’a des prévisions de pluie, ça veut dire ne jamais partir.
Et dans le même bled, une grosse partie des randos se passe exclusivement en forêt humide option arbres à plus de 30m de haut à perte de vue, visibilité, points de repères, sentier et balisage = zéro. Donc sans GPS, faut tirer des azimuth, et en forêt et avec un peu de relief, c’est une vraie partie de plaisir.
Et rien que dans les alpes (ou les pyrénées), c’est vite fait de rentrer dans un nuage, et pour en avoir fait l’experience lors du tour des écrins, y’a un endroit où y’a un petit panneau qui pointe en dehors du sentier avec marqué « refuge ». Pour le trouver, on aurait pu tourner pendant 15 minutes avant de mettre la main dessus, posé au milieu du vallon. Ou alors on sort le GPS, et on y est en 2 minutes.
Donc les conditions de merde, y’a pas besoin d’aller à l’autre bout de la terre pour les rencontrer, ni de ne pas avoir anticiper la météo.

Pour te donner une idée du pays: mon petit blog, avec les compte-rendus des dernières rando en NZ
-> La rando qui commence au jour 1, sur 8 jours, c’est bien le genre où le GPS, ça aide. Bon, sans, c’est jouable aussi hein, mais faut prévoir plus de temps pour l’orientation.

cest pas un dicton chartrousin ça @bubu ?

D’une manière générale, le système de sécurité en fond de sac, sans pratique régulière, ne fonctionne pas bien. A fortiori pour les GPS et autres systèmes nécessitant une pratique certaine. Soit on a l’habitude d’utiliser son GPS « tous » les jours et on saura donc l’utiliser dans des conditions difficiles et avec du stress. Soit on l’utilise quasiment jamais et ça sera la panique le jour où il faudra l’utiliser.

Par ailleurs comme le rappelle Bubu, en Europe, il est préférable d’appeler la météo avec son téléphone avant la sortie, et donc de renoncer, que de vouloir utiliser le GPS smartphone une fois qu’on est dans la merde. Les prévisions météos dans les Alpes françaises sont très fiables, et permettraient d’éviter la quasi totalité des situations où on aurait besoin d’un GPS.

Tout à fait :slight_smile:

Bonjour
Les smartphones évoluent plus vite que les gps . Certains commencent à avoir une bonne autonomie et les derniers chinois prennent tous les satellites.
Avec Mobac on fait le bout de carte de sa sortie pour Oruxmaps et on n’a pas besoin de beaucoup de mémoire.

Allez j’apporte ma contribution à ce débat qui ressort régulièrement.
Je pense avoir un avis à peu près objectif : j’utilise un GPS dédié à VTT et le smartphone avec Oruxmaps pour la rando à ski ou à pied.

Le GPS dédié a encore quatre points forts pour lui :
1 - c’est très costaud et vraiment étanche (au moins des modèles rustiques sans écran tactile comme le Garmin 64)
2 - ça doit tenir un peu plus longtemps dans le froid extrême
3 - les modèles à bouton sont manipulables avec des gros gants
4 - l’autonomie reste bonne avec l’écran allumé en permanence (écran transflectif) contrairement au smartphone qui ne tiendra pas plus de 4-5 heures dans ce mode.

Sur les deux premiers points, les smartphones endurcis (et chers) doivent s’approcher des bons GPS dédiés
Le point 4 n’a d’intérêt qu’à VTT où on garde l’écran allumé en permanence.
A pied ou à ski on allume l’écran que de temps en temps (sauf cas extrême de longue navigation avec 0 visi)
Reste le point 3, les boutons.

Le smartphone a pour lui tout le reste :

  • faible coût dans la mesure où on en a un de toutes façons
  • plein de solutions gratuites (pour les bricoleurs) ou payantes (pour les autres) de cartographie de tout type = routables ou non, ultra-précises comme IGN ou Swisstopo, vectorielles comme OpenTopoMap, photos satellites.
    On peut même se faire facilement ses propres cartes à base de cartes papier, on trouve des ressources pour tous les pays du globe.
  • l’écran est ultra-réactif même avec les cartes les plus lourdes, c’est sans comparaison avec un GPS dédié
  • plein d’outils de connectivité pour récupérer des cartes, des traces, envoyer sa position par 3G ou SMS, etc…
  • puce GPS aussi performante qu’un appareil dédié, compatible Galileo pour les plus récents, outils de contrôle de la constellation de satellites, stockage des éphémérides (A-GPS)
    Attention quand même tous les smartphones ne se valent pas sur ce point, il y a du très bon et du très mauvais.

A mon point de vue, le GPS dédié ne se justifie plus que pour des cas particuliers comme les longs raids en conditions extrêmes.
Pour nos pratiques courantes, plutôt qu’avoir un GPS dédié en fond de sac dont on ne saura plus se servir le jour J ( et probablement sans traces, waypoints ou cartes pour se sortir de la m…) je préfère nettement qu’on soit plusieurs dans le groupe à avoir de bons smartphones avec les bonnes cartes et des utilisateurs qui sachent bien s’en servir !

Il y a peu de chance qu’ils tombent en rade tous en même temps ( le GPS de secours peut aussi être en panne de batterie ou tomber et se perdre)

Maintenant chacun voit midi à sa porte !
PS. L’accident dramatique qu’il y a eu à Pâques l’an dernier au Pigne d’Arolla (tempête de foehn - 7 morts) a quelque part relancé le débat : il s’est dit que le smartphone du Guide n’était pas opérationnel alors que le GPS d’un des clients l’était.
J’ai lu tout ce qu’y m’est tombé sous la main sur cette affaire et c’est difficile d’en tirer une conclusion tant les témoignages sont confus et contradictoires.
Le seul truc certain c’est que, GPS ou pas, ils auraient du faire demi tour avant que la situation ne se gâte…

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Pas tellement, il y a parfois des prix sur « topo montagne pro » chez garmin, par exemple.
Malheureusement, tu n’as que les zones montagneuses de France. Mais je l’ai eu pour moins de 100 francs suisses (90 euros).
Et tu l’as pour toute ta vie (pas de mise à jour). Je trouve le prix assez correct.

Ah oui, un détail, c’était la version 2014… Garmin a malheureusement augmenté les prix lors de la mise à jour. Mais tu peux trouver des versions 2014 bradées, si tu cherches.

Après, le prix de l’appareil est peut-être exagéré, je n’ai pas d’avis sur la question.

Au tarif normal, ça fait 300 euros la france entière, ou 1 euro la dalle…
Concernant les GPS, c’est clair que l’évolution n’a pas été énorme. J’ai acheté le mien il y a 11 ans, et je ne vois pas de raison de le changer. Seul l’autonomie a légèrement progressé, et les antennes sont compatibles avec glonass et galileo, et font le fix un peu plus vite. La mémoire interne n’a pas bougé, la puissance pas énorme non plus. Mais c’est aussi intéressant de voir que le bidule a tenu jusqu’à aujourd’hui, fonctionne toujours bien, répond toujours à mes besoins, et et toujours compatible avec les cartes aujourd’hui. Alors bon, un achat de 300 euros lissé sur 10 ans… Possible aussi d’en trouver d’occasion, ça baisse le prix de base :slight_smile:

yes ! pour ma part j’ai profité d’une offre au Vieux Campeur : le garmin GPS64 + le topo montagne pro - cette offre doit encore se trouver ou il faut leur demander. C’est remarquable : la précision des cartes et du GPS : un vrai bonheur - dès que tu l’allumes tu vois ou tu es sur un fonds de carte OGN Top25 enrichi d’autres points. Pour l’avoir utilisé en conditions hivernales aucun pb de décharge avec le froid. J’ai remplacé les piles par des accus Eneloop haute capacité et dans mon fonds de sac j’ai 2 piles neuves de rechange. Tu est ainsi prémuni de toute difficulté. Pas besoin de se rappeler le fonctionnement à l’allumage tu choisis Carte, le GPS se met à la bonne échelle sur la carte IGN et le point ou tu te situe.
J’ai enregistré des waypoints en plein hiver dans les Pyrénées avec mes gants : aucune difficulté.
Par contre les accus de mon appareil photo ou les accus des portables sont souvent hs avec le froid. Autre avantage du GPS par rapport aux portables : on peut changer de source d’alimentation et également garder les accus sur soi pour utiliser le GPS bien chargé. Les portables n’ont plus d’accus séparés, il faudrait les garder sur soi au risque de les casser en cas de chute par exemple.

Je rejoins BENS qui cite PS. L’accident dramatique qu’il y a eu à Pâques l’an dernier au Pigne d’Arolla (tempête de foehn - 7 morts

Le débat s’est déplacé sur le sujet du GPS alors que tous les témoignages maintenant nombreux des survivants (voir les liens sur les forum C2C) montrent bien que le guide s’est entêté dans un mauvais choix et de plus n’avait pas le minimum d’équipement de sécurité dont le GPS. Il a eu aussi bien trop confiance dans son expérience

La gestion du risque intégre maintenant la dimension humaine tout particulièrement le rôle clef du leader ou du plus expérimenté. Les méthodes d’évaluation le prennent maintenant en considération. Lire l’excellent article sur ce sujet Facteurs humains - Anena