Si tu veux en avoir le coeur net, tu vas au Nouveau Gueberschwihr et tu vas retirer tous les points de ce type dans le secteur de Dojo, Mars Sprite et courte échelle. Tu as le droit de tous les arracher, comme ça tu sauras s’ils sont résistants et par la même, tu feras une bonne action
Quel est ce point?
Tu va nous faire un site de Dry sur du rocher mousseux et pourri ? Chouette on va enfin avoir comme les alpins !
parce que le spit est fixé sur le tamponnoir et fore son propre trou, donc il n’est pas trop profond!!
Posté en tant qu’invité par Qué ?:
[quote=« osonsvosges, id: 1406752, post:23, topic:124872 »]
parce que le spit est fixé sur le tamponnoir et fore son propre trou, donc il n’est pas trop profond!![/quote]
Pour un spit de spéléo, il suffit de dépasser la ligne du tamponnoir qui fixe la limite pour percer trop profond.
J’imagine que lorsqu’on utilise un tamponnoir avec un foret ou un perfo pour fixer un rivet scelroc, on utilise une butée (en tout cas pour le perfo) ou une marque (pour le tamponnoir)… Après c’est peut être effectivement moins évident. Mais attention à ne pas croire qu’on ne peut pas percer trop profond pour un spit de spéléo, c’est faux. C’est rare car c’est déjà assez long comme ça pour ne pas trop en faire, mais il suffit de dépasser la marque du tamponnoir pour que ce soit le cas.
Pour ce qui est de la solidité de ce type de point : quel est le diamètre d’un rivet scelroc ? le même qu’un spit de 8 (de spéléo) ? Donc un perçage à 12mm de diamètre ?
Posté en tant qu’invité par Qué ?:
Et quel est la taille de la cheville d’un rivet scelroc ? La même qu’un spit de 8 (de spéléo) ?
P.S. Je rectifie le message ci-dessus, dans le cas d’un spit de 8, même si le trou est trop profond l’expansion pourra se faire correctement mais la cheville sera trop enfoncée dans le trou donc on ne pourra visser que quelques filetages de la plaquette… Et c’est vrai que contrairement au rivet scelroc qui est en un seul morceau, on peut plus facilement voir son erreur.
Il en reste effectivement beaucoup en Espagne, dans les voies ouvertes dans les 80’s et qui n’ont pas été rééquipées. Ce sont les fameux « buriles ». Les plus anciens sont en 6mm, les autres en 8mm et correspondent à la première photo. Il est fréquent d’en trouver jusqu’à 6 ou 8 au relai. La première fois tu pleures et tu pries, les fois suivantes tu n’y penses plus guère. Néanmoins, dans ce genre de voies, t’es plus tranquille dans la longueur qu’au relai !!
Posté en tant qu’invité par muusdv:
il me semble que les chevilles scelroc Simond ont une résistance qui peut dans le temps diminuer fortement et sans que ce soit forcément visible
je me souviens que quand on rencontrais cela en montagne dés les années 95, on flippait un peu (notamment lors de la descente de la voie batard de 500 m à gauche du refuge de l’envers / des rappels mono-point plein gaz sur des machins comme cela, beuh …)
vous avez tous, tout juste…en effet la difficulté avec ce genre de « rivet » à expansion, c’est que lorsque la plaquette est serrée sur le rocher, on DOIT simultanémentavoir l’expansion maxi de la douille dans le trou par le coin…et on n’en sait rien du tout!! ( si le trou s’est appronfondi en cours de serrage , ou si on à percé un trou un peu long à fond conique de surcroit!!)
Par contre avec la plaquette " spéléo" ou douille crénellée à tamponnoir , le trou à un fond plat meme avec souvent une petite bosse au centre ( appui du cone d’expansion), on perce à la longueur de la douille, et si on perce un peu long, la douille expansée sera légèrement sous la surface du rocher, ( mais on pourra expanser totalement ), et la différence de niveau sera reprise sur la longueur implantée de la vis dans le trou taraudé. On aura ainsi toujours la résistance maxi autorisée par le rocher.
Par contre quand on est devant un « rivet » il peut tenir 200kg ou 2000kg…mais on ne sait pas , il faudrait l’arracher pour le savoir :rolleyes:
Le fait qu’il soit rouillé n’est pas forcément signe de grande faiblesse: la rouille à souvent un effet collage!!!le zincage tout neuf lui est plutot « lubrifiant » pour ce quui concerne l’adhérence dans le trou.
Quand au « buriles » je crois qu’il n’y a pas d’expansion , c’est simplement une tige pleine de 15/20mm de longueur enfoncée à force dans un trou du meme diamètre…alors quand c’est du 6mm qui date de 15 ans pas loin du bord de mer!!!
Bref , tout ça pour dire qu’en présence de ces bijoux, il faut pratiquer une assurance très dynamique, renforcer à chaque occasion , soigner spécialement les relais …et ne pas chuter.
Excusez ma tartine…je n’aime pas voir des gens se faire mal…mais plutot profiter du bonheur de l’escalade.
Posté en tant qu’invité par Qué ?:
Merci pour tes éclaircissements.
Oui, c’est bien ça.
Ah… Toi aussi t’as aimé les relais du Penon de Ifach ?
Oui, je me suis parfois demandé si une cravatte autour d’une crotte de goeland n’était pas plus solide…Géant :lol: