Que les vieux alpinistes lèvent le doigt!

#1

Posté en tant qu’invité par ornicar:

Y en a t’ils ici présent, qui auraient échappé aux avalanches, chutes de pierres, de sérac, de tension, de moral… Qui seraient sortis vivant des tempêtes, blizzards, orages, coups de grisou, de trafalgard. … Qui auraient été épargnés par la lassitude, la fatigue, l’arthrose du genou, de la hanche, du gros orteil, l’ophtalmie des neiges, la rupture du tendon sus-épineux… Dont le gnep ou le litron de rouge après la course aurait miraculeusement épargné le foie et la foi ?

Bref, qui seraient restés en vie après toutes ces années de lutte contre l’adversité des cimes… ?

Vieux alpinistes, comptez-vous

1

#2

Posté en tant qu’invité par Paul G:

C’est quoi, « vieux » ?
C’est quoi, « alpiniste » ?
Faut compter l’âge ou les années de pratiques ?

#3

Posté en tant qu’invité par ornicar:

Pas moins de 30 ans de pratique ! âge indifférent

#4

Posté en tant qu’invité par zef:

salut .
si c’est pour monter une assoce déconnante pleine de jolies filles, je suis là.
Si c’est pour compter les plaizéboces et ressasser les vieux souvenirs… compte pas sur moi…
A plus…

#5

Posté en tant qu’invité par méouèdonc:

Ma première rando à ski en 1956, ski en bois de frêne, fixations à cable Kandhar, peaux de phoque (en peau de chèvre), tenue par des sangles.

#6

Posté en tant qu’invité par Kezako:

Quel est l’interet de ce post???

#7

Posté en tant qu’invité par fredox:

Je ne sais plus qui disait qu’un bon alpiniste est un vieil alpiniste ( je l’ai également entendu chez les motards !)

L’inverse est-il vrai ??

#8

Posté en tant qu’invité par ornicar:

Très bon sujet de réflexion ! un vieil alpiniste est-il par définition (ou par le fruit du hasard et de la bonne étoile) un bon alpiniste ?

#9

Posté en tant qu’invité par ornicar:

ce post n’a pas plus ni moins d’inérêt que les autres…
Quel est l’intérêt de ce forum ? de l’alpinisme ? de vivre vieux ? de mourir jeune ? d’être un héros ? un zéro ?
crévindjou, tout ça me fatigue, et réveille mon arthrite

#10

Posté en tant qu’invité par Michel:

fredox a écrit:

Je ne sais plus qui disait qu’un bon alpiniste est un vieil
alpiniste ( je l’ai également entendu chez les motards !)

L’inverse est-il vrai ??

Qu’est ce qu’un BON alpiniste ?

#11

Posté en tant qu’invité par martel:

on dit souvent qu’un bon alpiniste est un alpiniste vivant,réflexion erronée hélas,
tant d’alpinistes parmis les meilleurs ont payés un lourd tribut à leur à leur passion
la Montagne…un alpiniste pour vivre (disons plutôt ancien que vieux…)à besoin d’expérience et surtout d’un bon capital chance…pour ma part…des coulées dans des couloirs ,des chutes de séracs,des tempêtesde neige ,arthrose,et toujours aussi passionné(40 ans de Club Alpin)

#12

Posté en tant qu’invité par ornicar:

merci pour ton témoignage martel. 40 ans de pratique…tu rentres dans le cadre des « vieux » alpinistes. Anciens est effectivement plus sympa.
Tu as raison de dire que le talent n’a rien à voir (ou si peu) avec la longévité de la pratique. Le facteur chance est capital, et sans doute le plus présent quand on jette un regard sur notre passé alpin.
La façon d’envisager et de pratiquer la montagne conditionne le facteur risque, et donc la longévité. Une pratique intense, synonyme d’engagement, génère un risque important. A l’opposé, une pratique de loisir, en dilétente, sur des voies normales ou peu exposées, limite le risque et assure la pérénité. On peu pratiquer toute sa (longue) vie un alpinisme « sage » sans pour autant être un « bon » alpiniste. On acquière une expérience qui est aussi un gage de sécurité.

Mais tout cela n’est pas nouveau et ne fait pas avancer le chilblick…

#13

Posté en tant qu’invité par Al:

C’est un vieux sujet, qui a le mérite d’être bon.
Pour ma part, je pratique l’alpinisme et la moto. Et cela depuis 25 ans. En théorie, celui qui écrit ça est déjà mort … Mais non, je suis bien là.
Et je ne suis ni un bon alpiniste, ni un bon motard, au regard des performances ou des réalisations que ceux qu’on prend en modèle réussissent.
Par contre, j’essaie d’être à la fois un bon père de famille pour mes enfants, un bon mari pour ma femme, un bon ami pour mes amis, un bon collègue pour mes collègues. Et à vrai dire, j’y arrive bien.
Et être un bon motard ou un bon alpiniste, pour quoi faire ?
Je préfère être un vieux motard et un vieil alpiniste, à mon niveau, pour être là et partager tout ça avec mes proches.
Gardez la tête froide !

#14

Posté en tant qu’invité par alain:

J’ai 53 ans et j’ai commencé à grimper avec mon père en 1964 . Mon activité a été plus ou moins soutenue selon les époques de ma vie , avec leurs contraintes ou plutôt les choix : mariage , enfants etc … Mais je n’ai jamais arreté et depuis quelques années , plutôt actif . Jamais pratiqué le haut niveau donc exposition limitée mais quelques galères quand même . J’éprouve toujours le même plasir après toutes ces années , plaisir de l’effort , de la beauté des paysages , de la lumière et surtout de la cordée et du partage . Ma conception de l’alpinisme est celle de " L’ amateur d’abîmes " de Samivel .
J’ai aussi eu le privilège et le grand bonheur d’emmener mon fils en montagne et de partager cette passion avec lui . De grands moments .

#15

Posté en tant qu’invité par grimpeuse74:

"grimpeur seul : homme qui tombe tout seul

cordée : plusieurs hommes qui tombent en même temps

casque : système de sécurité pour grimpeur qui tombe la tête la première. Si la chute est longue, la tête du grimpeur peut s’enfoncer complètement dans le casque et ainsi le ramener à une petite masse visqueuse qu’on peut facilement ranger dans son sac

Novice : personne qui, si elle n’est pas décédée devrait se tenir à l’écart de la montagne

Grimpeur expérimenté : dont la mort est inévitable

Voie engagée : condamnation à mort avec possibilité de sursis

MEMBRE DU CAF (synonyme de Vétéran) : quelqu’un qui ne meurt jamais mais se fanne lentement"

Tom Patey (mort en rappel par l’ouverture du doigt du mousqueton)

#16

Posté en tant qu’invité par David:

La chute de moral, j’en suis revenu.
Alors que j’avais fait une croix sur l’alpinisme il y a 3-4 ans, j’ai fait ma plus belle saison d’été cette année… et moralement, je n’ai jamais été aussi fort bien que mon niveau technique soit moins bon qu’il y a quelques années.
Comme quoi, parfois l’alchimie prend ou pas.

#17

Posté en tant qu’invité par fredox:

74 ?

année de naissance ou âge ???

#18

Posté en tant qu’invité par Francois:

ornicar a écrit:

Vieux alpinistes, comptez-vous

1

2

Mon premier 3000 en 1960. Le pic Turbat, dans le Valgo. J’avais 13 ans.

(J’écris « j’avais 13 ans » parce que je n’ai plus 13 ans.)

#19

Posté en tant qu’invité par Thibault:

Il s’agit d’anderl heckmair (vainqueur de la face nord de l’Eiger) decedé à l’age de 98 ans. Un sacré alpiniste…

#20

Posté en tant qu’invité par Bazé:

Francois a écrit:

ornicar a écrit:

Vieux alpinistes, comptez-vous

1

2

Mon premier 3000 en 1960. Le pic Turbat, dans le Valgo. J’avais
13 ans.

(J’écris « j’avais 13 ans » parce que je n’ai plus 13 ans.)

Méouédonc pour répondre à ornicar :
« Ma première rando à ski en 1956, ski en bois de frêne, fixations à cable Kandhar, peaux de phoque (en peau de chèvre), tenue par des sangles ».
Ca devrait en faire 3. S’il a fait sa première rando en 1956 et qu’il vient sur C2C aujourd’hui, entretemps, il a quand même dû aller quelque fois en montagne.