En France, si c’est privé, mais sans barrière interdisant l’accès aux piétons, déjà c’est permis de se promener à pied jusqu’aux blocs, tant que y’a pas modification/dégradation du site. Suffit de partir si le proprio donne l’ordre.
Ensuite doit pas y’avoir de loi qui stipule qu’une autorisation est nécessaire pour grimper sur un caillou (un arbre, un champignon…), qu’il soit dans le domaine public ou une propriété privée. Pas de délit ! Donc si y’a pas le proprio (ou un panneau) pour interdire explicitement la grimpe, elle est permise. Et si y’a un accident, c’est certainement le proprio (son assurance) qui sera encore responsable vu que ça se passe sur sa propriété.
Tant que le caillou n’est pas équipé ! (car l’équipement peut être considéré comme du vandalisme, modification ou dégradation du bien/propriété).
Donc tout bon selon moi pour la grimpe « sauvage » sur blocs. Rien à craindre de la police, quoi.
Par contre, le nettoyage peut être considéré comme une dégradation : couper les buissons, dégager le pied du bloc, retirer les mousses, aménager un sentier d’accès, peindre des flèches, etc. Là, le proprio pourrait porter plainte à propos de ce nettoyage, pour vandalisme (=>amende, obligation de remettre dans l’état initial).
Les photos de bloc, je pense que y’a pas besoin de l’autorisation du proprio : il ne détient aucun droit d’auteur sur les cailloux (création de la nature) saufs si les blocs ont été disposés de manière artistique (œuvre paysagiste, jardin zen). Bref, liberté de photographier blocs et falaises (mais pas les cabanes…).
Pour la question d’une publication d’un topo (lieu, approche, voies), je ne sais pas. J’imagine que ça peut être considéré comme l’action ayant mené à la fréquentation du site par plein de grimpeurs et donc à la gêne ou aux dégradations ultérieures. Je ne sais pas.
(Mes réflexions, pour la France, pas juriste)