Posté en tant qu’invité par strider:
oui à 33ans tu es en pleine force de l’age et t’es certainement mieux lotis qu’un jeune de 20ans, étudiant, qui rame deux mois pour s’acheter un friend et une broche à glace sans faire le pique-assiette à ses potes plus agés…(je parle de qui à votre avis
)
pour la performance, qu’entends-tu par ça vraiment?
-si tu parles de performance technique (escalade, glace), c’est juste une question de pratique fréquente et de forte impliquation sauf en cas d’handicap perso…on finit par y arriver avec l’entrainement.
- mais en montagne il n’y a pas que la performance technique et c’est tout à fait ce qui différencie l’alpinisme de l’escalade pure par exemple : la performance c’est aussi le sens du terrain et du jugement avisé des conditions, de la situation, de l’orientation, de la capacité relationnelle etc…
le problème du sentiment d’infériorité par rapport aux « forts »: c’ est une tendance « naturelle », mais ce qui compte en montagne c’est avant tout de pratiquer sans avoir sans arrêt la peur au ventre de l’accident…la performance en montagne c’est aussi de réussir à s’exposer le moins possible aux risques en sachant bien juger des conditions et de l’itinéraire à prendre…en gros de faire une course en bonne condition pour mieux profiter de l’aventure pour que l’alpinisme reste un loisir sain et formateur pour soi, pas une galère stérile…dans une optique de défi, c’est soi qui compte, le niveau technique des forts on s’en fout, car il y a du défi à tous les niveaux…il suffit de trouver quelqu’un qui réponde à tes besoins de défis et qui t’aident (svt plus fort que toi, bien sur, enfin ça dépend pourquoi!!)
de plus, tout le monde, je dis bien, tout le monde,même les « forts », sans exception, a au moins une faiblesse en montagne…
ex perso : je n’ai que trop peu d’aisance technique en escalade sportive, c’est mon vrai point faible, point faible qui vient du fait que l’escalade sportive demande une pratique régulière et comme je suis autant passionné de vélo que d’alpinisme, le vélo au quotidien l’emporte à coup sur sur mon emploi du temps par rapport à l’escalade (surtout si on parle de SAE, j’ai des boutons)
ex de faiblesse de gens que j’ai vu en montagne
-le manque de confiance en soi
-une grimpe trop perso (ne communique pas)
-haine radicale du mauvais rocher
-esprit têtu et fermé
-manque d’acclimation à chaque fois
-irrégulier dans la motivation
-trop nerveux, pique une crise de colère pour soi ou pour les autres
-pas de sens de l’itinéraire
-présomption de ses forces, du danger
-pas de jugement perso, les autres « savent toujours mieux que moi »
-« matérialisme » mentalité du bon matos qui fait la course à ta place et qui remplace ton jugement
etc…
et tout le monde, sans exception, a des qualités en montagne:
perso, on me dit que je suis communicatif, que j’ai le sens du terrain, des conditions, de l’itinéraire…(« on me dit » c’est à voir!!!)
des qualités j’en vu ai chez les autres:
-prudence et écoute
-curiosité de l’esprit
-sens de la montagne
-reste calme quand c’est tendu
-sens de la convivialité, amitié (être communicatif)
-aisance technico-sportive
-esprit pratique
-grosse motivation
etc…
…après effectivement la proximité à la montagne qu’est-ce que ça aide!!!
le stage est très formateur mais aussi très concentré : faut être très à l’écoute!!!mais parfois on est peu un peu trop fatigué pour bien écouter, dommage…mais c’est une solution souvent très bonne.