Ils se font surtout avec une bonne vitesse de translation (vitesse « horizontale »). Cette vitesse elle-même entretien la rotation du rotor. En « rendant la main » juste ce qu’il faut, l’hélico garde sa vitesse, le rotor tourne … l’hélico est « en plané » (mais ce n’est pas un bon planeur …)
La chose délicate sera d’arriver sur une surface correcte, de freiner l’hélico, alors que le rotor ralenti tet s’arrête. Personne n’a dit que c’était simple …
Pour un hélico en « stationnaire », il doit immédiatement rendre la main d’une part (s’il est en stationnaire « haut ») et ensuite amortir le crash avec ce qui reste d’énergie dans le rotor.
S’il est à un mètre ou deux du sol, le problème est moins grave, le rotor ne s’arrête pas d’un seul coup, l’hélico ne tombera pas comme une pierre.
Pour info, une turbine, en général, ne s’arrête pas d’un seul coup non plus … Certainement pas sous l’effet d’une boule de neige dans l’entrée d’air du compresseur.
Pour ce que j’ai compris du problème du pilote dans l’incident qui a été relaté par Le matin, c’est qu’il ne pouvait pas se poser normalement à l’endroit où il déposait ses passagers.
Sérieusement, par rapport à la philosophie de sécurité qui dicte en général les autorisations et autres permis accordés aux opérateurs aériens commerciaux, autoriser comme zone de dépose une surface qui n’est pas assez plane, pas assez dégagée pour qu’un hélico puisse se poser à cet endroit avec une sécurité acceptable me paraît très « tiré par les cheveux ». En effet si la dépose se fait sans disposer d’un bon appui au sol, cela rend l’hélico vulnérable pendant le débarquement dès passagers. Vulnérable à bien d’autres dangers d’ailleurs que celui de boules de neiges vengeresses - voir les autres accidents dont il a été question. Cela pue la complicité des autorités avec le lobby héliski. (Non, ce ne sont pas des saints …)