52 ours sur la chaine des Pyrénées (journal Sud Ouest).
Nombreuses attaques de moutons,mais très peu de contact avec les humains.
Mais: est’il prudent de continuer à bivouaquer en altitude?
Pyrénées, ours et bivouac
A toi de juger les risques.
D’après wikipédia (Attaque d'ours — Wikipédia), il y a eut 291 attaques d’ours sur des humains entre 2000 et 2015 en Europe. Soit moins de 20 attaques par an en moyenne en Europe (si tu trouves des données pour les Pyrénées, tu pourra affiner). Au niveau mondial, une attaque d’ours est mortelle dans un peu moins de 15% des cas. Donc moins de 2 morts/an en moyenne en Europe.
A comparer avec les morts en sport de montagne en france (Et les sports qui tuent le plus sont… - ladepeche.fr) : 99 morts en France en 2010, dont 29 en alpi, 23 en ski de rando et 19 en rando à pied.
Donc 19 morts/an en France à cause de la rando en montagne, vs <2 morts/an en Europe à cause de l’ours.
Bref, à priori, tu risque bien plus de te tuer en dévalant une pente qu’entre les griffes d’un ours.
PS : si tu en a la motivation, n’hésite pas à chercher des sources plus fiables/précises, j’ai pris les premiers chiffres qui me tombaient sous la main
Ça c’est une astuce du Parc national des Pyrénées pour limiter le bivouac
Si ça marche bien, ils vont réintroduire l’ours dans les autres parcs : Vanoise, Calanques, etc.
L’ours a été beaucoup vu au printemps dernier par chez moi en Ariège. Mais pas d’attaque.
Les seuls cas récents (depuis 2 ou 3 ans) où un ours a été -par hasard- en contact avec des randonneurs et s’est montré menaçant concernait dans les 2 cas une ourse qui voulait protéger ses petits (dans un des cas les randonneurs étaient accompagnés d’un chien).
Je n’ai jamais entendu parler dans les Pyrénées d’attaque de randonneurs en train de bivouaquer, sous tente ou sans, comme ça peut arriver en Amérique du Nord.
Idem, pas d’attaque d’humain dans les Pyrénées.
Tu as plus de chances de te faire piquer ta bouffe par un renard que par un ours!
Bonjour,
D’autant plus que pour ne pas attirer l’ours à notre proximité pendant qu’on dort, il est conseillé de laisser la nourriture à distance. Mais si elle est à distance, elle est souvent à portée du renard. Le meilleur compromis semble être d’attacher la nourriture pendante sous une branche, trop haut pour que les ours et les renards l’attrapent. Attention, un ours adulte, c’est grand et ça se tient sur ses pattes arrières, donc il faut une corde lancée au-dessus d’une branche, ou grimper à l’arbre pour attacher la nourriture assez haut.
Bernard
Pour des sensations fortes, revoir la scène de l’attaque par ours du film The Revenant ! Mais sinon on devrait pouvoir dormir tranquille en France…
J’ai lu 2 fois le bouquin « the Revenant » et vu le film. J’ai toujours bivouaqué sans jamais penser à l’ours.
A vrai dire je n’ai vu qu’une seule fois des traces dans la neige, en Avril, du côté du cirque d l’Embarradère.
Mais c’est le journal Sud Ouest qui m’a mis la « puce à l’oreille »?
Bon, je continuerai les bivouacs.
Ne pas oublier les marmottes :
Elles bouffent tout!
Surtout au printemps lorsqu’elles sortent et qu’elles n’ont pas encore trop de nourriture.
Elles m’ont bouffé une bretelle de sac à dos et j’ai un copain qui s’est fait bouffer les pneus et la selle du VTT.
Oui:
Premier cas, il a dû surprendre la maman ourse:
Deuxième cas, c’est plutôt le chien des randonneurs qui est allé agresser l’ourse:
Ça doit être super impressionnant mais dans tous ces cas, l’ours n’a jamais vraiment voulu nuire à l’homme, seulement lui faire peur pour protéger ses petits.
Mon avis personnel, c’est que pour le bivouac, tu es plus que tranquille! En reniflant l’odeur de l’humain, l’ours ne va pas venir voir…
Les gens de l’assoc’ Pays de l’ours Adet sont super gentils. Tu peux les appeler pour des renseignements. Ils répondront volontiers:
https://www.paysdelours.com/fr/adet/l-adet/coordonnees.html
Je ne croyait qu’il y avaient que les Nestor Kea qui bouffait le caoutchouc
Sur la rencontre Homme (ou plutôt femme dans le cas présent) / ours, je vous conseille le livre de Nastassja Martin « Croire aux fauves ». Le récit d’une rencontre - elle y laissera quand même un morceau de mâchoire - , d’une reconstruction et une réflexion sur les relations humain / non humain.
Heureusement les patous veillent!
Déjà vu des chaussures bien grignotées au pied d’une voie (dont les lacets découpées en petits bouts), à 300m de deniv non herbeux de leur habitat.
Les grimpeurs ont eu qqs difficultés pour descendre l’eboulis, le timing a ete moins bon tout d’un coup
Et elles se transmettent le truc de génération en génération, ça fait au moins 20 ans que ça dure.
Perso, un sac de grimpe et une paire de bâtons grignotés. Pourtant planqués dans une fissure à 3m du sol, mais elles savent ramoner (j’ai été ben con sur ce coup là, c’est leur spécialité de se faufiler dans des galeries).
Sur le Glacier Noir j’ai un pote qui avait laissé ses baskets d’approche sous un gros cailloux (genre qui pesait au moins 3 marmottes). Il a récupéré ses pompes à 200m de là allégées de toute la partie cuir…
Ben voilà. Les marmottes n’emballent pas le chocolat, mais elles savent transformer des chaussures en sandales. Elles sont à la pointe de l’adaptation au réchauffement climatique, et en font même profiter les humains, qui prennent du retard à leurs yeux (plutôt leurs dents).
Les articles de La Dépêche sont souvent orientés anti-ours et font dans le sensationnel. Je ne connaissais pas le premier et je reste très étonné que l’on ait mobilisé trois hélicoptères pour « secourir » des touristes tout juste impressionnés par leur rencontre avec l’ours. Pour le second, je connais bien le coin et je ne suis pas surpris d’une rencontre à cet endroit (c’est la vallée qui accueille le plus d’ours), mais c’est clairement une rencontre avec intimidation, pas une attaque.
Pour avoir souvent croisé des ours noirs aux Etats-Unis, je suis très serein dans les Pyrénées, y compris en bivouac. Avec une cinquantaine d’ours sur la chaîne, les risques sont extrêmement faibles.
On peut s’amuser à faire des statistiques d’ailleurs. Ces derniers 20 ans, il y a eu en Amérique du Nord 26 morts causés par des ours noirs, pour une population d’ours noirs d’environ 1 million d’individus. Il y a eu 27 tués par des grizzly, pour une population d’environ 55000 grizzly. L’ours brun européen est de la même espèce que le grizzly, mais il est de taille bien plus petite. C’est un peu un intermédiaire en taille entre l’ours noir américain et le grizzly. Mais prenons le pire cas et considérons notre ours comme un grizzly. Un peu plus d’un mort par an pour 55000 ours, ça fait combien de morts par an pour 50 ours ? Bien sûr, mon calcul est peu réaliste, il faudrait tenir compte de la densité d’humains et d’ours sur un territoire donné. Malgré tout, le dernier touriste tué par un animal dans les Pyrénées, c’était par une vache ! (oui, les vaches aussi, parfois, défendent leurs petits).
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_fatal_bear_attacks_in_North_America
https://en.wikipedia.org/wiki/Grizzly_bear
https://en.wikipedia.org/wiki/American_black_bear
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/31/01016-20130731ARTFIG00307-un-touriste-tue-par-une-vache-dans-les-hautes-pyrenees.php