Lu, je le recommande également.
Pyrénées, ours et bivouac
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Tu m’as tué !
On est pas encore au stade du Canada hein 
Si tu portes un masque et si tu tousses dans le coude, tu ne risques rien.
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C’est exactement ce que j’allais dire, méfies toi plus des vaches (des accidents chaque année) plutôt que des ours !
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En amérique avec la forte et ancienne fréquentation touristique des parcs, les ours ont progressivement compris que les humains = source de nourriture (poubelles, déchets laissés par terre, sacs de randonneurs pleins de barres cliff etc.) sans grande prise de risque. En conséquence on les retrouve très proche des villes et des campements et il y a plus d’accidents. Et donc il faut prendre des précautions style pendre la nourriture à une branche ou la planquer dans un bear-can (les ours US ont appris à ouvrir certains des premiers modèles, c’est malin ces bêtes !) quand on campe.
Il ne tient qu’à nous de pas en arriver là en ne laissant pas de trace de notre passage quand on se promène dans la nature sauvage. Et ça vaut pour les déchets biodégradables: « miam le bon trognon de pomme, je repasserai par ici si je suis en galère de bouffe » se dit l’ours.
Comparer les ours des US avec ceux des Pyrénées n’a pas de sens.
Là bas ils sont trop habitué à l’homme et c’est dangereux pour les deux. Homme= bouffe et pas de risque donc ils n’hésitent pas…
Dans les Pyrénées c’est quasiment aussi dur de voir un ours qu’un loup.
Animal farouche avec un très bon odorat et pas familier de l’homme.
Tu peux éventuellement l’entendre, de là à te faire attaquer…
Il y a très peu de loups dans les Pyrénées. Quelques individus dans les Pyrénées orientales, qui sont arrivés par le massif central et se sont établis là. Il est possible qu’ils débordent parfois en Ariège, mais ça semble encore assez rare (heureusement, déjà que les ariégeois supportent mal l’ours, car le loup est bien pire au niveau de la prédation des troupeaux).
Les USA et la France sont très différents, en effet. Il y a beaucoup plus d’ours chez eux, mais répartis sur de vastes territoires. Je faisais ça pour montrer que l’ours n’est, à mon sens, pas dangereux. Malgré une interaction homme-ours quotidienne dans beaucoup de parcs naturels, les accidents sont extrêmement rares. Par exemple, dans un parc Californien où je campais en août, on avait la visite d’un ou plusieurs ours tous les soirs ! C’est pour ça que je reste dubitatif quand je lis des articles de La Dépêche où des touristes semblent « avoir frôlé la mort » en ayant croisé un ours qui leur a juste fait comprendre qu’il ne fallait pas l’approcher.
En fait, j’aimerais bien en voir un dans les Pyrénées. J’arpente ce massif depuis 30 ans, et je n’ai vu que (très rarement) quelques indices de présence.
Les animaux sauvages ont peur de l’homme. Ils ne deviennent agressifs que lorsqu’ils se sentent menacés ou pour protéger leurs petits.
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Les articles de La Dépêche ne sont pas tous une référence et il faut un peu se sensationnel pour vendre!
Pour preuve, j’ai déjà fait passer des articles qui ne sont pratiquement pas changés.
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C’est ce qu’on dit, mais tout est dans le « se sentent ».
Certains ours peuvent se sentir menacés lorsqu’on veut faire un selfie avec eux…