J’évite de me faire coincer sans réserve d’eau liquide pour commencer …
Cela devrait effectivement intéresser du monde, mais ni les fabricants ni les testeurs ne communiquent beaucoup là-dessus !
BPL : revue des muls américains - Back Packing Light.
Une mine d’informations techniques pointues.
L’article dont je parle est malheureusement réservé en lecture aux abonnés (+/- 20 € par an), mais je peux résumer :
Faits expérimentaux (observés et mesurés en labo, aussi rigoureusement que possible …) :
a) Niveau production de CO, les meilleurs réchauds sont ceux dont la tête est en forme de fraise, projetant les flammes latéralement et non directement sur le fond de la popote, comme le font la plupart des réchauds à brûleur « plat ». Un des pires est le célèbre Pocket Rocket de MSR.
b) Avec les réchauds à têtes plates, on réduit considérablement la production de CO en surélevant la popote de un ou deux cm par rapport aux pattes du support standard.
c) La production de CO est souvent considérablement réduite si on réduit un peu la puissance.
Théorie :
La combustion du gaz fournit d’abord du CO, qui se recombine ensuite avec l’oxygène ambiant en CO2.
Bref, la combustion se fait en deux phases. Ça je crois que les chimistes sont d’accord …
Hypothèse émise : si les flammes sont projetées directement sur le fond de la popote, qui est maintenu à une température basse du fait de son contenu (généralement de l’eau à moins de 100°), les flammes se refroidissent au contact du métal relativement froid, et la seconde phase de la combustion reste imparfaite dans cette partie de la flamme. Donc, il reste du CO imbrûlé …
Mon réchaud était autrefois vendu par ArkLight Design. Modèle Ti et UL assez fragile, Peyo a cessé de le distribuer.
L’autre modèle qui sortait du lot n’est malheureusement pas distribué en Europe …
Dommage, un support à quatre branches …
Désolé de ne pas pouvoir fournir plus de références : je ne suis plus abonné moi-même …