Oui plus intelligent, ceci dit même avec certains patous c’est possible.
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
En l’occurrence c’est plutôt son caractère joueur et câlin que son intelligence qui joue dans cette situation.
Oui c 'est possible ! Il était adorable
Oui les border collies rien a voir. J’adore ces chiens.Ils sont vifs et très sociables. Et c’est pas des chiens de protection.
Le 3eme chien qu’il y avait dans mon aventure d’hier, je ne sais pas ce que c’est. Noir, assez trapu, il est aussi venu vers moi en aboyant mais a rapidement laissé tomber.
Et quand je me suis relevée, il n’était pas avec les autres mais a aussi aboyé. J’allais vers lui, il est venu me sentir puis a réclamé des caresses.
Finalement c’est peut-être le fait que je le caresse qui a calmé les autres.
En tout cas, chien blanc = méchant, chien noir = gentil !
Des patous blancs cool j 'en ai vu (des pas cools blancs aussi )
Possible
Attention ça va tomber, je me suis déjà fait engueulé (y a pas longtemps et ici) pour avoir prétendu avoir caressé un chien de troupeaux. Non mais alors !! un chien de troupeaux c’est con, ça ne sait pas différencié deux et quatre pattes, c’est méchant et ça doit le rester./
Mais c’est de la discrimination
Je sors tôt du refuge de la Muzelle avant les potes et 200m après, je tombe sur un patou…pastout jeune, couché planqué dans un creux, à 10m.
Impossible de se sauver, trop tard.
Que fait il ici seul ? Mystère.
Affronter l’animal…
Qui a l’air cool…
Osons quelques caresses…
Ça marche.
Ça a toujours marché quand le berger est là.
Par contre, rencontrer un berger d’Anatolie seul même à 1km du troupeau, je le souhaite à personne.
J’en ai croisé deux hier… la plaisanterie a bien duré 30 minutes.
Ce genre de moment déjà vécu, dure une éternité… Bravo à toi pour la gestion
Une photo qui devrait plaire à Pasinvite…
Hier, dans le Chablais, pas au Pérou… Un lama ! Chargé de la garde de ses moutons… Il m’a longtemps observé, puis s’est rapproché, a craché avant de se décider à me charger en se detournant au dernier moment ! Faut dire que j’étais bien près de ses protégés…

À la descente, le troupeau était à moins de 50m avec son ange andin gardien, sans pour autant qu’il ne vienne faire le kéké, aboyer comme un enragé, me mordre (meute de kangals en iran)… Il a fait sentinelle, sans se déplacer, me surveillant du coin de l’oeil… Un peu plus peace comme situation que celle que nous sommes amenés à vivre et subir, de plus en plus fréquemment en montagne…
Si d’autres animaux peuvent aider à garder les moutons, ça ouvre des perspectives : les oies pour avertir d’un danger ! Après, il faut que le berger soit présent…
A-t-on des retours sur l’efficacité réelle des patous et autres chiens de protection ?
Mais comme on pouvait s’en douter, pas toujours très efficace :
Des lamas pour se protéger contre les loups ? peut être pas une si bonne idée - Le chasseur français
Bernard
Pour un petit troupeau, comme c’est écrit, peut être une solution… Comme c’était le cas hier, un troupeau d’une vingtaine de bêtes… Utilisé aussi, plusieurs années vers le lac des Chambres sous les Avoudrues, au-dessus de Samoens, là encore, pour un troupeau assez réduit… Les patous font aussi l’objet d’attaques…
En tout cas c’est plus joli qu’un chien en terme de silhouette, on dirait un chamois stylisé.
Tout est affaire d’éducation. Ça me fait penser à quelques chiens des Pyrénées de 70kg, éduqués à la naissance, qui sont les plus doux du monde, dont je n’hésiterais pas une seconde à laisser avec des petits enfants.
Tout à fait
Comme commençais à arriver à court de choses à dire dans cette discussion, j’ai décidé de mettre les choses en pratique pour avoir une histoire à raconter… C’est un peu long mais si vous le lisez, merci de le faire en entier pour éviter les mauvaises interprétations.
Les évènements (de mon point de vue):
Ce samedi, nous sommes montés avec ma compagne et ma chienne (un petit border-collie) au Pic de Morgon par les traverses. On pensait faire la boucle en redescendant par la Charance, ce qui implique de traverser l’alpage sur son flanc nord-ouest. On avait envisagé la présence de troupeau dans l’alpage mais on s’était dit que l’alpage étant grand, qu’il était peu probable que le troupeau soit sur notre passage, qu’au cas où on trouverais une solution et qu’on avait déjà rencontré des CPT avec notre chienne sans soucis.
Une fois arrivés sur la crête à 300m du sommet, on aperçoit le troupeau sur le sentier de redescente qui était extrêmement fréquenté. On se dit qu’on va aller manger au sommet et qu’on verra au moment de redescendre. Après un pique-nique au sommet, on prend le chemin qui longe la crête pour redescendre comme prévu. On constate alors que le troupeau est monté au niveau ou le sentier rejoint la crête mais on ne voit toujours pas de CPT. On se dit qu’on va le contourner en descendant un peu plus à droite dans des pentes faciles. En commençant à descendre, on aperçoit deux bergers d’Anatolie de l’autre côté d’une petite butte sur la crête par rapport à là où nous voulions passer, je mets alors ma chienne en laisse. On voit aussi des chiens de conduite et on entend le berger. Finalement, le troupeau vient vers nous et on voit le berger à une trentaine de mètres. Rassuré par sa présence, je me dit que le mieux à faire c’est d’aller vers lui pour lui demander ce qui lui convient le mieux.
En allant vers lui, les deux kangals arrivent sur moi par derrière et se jettent sur ma chienne sans sommation (ni aboiement ni grognement). L’un des deux l’attrape à la cuisse et commence à la mordre très violemment. Je réussi finalement à la protéger et à lui faire lâcher prise en lui prenant la mâchoire. Elle continue à se faire mordre et je reçois aussi deux morsures légères.
Pendant ce temps ma compagne qui était à une vingtaine de mètres accoure et son arrivée éloigne un peu les chiens. Je me retrouve à terre, avec ma chienne blessée dans les bras et un des deux chiens à moins d’un mètre qui me regarde en grognant. On regarde alors le berger qui était donc à une trentaine de mètres et on constate qu’il continue à regarder son troupeau au loin, faisant mine de ne rien avoir remarqué (j’ai pourtant hurlé tout ce que j’ai pu et j’ai une grosse voix). Lorsqu’on lui demande de l’aide il nous dit: « Moi je m’en fous qu’il le tue ton chien. Quand tu viens chez quelqu’un tu le respectes, ici c’est chez moi. Tu as voulu faire le malin en emmenant ton chien, maintenant tu assumes. ». La scène a duré environ 10 minutes sans que le berger ne nous vienne en aide et sans que son chien ne s’éloigne (l’un des deux restait dans les parages mais était moins insistant). Lorsqu’on lui parlait, il nous a répondu à plusieurs reprises « Je ne fais pas berger pour parler aux gens. ». Étant donnée la fréquentation du Pic du Morgon un samedi d’été à 14h, de nombreux randonneurs ont assisté à la scène et l’un d’eux est venu auprès de nous pour faire barrage au chien (merci à lui).
Au bout d’une dizaine de minutes, le berger est enfin venu et nous avons pu discuter plus calmement. Il m’a demandé de lâcher ma chienne pour que ses chiens puissent la sentir en me garantissant qu’ils ne lui feront pas mal. J’ai d’abord refusé de prendre ce risque en lui demandant simplement de tenir ses chiens le temps que l’on s’en aille, ce qu’il a refusé. Au bout de quelques minutes de discussion, le berger me disant qu’il faisait partie de l’IDELE et en voyant que ses chiens étaient calmés, et qu’il ne me laisserais pas d’autre option, j’ai accepté de lâcher ma chienne. Elle s’est alors enfuie, poursuivie par les deux kangals et un des chiens de conduite. Lorsqu’ils l’ont rattrapée, elle s’est soumise, s’est faite mordre légèrement mais sans grande violence. Le berger a réussi à calmer ses chiens et à les rappeler le temps qu’elle puisse s’en aller. Finalement c’était la meilleure issue mais ça a quand même été de longues secondes durant lesquelles je craignais que ma chienne se fasse tuer devant mes yeux tout en étant trop loin pour que cette fois je puisse lui venir en aide.
L’analyse de ma trace GPS me permet de dire que l’ensemble (attaque + protection + discussion avec le berger) a duré 17 minutes.
Une fois les chiens éloignés, nous sommes partis le long de la crête à l’opposé et sommes redescendus de l’alpage. Le père de ma compagne est venu me chercher au parking le plus proche (Grand Clot) pour aller chez le vétérinaire pendant qu’elle allait chercher notre voiture au parking Pierre Arnoux.
Les conséquences
Finalement, elle a eu sept perforations de crocs, dont une au niveau de la cuisse qui a déchiré le muscle et qui a nécessité une chirurgie et la pose d’un drain. Aucun organe vital n’a été touché et elle ne devrait pas avoir de séquelles, même si pour l’instant elle fait peine à voir. Pour ma part, je m’en sort mieux avec deux petites perforations de crocs, des lésions dues aux colliers anti-loup et de profondes éraflures sur le tibia dues aux schistes sur lesquels j’étais lorsque je protégeais ma chienne. Les conséquences sont plutôt psychologiques avec un état de choc important pour ma compagne et moi, dont nous nous remettons lentement.
Le contexte de l’alpage
Nous l’avons appris malheureusement trop tard par une randonneuse qui nous l’a dit pendant que je protégeais ma chienne, mais l’alpage était interdit aux chiens par un arrêté de la commune. Il y avait en effet de nombreux panneaux affichant l’interdiction au niveau de l’accès classique mais pas sur le sentier que nous avons emprunté (probablement cent fois moins emprunté que les autres).
Le lendemain de l’attaque, nous avons échangé par téléphone avec la médiatrice pastorale qui a fait preuve d’une écoute formidable et qui nous a donné des éléments de contexte supplémentaires. Selon elle, cette fin de saison est assez tendue pour les chiens qui sont mis sous pression par les loups depuis le début de l’été. Par ailleurs, la veille de l’attaque, des randonneurs ont lancé des pierres sur les chiens de protection.
Ces éléments expliquent l’exaspération du berger vis-à-vis des randonneurs, et je pense qu’il a agit ainsi car il pensait que nous étions montés par le sentier principal en dépit des panneaux interdisant l’accès aux chiens. Il est d’ailleurs possible que son changement de comportement ait eu lieu à partir du moment où il a compris que nous étions montés par un sentier sans panneau d’interdiction. Bien que je comprenne son exaspération et que je pense que son métier est très difficile, je n’excuse pas le fait qu’il ait mis si longtemps à venir débloquer la situation alors qu’il était à portée de voix, ce qui s’apparente à mon sens à de la non assistance à personne en danger.
Je comprends bien qu’il n’a pas fait berger pour devoir gérer des randonneurs, mais il doit aussi prendre en compte la réalité de son alpage et de sa fréquentation.
Analyse post-incident
Nous avons fait plusieurs erreurs:
- Nous n’avons pas vérifié au préalable si cet alpage était autorisé aux chiens ;
- En voyant le troupeau, nous aurions dû directement suivre la crête dans l’autre sens et nous en éloigner.
Certains facteurs nous on probablement induit en erreur:
- Le topo de camptocamp sur le sentier des traverses étant assez alarmiste, nous avons focalisé notre attention sur les difficultés potentielles de la montée et avons relâché la pression une fois arrivés au sommet (par ailleurs sans aucune difficulté) ;
- La présence de nombreux randonneurs nous a fait penser que les CPT étaient absents ou du moins assez tranquilles ;
- Nos précédentes expériences positives avec notre chienne et des CPT nous ont fait penser que pourrions nous en sortir sans soucis ;
- La présence du berger à proximité nous a fait penser que les chiens se tiendraient tranquilles ou qu’il interviendrait en cas de problème.
Par ailleurs, après discussion avec la médiatrice pastorale (qui est aussi comportementaliste canine), nous avons une incertitude sur le rôle qu’a joué le fait de tenir ma chienne en laisse au moment de l’attaque. D’un côté, c’est peut-être cela qui a empêché les CPT de reconnaître les signaux de soumission qu’elle a envoyé directement. Mon comportement de protection envers elle aurait aussi attisé leur agressivité. D’un autre côté si ils l’avaient attaqué avec la même violence sans que je ne puisse intervenir, ils l’auraient probablement tuée. D’après elle, le comportement théorique à tenir aurait été de la tenir en laisse jusqu’à l’approche des CPT pour qu’ils identifient bien qu’elle était un chien domestique, mais de la détacher une fois qu’ils étaient à quelques mètres pour qu’elle puisse leur envoyer les signaux appropriés. Étant donné qu’ils sont arrivés par derrière et ont attaqué sans avertissement, ce n’était dans tous les cas pas possible.
Conséquences sur notre pratique
Je ne suis plus prêt à prendre un tel risque, c’est pourquoi nous n’irons plus dans un alpage avec notre chienne pendant les estives sans avoir la certitude absolue de ne pas rencontrer de CPT. Autant dire que ça compromet la plupart des itinéraires à la journée et la quasi-totalité des itinéraires de plusieurs jours.
Ça fait vraiment peur cette histoire.
J’espère que ta petite chienne va bien, qu’elle n’aura pas de séquelles physique.
Je trouve que le comportement du berger est inadmissible.
A ta place je porterai plainte.
Ce mec est dénué de toute empathie.