Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs

Vaut il mieux tomber sur un patou qui protège son troupeau ou sur un ours qui protège ses petits :slightly_smiling_face:

Si c’est communal, les zones géographiques que je connais sont majoritairement privées (PO Corbières, Chartreuse, Belledonne)

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Perso, ce que je trouve anormal, c’est 700 moutons sur 1,8 km² d’alpage. Il n’y aurait pas un peu d’abus ?

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2500m² par mouton, pas énorme effectivement.

« On peut considérer que la règle applicable pour le calcul de la place nécessaire est de 10 ares (1000 m2) par tête. C’est la surface de pâturage qui suffit pour l’estivage et pour la production de foin pour l’hiver. »
https://www.prospecierara.ch/fr/animaux/tiergattungen/moutons/detenir-et-elever-des-moutons.html

Il y a l’interview de l’éleveur et tu vois les brebis, et les féroces patous…

Vivement que l’on remplace les patous par des robots ils feront peut être la différence entre un humain et un loup :wink:.

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Les touristes doivent s’adapter à la montagne mais en aucun cas ils ne doivent être menacés (adultes, enfants, animaux de cie) par une minorité d’animaux incontrôlables qui font régner la terreur. La terreur doit s’exercer sur les loups, pas les humains.

Du coup c’est correct a priori.
Mais j’ai plutôt l’habitude d’un troupeau de 300 moutons dans un alpage de 2km². Par exemple, le vallon de Fouillouse a plus de 2km² broutable, et il y a moins de 300 moutons (vous pouvez compter le nb exact en 2016 sur cette photo). Certes le climat n’est pas le même, ça produit peut être 2 à 3 fois plus d’herbe à Sornin.

C’est qd même subjectif.
Je ne pense pas que la majorité des randonneurs éprouvent de la terreur en voyant des patous…

« C’est des chiens qui ont pas un mauvais caractère » dit l’éleveur. Ben c’est normal c’est leur comportement avec leur maitre. Ce qu’il faut voir c’est leur comportement avec un « étranger ».

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Alors là tu imagines si il y a un bug :scream_cat:

Tu as déjà oublié le thème de ces échanges : un fait divers qui concerne une femme terrorisée qu’il a fallu évacuer…l’histoire se serait mal terminée, c’était une victime de trop. Et ce n’est que l’arbre qui cache la forêt…

@cello Le theme est peut être également la sur-enchere (réseaux sociaux et autres Daube) dans les propos tenus. Elle n’a même pas été mordu. Rien !

Continuez donc à mettre la pression pour le moindre risque. Il ne faudra pas s’étonner que les interdictions continent de se developper. La sur-enchere des interdictions, c’est une certitude.
Chartreuse, Belledonne sont des exemples proches de Sornin et illustrent la methode pour traiter les différents avec les touristes. Avec les tendances électorales actuelles, ça m’étonnerait que la voie du touriste citadin (sous-entendu l’etranger) soit la préoccupation principale. L’Isère est dans la « bonne » moyenne française.

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Je ne crois pas qu’il y ait de rapport entre tourisme, paturage, et patous.
Il s’agit seulement de veiller à ce que les patous soient mieux éduqués et que des aides à l’éducation soient fournies. La plupart des éleveurs n’ont pas le temps d’éduquer leurs chiens, et il les reproduisent eux même alors qu’ils auraient tout intérêt à pouvoir se fournir auprès d’un éducateur spécialisé. Un chien de troupeau c’est 4 ans d’éducation pour qu’il puisse diriger un troupeau.
On le voit également avec les border collie dans les étables qui développent le mordillement des chevilles des randonneurs pour les faire déguerpir et qui souffrent exactement des mêmes carrences éducatives.
Sauf qu’un patou ou un kangal sont dimensionnés pour se défendre face à une meute de loups, il s’agit donc pour un animal puissant d’apprendre à doser sa force par rapport à l’élément qu’il a à gérer et seule une bonne éducation permet cela.
La sociabilisation d’un chien va jusqu’à ses 4 mois, il n’est pas dit que les patous voient défiler des randonneurs pendant cette période de développement primordial, après les troubles du comportement sont à vie.
Il faudrait sans doute soliciter la fondation brigitte bardot, le risque est l’euthanasie des chiens qui mordent, or certains y laissent la vie après avoir subi une attaque de loups, ils sont dévoués pour leur troupeau.

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On voit bien que tu n’habites pas dans une commune touristique. Ici les « socio-professionnels » (comprendre les bistrotier et autres loueurs de cages à poules et de velo électrique) sont les rois. Faudrait pas chasser la poule aux oeufs d’or.

Ca me semble très péjoratif.
Et s’ils ne vivent pas du tourisme, les gens du coin vivent comment ?

Ce qu’on lit ici est lunaire.
Pour faire plaisir à DT1, il aurait fallu que cette femme soit mordue, bien profond, avec des blessures nécessitant une intervention chirurgicale, il faut au moins ça pour justifier le déplacement de l’hélico…
La surenchère, avant d’être sur les réseaux sociaux (c’est toujours la faute des autres !), c’est peut-être toi qui l’entretient ici en défendant l’indéfendable :wink:
Heureusement qu’il y avait l’arbre…mais peut-être va t on nous dire que ce satané arbre n’avait rien à faire ici !

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Ici ? En etant ingénieur à grenoble. :slight_smile:
Ailleurs ? Je vous rappelle qu’il y a plus de 36.000 communes en France qui ne sont pas touristiques :wink:
(Mais on derive).

Faut le comprendre aussi… IL n’a pas nos problèmes de petits arpenteurs des alpages. Il peut les traverser sans encombres (pour aller soloer des voies en ED+ au dessus, IL ne s’abaisse pas à faire de la vulgaire randonnée). Quand un chien de protection, un rotweiller, ou même un loup enragé renifle l’odeur de DT1, il part ventre à terre, la queue basse et les oreilles rabattues, se mettre à l’abri en émettant des petits couinements plaintifs…

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DT1, tout le monde n’a pas ton self-control face à un événement de ce type. Cette femme a réagi comme elle le pouvait, probablement par instinct plus que par raison, et elle s’en est bien tirée, c’est l’essentiel, et avec la bénédiction du PGHM !
Moi aussi, comme beaucoup d’autres, j’ai été confronté lors d’une rando à quatre chiens enfermés dans une propriété dont le portail principal était ouvert ! Tu as 3,2 secondes pour élaborer une « stratégie » qui te préserve du pire…les babines roses d’un molosse meneur de la meute, je les ai vues de près, heureusement je m’en suis sorti grâce aux bâtons de rando comme repoussoir…ça tient à rien.
Tout ça pour dire que c’est facile de parler de ces choses-là confortablement installé devant (ou derrière) son ordi !

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De toutes façons, ds quasi tous les accidents ou secours de montagne, qq un ici finit par mettre un message genre « peuh, c’est vraiment un nase, mais ca ne peut pas m’arriver ».
Ca ne montre pas bcp de recul de la part de la personne en question.
Ici, on ne sait pas grand chose de ce qui s’est passé, hormis : patous, randonneuse seule, peur, secours héliporté. Mais ca ne suffit pas à juger si la peur est raisonnée ou non.
Il y a bcp de secours sans blessure, je pense que le PGHM est assez compétent pour jauger la situation.
Si la rescapée nous lit, peut-être qu’on aura le récit ds la base sérac ? ca permettre de comprendre un peu plus…

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Je pense qu’un patou c’est mieux. Les ours (noirs) montent aux arbres et aux rochers, pas les patous.

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