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Les posts de spéculation hasardeuse et le hors sujet sont tout à fait acceptés au Bistrot. La charte en revanche proscrit ceux qui témoignent du mépris, de l’agressivité ou qui sont répétitifs.
La modération
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
Il n’est pas bien agréable de vous lire. Je crois qu’à sa place, j’aurai réagi de la même façon. Si des chiens dynamiques commencent à mordre mon sac, j’aurai réfléchi entre risquer de passer 3 mois à l’hôpital et d’être handicapée à vie ou faire acte de bravoure, il n’y aurait pas de quoi être fière d’avoir vaincu un patou, vraiment pas.
Autant ça peut paraître viril pour un homme d’avoir des cicatrices énormes sur les jambes, autant une femme pense à conserver ses jambes immaculées. Nous n’avons pas tous et toutes la même acceptance de l’exposition à un risque accidentel.
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Sur ce coup-là tu te trompes: toute ma vie j’ai côtoyé des chiens, de très près, chez moi, chez des amis, dans ma famille et je pense bien les connaître. Mais comme déjà expliqué depuis ma terreur avec les rottweilers j’ai changé, j’aime toujours les chiens mais maintenant quand j’en vois un ma première réaction est une réaction de peur (même si mon expérience me permet de la dominer, en général).
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@Monique3 Quand des chiens sont pénibles, jusqu’à mordre mon sac, les pneus du vélo, je n’attends pas 15 minutes pour réagir et m’extraire de la situation.
Le très gros défaut de compter sur son téléphone pour faire intervenir une aide extérieure, est déjà que cela prend beaucoup de temps même si l’hélicoptère est disponible. Si les chiens sont réellement agressifs on a largement le temps de se faire « bouffer » plusieurs fois. Si l’hélicoptère est pris sur un autre secour, ça va pararaitre long, long, long. On peut expliquer aux toutous que la police est prevenu, pas certains que ça les calme.
Ne compter que sur soi pour gérer ces situations, c’est du BSP. Si on ne sait pas, ou ne veut pas, gérer, il ne suffit de ne pas aller a Sornin. C’est facile car rien n"oblige a aller à Sornin.
Pour les cicatrices, c’est le lot habituel d’une personne active, avec donc son lot de blessures dont certaines laissent des sequelles.
Heu non…pour Rambo peut-être 
que de clichés 
De la peur ou de la méfiance ?
On pourrait imaginer la même réaction si un jour tu te fais piquer par une guêpe, ou courser par un taureau, pris un coup de sabot par un cheval ou agressé par un humain (de la couleur de ton choix,…).
@cello +1
En plus de ne pas être realiste. Si 10 clebars de plus de 50 kg attaquent réellement, le risque ne se réduit pas à des cicatrices viriles aux jambes. A moins d’être un colosse, on doit vite se retrouver à terre et là en face de 10 chiens …
Cette façon de laisser croire à une situation très dangereuse mais gerable a distance au téléphone, c’est la vanne du siècle. Si la situation est réellement dangereuse, tu ne peux pas appeler.
NON: j’ai été piqué par des guêpes, j’ai été attaqué par un voyou armé dans la rue donc je connais aussi et ma terreur avec les rottweilers enterre toutes les autres. Mais comme toujours on ne peut pas ressentir ce qu’on a jamais vécu, on peut seulement l’imaginer.
Mais tout ça ne change rien à mon objection: c’est faux de dire qu’on n’a peur que de ce qu’on connaît pas.
Cependant que ce soit clair: je pense que pour les patous il peut y avoir des comportements à éviter (je les connais) et je pense aussi que retourner les choses en culpabilisant les randonneurs est à éviter aussi. Quant à la suffisance et au mépris exposé plus haut (bien sûr cela ne t’est pas adressé) je trouve ça insupportable. J’en arriverais presque à souhaiter que les fanfarons qui la ramènent vivent la même aventure que moi ils la ramèneront sans doute un peu moins après. (désolé pour ce coup de gueule, tu sais que ça ne m’arrive pas souvent ici, mais là la coupe est pleine …)
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Dès lors que le PG est alerté, il n’a pas vraiment d’autre choix que d’intervenir s’il n’y a pas d’autres urgences plus « vitales » sinon un loupé sera vite médiatisé…
Ce fait divers est une nouvelle alerte sans frais. Il dénote une problématique qui mérite une nouvelle réflexion au plus haut niveau avant que des drames ponctuels ne deviennent le quotidien des randonneurs toujours plus nombreux.
Ce n’est pas un problème de « cohabitation » entre les patous et les randonneurs qui ne devraient jamais être inquiétés et font les frais d’une politique mal ficelée. On ne peut pas tabler sur la capacité d’un chien à analyser la situation, à égalité avec un être humain. C’est grotesque.
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@cello Le soucis est que la réponse la plus simple consiste en des interdictions de ces coins. Il faut se rappeler que le touriste n’est pas chez lui et que son acceptabilite est directement proportionnel à l’argent qu’il dépense. Le Grenoblois qui va bivouaquer à Sornin, ça ne rapporte rien. Pas plus qu’en Chartreuse ou des interdictions apparaissent au fil des années.
Pour ma part, je préfère me coltiner des patous que des interdictions.
Personnellement je pense savoir comment cela va se finir -> grillages + interdictions sur les propriétés privées…
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Quand tu seras confronté à une bestiasse qui te barre le chemin, te montre ses crocs jaunes et sa gueule bavante de haine et te fait comprendre par ses aboiements rauques qu’il n’y a pas d’autre alternative que de rebrousser chemin sur un sentier pourtant balisé, tu reviseras rapidement ta position…
(Dans la même région (06), j’en ai connu d’autres tout aussi intimidants et qui venaient paisiblement à ton contact pour obtenir des caresses ou de la bouffe, tu le lis dans le regard et l’attitude…donc je n’ai pas un avis foncièrement négatif sur ces chiens mais c’est toujours la minorité nuisible qui pose problème).
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@cello gamin, je livrais les journaux du matin à domicile dans des quartiers à maison. C’est comme les facteurs mais en pire car il fallait parfois mettre le journal sous le volet avec donc régulièrement des confrontations avec des chiens sur leurs territoires. Comme pour les facteurs, les morsures étaient courantes.
La famille avait également des chiens avec donc son lot de corniauds bien con, pour ne pas dire vicieux, qui servaient a prévenir et a limiter les intrusions dans les fermes. Les morsures n’étaient pas courantes mais tolerees.
Bien évidemment qu’un chien peut être dangereux. C’est même fait en partie pour cela à la base.
Ceci étant dit, rebrousser chemin, prendre des buts, ça arrive en montagne. Le faire à cause d’un clebar, ça ne m’empeche pas de dormir. Pas plus, si c’est en boucle et que ça rallonge.
Le patou, c’est juste un risque, une contrainte, parmis tant d’autre.
Tu étais sur place, tu as interrogé la randonneuse pour connaitre précisément les conditions de cet incident ?
Non tu n’en sais strictement rien et ton analyse est essentiellement basée sur tes préjugés et des suppositions issues d’un article de quelques lignes du DL.
Les touristes qui dépensent sont aussi motivés par la rando pour la plupart.
Donc les problèmes de patous même fantasmés ou exagérés c’est clairement pas bon pour les gites, les restos et autres.
De plus les locaux sont aussi usagers de la montagne (rando, chasse,…) et un patou débile ne fait la différence, il y a aussi des incidents et accidents impliquant des locaux.
J’imagine que c’est exceptionnel, mais le touriste qui se fait bouffer son chien sur le parking près de l’Izoard c’est pas bon pour le tourisme.
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Accidents regrettables bien évidemment et ce n’est pas « normal » au sens de norme , la conclusion de l’article est intéressante :
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@bens Il y aurait plus de 250 000 morsures de chiens en France tous les ans, avec bien évidemment des morts y compris voire surtout des enfants.
Les chiens attaquent, tuent, des dizaines de milliers d’animaux, y compris de companies.
Rien de bien nouveau, depuis des dizaines, centaines d’années.
Autant je comprends les gens qui ont du mal à gérer les patous qu’ils rencontrent, autant ca ne me choque pas que certaines portons de montagne soient interdites aux chiens « classiques », en laisse ou non.
Est-ce que c’est aux touristes de s’adapter à la montagne, ou à la montagne à s’adapter aux touristes (dont je suis) ?
Je suis un peu au courant… ( je me suis fait croquer deux fois « en traitre », une fois un mollet par un chien de ferme sur une route, sans aucune signe d’avertissement, l’autre par un chien de sdf - dans le dos… )
Mais le problème des patous me semble différent dans la mesure où ce sont des chiens de professionnels, ça pose des problèmes d’accès à la montagne et ça nuit au tourisme.
Il y a quand même des questions sérieuses à se poser sur le choix des races de chien et la manière d’éduquer et de gérer ces chiens.
Progresser là-dessus serait la meilleure façon de conjuguer pastoralisme et tourisme.
Les patous c’est pas « la montagne », c’est des éleveurs qui décident (ou à qui on impose) de s’équiper de chiens de protection et il y a de multiples façons de le faire.
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Rien de choquant, il y a déjà beaucoup de zones interdites aux chiens pour d’autres raisons
Disons que la prochaine étape si c’est un randonneur qui se fait attaquer ou si au bouts de 10 appels PGHM sur une même zone, je pense que l’on pourrait arriver à la même chose -> interdiction pour tout le monde randonneur, grimpeur, compris…
Oui, mais tu n’enlèveras pas tous les accidents je pense (tu peux regarder tous les accidents avec des chiens domestiques par exemple). Et c’est pour cette raison qu’il faudrait bien faire la différence entre des chiens mal éduqués et des randonneurs qui ont eu « seulement » peur.
Ceci dit, et je me répète, mais vue l’évolution de notre société, je pense que cela va finir par des interdictions de zones
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Bien sûr, d’autant qu’il y aura toujours une proportion de randonneurs, traileurs, vttistes assez débiles pour aller à rebours de toutes les règles, même de bon sens.
Mais je crois qu’une partie des éleveurs s’est équipée de chiens (à cause des subventions notamment) sans trop se préoccuper de leur éducation. J’espère que le changement là dessus est généralisé.
sauf si le maire considère que garder les touristes est plus important que de laisser paître les moutons…
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