Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs

Clairement non, il reste les clôtures et/ou les interdictions totales de traverser des propriétés privées,…je ne sais pas ce que les proprios vont choisir ? On verra.

Pour préciser ma pensée, on oublie que l’on se balade majoritairement dans des propriétés privés. Si je prends l’exemple de Belledonne, le vallon du venetier, les 7 laux, grand rocher… sont privés et je préfère accepter des désagréments/dangers (balle perdue, glissade sur le barrage, patou agresssif, vache/taureau qui charge,…) qu’une clôture ou une interdiction de traverser ces propriétés,…

C’est pour ça que tu paieras un guide : pour qu’il se fasse bouffer à ta place.

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Quelle importance ?
Le pb, c’est que pour les proprios (privés ou, communes) des terres sont dédiés à l’élevage.
Le tourisme n’est que qq chose d’annexe.
S’il y a des loups, il faut des chiens.
S’il y a des chiens capable de lutter contre des loups, il y aura forcément pb si passage de randonneurs par 100nes ds la saison.
Quelle solution ?
Du pt de vue pastorale, la + simple est que les randonneurs passent ailleurs.
Je comprends bien que les randonneurs craignent les patous, mais le pb n’est pas simple.

Je ne vois pas d’où tu sors cette affirmation.
Il y a quantité de bêtes capables de lutter contre les loups et qui ne font pas de mal aux randonneurs qui ne font que passer sur des gros sentiers où tout le monde (bêtes et humains sauvages et domestiques) passent depuis des siècles.
De plus pour le cas dont on parle, j’aimerais bien que tu me donnes des sources pour les centaines de randonneurs par été dans le Valestrèche. Sais-tu au moins où c’est et y es déjà tu allé ?

Je n’ai jamais croisé personne, à l’automne (de début septembre aux premières neiges) dans ce vallon. C’est aussi ce qui y fait son charme. Les lacs de Crupillouse (avec un s :wink:) sont un poil plus fréquentés - mais si peu… L’été c’est plus « peuplé », mais ça reste des endroits très calmes ; on n’est pas sur GR (comme le 54 qui passe tout près).

Un lien pour la localisation : à renseigner par les usagers.
https://www.trail05.com/alertes.html

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Les attaques de loups se produisent généralement le soir(entre chiens et loups) la nuit et le matin tôt.
Les randonneurs passent le matin, la journée et, le soir ont souvent déserté la montagne.
Alors pourquoi les patous ne sont pas en repos aux heures ou les loups ne sont pas actifs parce que dérangés par les randonneurs? La cohabitation en serait facilitée.

Ben pas toujours. C’est là que ça fait peur. Quand ya plus personne.
Et aussi évidemment dans tous les coins peu fréquentés qu’un randonneur un peu expérimenté recherche.

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je m’en sers aussi comme « repousse-patou ». Pas pour en faire des brochettes ou leur taper dessus, mais ça permet de mettre un peu de distance.
Depuis que je me suis fait mordre par un patou « divergeant »(on va dire ça comme ça. en tout cas il était pas net et ne faisait pas son job correctement), en Chartreuse, je me méfie… :roll_eyes:

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J’ai pourtant entendu dire qu’il fallait justement éviter. Mais bon avec les patous de toute façon on ne sait plus ce qu’il faut faire ou pas faire…
Bref désolé on diverge

je ne parle pas de pointer les bâtons vers le patou, mais de s’en servir comme d’un objet à placer entre lui et moi (au même titre qu’un sac, par exemple, mais du coup c’est plus rapide, quand on a déjà les bâtons en mains, de les placer en croix devant soi, verticalement, pointes vers le haut, sans menacer le chien). C’est un berger qui m’avait conseillé de faire ça.

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Ah bon. Moi j’avais entendu de les ranger. Comme quoi. .
Sinon viser les yeux :slight_smile:

mdr c’est jeanne d’arc pas invité xd.
il faut les batons, et le chien obéit à la gestuelle, par exemple, quand je suis en rando, il suit le mouvement du doigt en premier pour savoir si c’est à droite ou à gauche.
on peut faire mime de les taper sur la tête ou le dos, car ils ont quand même l’habitude de s’en prendre une de temps en temps, dès que je lève la main, mon chien baisse la tête

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On parle des patous pas de ton chien

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je sais bien :face_with_hand_over_mouth:
mais le mieux, c’est de ne pas aller au contact, car on dit tout le temps UN patou, mais ils sont en meute, et la meute est très dangereuse, et ils viennent de tous les côtés, et même avec le berger à côté, la meute est prioritaire sur les ordres du berger.

En meute ? Tu confonds pas avec les loups ?

dès que tu as 2 chiens, on appelle ça une meute, et les instincts primaires reprennent le dessus. Les études de comportement des meutes de chien sont les mêmes que meute de loup. Les principales études du comportement canin sont issus du comportement du loup. territoire, accès aux ressources, et à la maison, les gestes que l’on met en place pour se faire obéir du chien , c’est de devenir chef de meute. tu le prives d’un accès privilégié à la nourriture, à ta chambre, au contrôle du territoire.
la difficulté avec le patou, c’est qu’il n’a pas de territoire, il suit le troupeau, c’est pourquoi le berger a moins de contrôle , et il est imprégné mouton, donc accorde moins d’importance à l’homme.

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Ty es arrivé avec tes deux chihuahuas ? :slight_smile:

c’est ce qu’on apprend en éducation canine.
un chihuahua, c’est capricieux comme tout. si tu veux qu’il t’obéisse, il faut s’accrocher. il ne demande qu’à être sur tes genoux, puis a bouffé ce qu’il y a sur la table, et petit à petit, il monte dans la hierarchie et n’écoute plus rien.
pour qu’un chien obéisse, il faut qu’il soit à l’échelle la plus basse de la hierarchie de la meute. c’est le chef de meute qui a un accès privilégié à la nourriture et qui est le plus haut dans le territoire, donc on croit faire plaisir à son toutou quand on le porte, mais en fait, il prend le contrôle.
et après impossible de les faire soigner chez le véto car ce sont des petits gangsters qui refusent qu’un étranger les approches.
avec les gros chiens, on est plus carré pour éviter qu’ils attaquent des gens en ville, il y a plus d’éducation. Un chihuahua, on tire sur la laisse, et c’est fini.

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Dans le Vercors, les secours interviennent par hėlico pour sauver une randonneuse poursuivie par une meute de patous et rėfugiėe dans un arbre.