ça, pour extrapoler, tu te poses là…
Bruxelles peut doubler les quotas, tu auras toujours aussi peu de chance de voir un ours. Encore moins d’y être confronté directement, contrairement à ceux qui veulent nous faire croire au « danger » de crapahuter dans la montagne ariégeoise ou des Pyrénées centrales (quitte à monter en épingle des témoignages bidons comme tout récemment).
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
A Takayama, préfecture de 80000 hab du centre Japon, comme souvent dans le pays, la ville est bordée sans transition par des forêts très très denses.
Dans les jardins publics, pancartes attention aux ours… Incrédulité. Puis sur internet vous voyez que des gens se sont faits attaquer à 100m de la gare. Et pas qu’une fois.
Ambiance…
Très honnêtement je pense que si la présence d’ours et de loups en trop grand nombre est le principal soucis de nos enfants et petits-enfants les choses se seront vraiment bien passé. Et y compris du point de vue de la fréquentation de la montagne. Les jolies dingueries que nous réservent le changement climatique m’inquiètent nettement plus à cette échelle de temps…
Hors sujet, ici c’est patous vs randonneurs !
Avec une petite dérive vers les ours et les loups
Quoi qu’il en soit, les loups sont intelligents. Ils se sont dit qu’il y avait une réserve de nourriture et un ou deux gêneurs, les patous. Ils en ont conclu qu’il fallait y aller en « bande organisée » pour avoir une chance de se débarrasser du gêneur. Ils apprennent vite !
Pour revenir au sujet, un peu de lecture :
Et la conduite à tenir du berger elle est où ?
On parle souvent des bergers laxistes et des randonneurs stressés qui paniquent et de ce fait se mettent en danger plus qu’autre chose.
J’ai eu l’exemple inverse cet été :
Le matin en montant je vois qu’il y a un troupeau sur le chemin juste à l’endroit où je dois quitter le sentier.
Je commence donc à monter un peu plus tôt pour éviter les éventuels patous.
D’en haut je les vois qui vont rendre une visite amicale à deux bivouaqueurs qui étaient un peu plus bas, et qui les suivent sur le sentier en frétillant de la queue, y compris quand ils traversent le troupeau.
Je me dis que c’est cool car je dois repasser par là en fin de rando, en venant d’un autre côté.
Quand je repasse dans le coin, une femme est sur le sentier avant moi, avec un gamin. Je les vois d’en haut passer dans la zone du troupeau, là encore sans aucun problème avec les chiens.
Et quand j’arrive à mon tour sur place, la bergère me fait un signe. Elle me dit de loin de contourner le troupeau, mais c’est compliqué car les brebis sont vraiment étalées du côté d’où je viens. Alors elle vient me voir et me dit qu’elle va m’escorter pour contourner par l’autre côté. Je lui dit que des gens viennent de passer dans le troupeau et que tout s’est bien passé. Elle ne les a pas vus. Je la suis donc pour un bon contournement pas très confortable et nous parlons un peu. Elle me dit que les chiens sont stressés car ils n’ont pas bien dormi la nuit précédente à cause du changement de quartier, qu’ils sont donc sans doute plus agressifs que d’habitude, etc …
Ce qui va totalement à l’encontre de ce que j’ai pu voir le matin, et ensuite juste avant.
Je ne la contredis pas trop malgré tout, rencontre plutôt sympathique !
Punaise !! s’il faut en plus conjugué avec la lune
Moi aussi ça me le fait des fois
.
Bon allez, je vais me coucher
Bergère qui semble présente, qui semble aussi se soucier des randonneurs mais aussi de ses chiens = chiens cool même si ils ont passés une sale nuit la nuit précédente.
C’est l’impression extérieure que j’ai en lisant ton récit.
Un berger présent, qui a une attitude bienveillante envers les randonneurs et qui s’occupe de ses chiens ça peut tout changer.
Et ça montre une fois de plus que c’est possible de ne pas mettre danger les randonneurs.
Mais pour cela il faut que le berger existe et qu’il ait une attitude bienveillante envers les randonneurs (ce que les chiens doivent ressentir à mon avis), se préoccuper des ses chiens et de ses moutons, bref bien faire les choses et avoir la motivation de bien les faire.
Faut-il encore qu’il y ait un berger.
Le quartier ici n’est pas celui de la lune mais celui du troupeau !
Bien sûr, et on pourrait étendre à conduite à tenir du propriétaire du troupeau, de l’éleveur du chien, etc…
Dans cette histoire, c’est toute une chaîne qui dysfonctionne et à la fin c’est le randonneur qui déguste.
En effet, bien souvent les patous sont seuls à surveiller le troupeau et il n’y a pas de berger… Pour ce que je connais : à la Pez, à Bataillance, au Maupas. Visiblement vers les Gabizos aussi, vu le nombre d’histoires récurrentes qu’il y a là bas
clairement, c’est mon cas. les patous sont devenus un de mes critères prépondérants de destination de rando, surtout en solo. Et je trouve ça grave et dommage.
Eh oui moi aussi ça fait partie de l’équation. Enfin c’est même devenu le premier critère. Effectivement seul, à deux déjà je peux être un peu plus souple là-dessus.
On est très clairement en train de se faire voler une des dernière liberté que nous avions, nous promener librement et en sécurité en montagne.
En ce qui me concerne, hormis dans les coins ou je sais que le chiens sont ok, chaque rencontre avec des cpt réactifs est un vrai stress vu qu’on ne sait jamais si on va se faire mordre ou non, même en faisant tout juste, et qu’une clôture quand elle existe, n’est en aucun cas un obstacle pour les cpt.
Tout ça pour faire vivre sous perfusion de nos impôts une activité qui de mon point de vue n’apporte que des problèmes que ce soit pour les amateurs de montagne, la faune ou la flore en plus de nous couter de l’argent.
Et c’est reparti…
Stressé par le moindre chien de berger, volé de sa dernière liberté et obsédé par ses impôts.
Montagnard, c’est pas une vie !