Des colliers plutôt que des patous ?
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
Eh bien moi aussi je suis rassurée quand je vois des vaches.
N empêche que vendredi dernier je me suis fait prendre à parti par une vache ( une blanche, il paraît qu’elles sont plus agressives, et il y avait au moins un veau ), Eh bien j’ai préféré quitter le sentier et aller dans la broussaille.
L avantage c’est que les vaches ne te poursuivent pas sur des centaines de mètres.
En plus du lien dans le premier post (qui ne concerne que la région Rhône Alpes) pour le Queyras il y a :
Présence de troupeaux sur les zones de pâturage du Queyras
Je suis à peine surpris !! Déjà l’année dernière on a été plusieurs à avoir failli se faire bouffer à la cabane à Larue, mais a priori le berger ne juge pas sa présence nécessaire !! Car d’après les autochtones il n’y a jamais personne à part les chiens
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J’ai eu aussi à faire aux Patous de cette vallée… 5 et ils étaient pas commodes surtout un avec des dreadlock
Si ça continue comme ça, avec tous ces chiens de protection partout et si personne ne réagit, vous pouvez dire adieu à la nature et a vos sports favoris !
L’année dernière, entre l’aller et le retour, j’en avais compté seps dont un dogue argentin à l’aller
Je sais pas où c’est mais ça paraît incroyable que ça reste comme ça alors que le problème semble connu depuis au moins 2 ans
Et comment justifier autant de chiens ??
surtout ça !! d’autant plus que le troupeaux n’est pas gigantesque
C’est peut-être un élevage de chiens. Le pastoralisme canin
J’ai vu un reportage très instructif sur les patous dans les Abruzzes: ce sont des meutes de 10 chiens, très dissuasifs pour les loups. Mais les bergers insistaient sur le fait que leurs chiens sont éduqués et ne confondent pas loups et randonneurs, et que les bergers sont sans arrêt sur place, ne laissant jamais les chiens sans surveillance. Et considèrent le loup faisant partie de l’environnement et que même si ça peut être du travail pour se protéger il a son rôle dans l’équilbre de la nature et que sans lui les cervidés poseraient un problème. A 10000 lieues de ce qu’on entend trop souvent en France.
ça peut expliquer le problème
Bon le « dogue argentin » je ne sais pas si ça compte et « l’étude comportementale » il faut voir si elle est faite avec le chien seul ou en meute.
Je n’ai pas suivi ce fil avec assiduité et il est possible que ce reportage ait été déjà proposé.
Si ce n’est pas le cas, il me semble important de visionner ce film pour comprendre (si c’est encore nécessaire) que les chiens de protections éduqués apportent un plus indéniable aux éleveurs et surtout que tous ces put… de chiens agressifs et tarés qui pourrissent nos randonnées appartiennent à des propriétaires qui ont les mêmes caractéristiques et méritent d’être dénoncés et neutralisés. Tel maître, tel chien.
C’est un peu dur mais yen a marre donc j’ai liké.
Les chiens de protections sont subventionnés par nos impôts, pour « défendre » un élevage subventionné également par nos impôts, le tout résultant en une interdiction d’accès à certaines zones de montagne, de fait, pour… les payeurs, c’est à dire vous et nous.
C’est assez ubuesque comme situation, et insoutenable à long terme pour le tourisme: les randonneurs/coureurs/VVT-istes, alpinistes… que nous sommes, sont une source de revenus très importante pour de nombreuses vallées et zones rurales.
Quelques idées en vrac:
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Un boycott systématique, avec force communication, des communes tolérants les chiens de protection sans surveillance, ferait revenir très rapidement leur maire à la raison, qui exigeraient une surveillance par le berger/éleveur.
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Il ne serait pas compliqué pour les communes d’ajouter une clause de rupture immédiate dans toutes les conventions pluriannuelles passées avec des bergers/éleveurs, en cas d’agressivité démontrée ou de morsure d’un chien de protection sur un humain. Chien de protection attaquant l’humain = suspension immédiate de la convention avec le berger/éleveur.
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Les attaques de loup se produisant la nuit principalement, on pourrait imaginer attacher les chiens de protection en journée, et les libérer la nuit. La nuit, les randonneurs/coureurs/VVT-istes, alpinistes… sont rares.
Y’a le bivouac… (je randonne principalement en juin, et pour le reste le piolet c’est pas que pour les névés…)
Merci pour l’info. Tout le massif est recouvert de pâturages pour les troupeaux d’ovins, ce qui signifie « patous partout ». Je sais au moins un massif à éviter l’été.