J’ai pris un exemple précis mais l’ensemble de l’équipement est problématique. Description dans le Cambon : « Une voie pas trop dure, mais rocher très moyen, et un équipement à reprendre en totalité ».
[Prise de température] Cotations Px/Ex Escalade
C’est pour moi le danger. C2C ne devrait pas encourager qu’on puisse donner une cot’ sans avoir réellement parcouru l’itinéraire. Pour les trucs accessibles au plus grand nombre en tout cas. Si on se plante un peu sur la cot d’un truc P4/E4 en le cotant P4/E3 c’est pas aussi grave que si on envoie des randonneurs dans un itinéraire de grimpe, ou des grimpeurs de SAE dans un iti avec un piton tous les 6 mètres.
Ca reste à la personne qui s’engage de faire attention où elle met les pieds !
3x3 … !
va dire ça à la famille de celui qui se sera planté en suivant un topo faux rédigé par quelqu’un qui n’a pas mis les pieds dans la voie…
Sinon :
Une cot’ P pour l’equipement
Une cot’ E pour l’engagement (espace entre les points)
Une cot’ X pour l’exposition
Ça me paraît simple et parlant.
Certes mais est ce si simple ?
L’existence d’info sans parcours non identifiée ne baisse t’elle pas de faite la fiabilité globale de l’info disponible sur c2c.
Le pb c’est que pour affiner une analyse « 3x3 », l’idéal serait de traiter différemment une info après parcours, plus fiable qu’une info sans parcours… sans moyen de faire la différence, tu es obligé, pour une analyse safe, de considérer toutes infos comme sans parcours.
C’est particulièrement vrai pour tout iti avec une descente différente de la montée où tu peux avoir des surprises à la descente.
Bon c’est théorique, je suis pas sur qu’on parle de beaucoup d’info, d’autant plus que la non représentativité du topo pas rapport au terrain peut avoir d’autre cause (évolution du terrain, rééquipement, déséquipement…)
Si tu as des exemples sur c2c de plagiats de descriptions de voies (ou de descriptions induisant en erreur), n’hésite pas à en faire part.
On est sur un site communautaire, ça arrivera toujours, et dans un coin/sommet peu fréquenté, ça peut rester longtemps.
Donne le lien vers l’itinéraire en question qu’on puisse voir ce qu’il en retourne vraiment.
Et bien il y a un paquet d’auteurs de topo papier qui ont du souci à se faire !
Il y a plus que 43000 itinéraires, il serait bon de faire une liste des documents à vérifier/corriger en priorité.
Si des infos sont potentiellement,dangereuses, il serait excellent d’en faire part
C’est déjà le cas pour l’alpi et le rocher haute montagne
c’est valable pour tout le monde et tous les niveaux, reste que l’escalade et l’alpinisme est un sport où on doit être conscient de ses limites, et le meilleur topo du monde résoudra jamais ce problème.
Bonjour,
J’ai lu en diagonale.
Mon avis qui est très personnel est que l’on ne doit pas se fier aveuglément à un topo, que ce soit un itinéraire C2C ou même un topo papier.
A moins qu’il ne soit écrit noir sur blanc qu’une quantité X de matos est suffisante et que j’ai quelques autres sources pour confirmer (sorties C2C, retour d’une communauté), je fais preuve se prudence.
+1
Il me semble que l’analyse des risques est une partie essentielle d’une sortie en montagne. Et cette analyse commence à la maison: 3x3 comme dit @Jibie
Édit, pour en revenir au sujet, je ne ferai jamais confiance aveuglément en une seule source inconnue. En l’occurrence, un itinéraire C2C quelque soit sa cotation (et sans littérature claire pour décrire l’équipement/ l’exposition ni sortie associée)
ça peut être une solution, mais la cot E étant déjà très peu renseignée, je suis pas sûr qu’ une cotation supplémentaire le sera également…
Imaginons 2 échelles pour les voies P1 :
- Une d’engagement avec 4 subdivisions, de 1 (serré) à 4 (extrêmement éloigné)
- Une d’exposition avec 5 subdivisions comme évoqué par @jaewoo , de 1 (pas de risque de blessure) à 5 ( décès)
Comment évoluerai le couple Engagement/Exposition ? Les extrêmes 1/4, 1/5 ou 4/1 n’existeraient pas ou quasi pas et les couples envisageables serait majoritairement : 1/1, 1/2, 2/1, 2/2, 3/1, 3/2, 3/3, 3/4, 4/3, 4/4 et 4/5.
Il n’est donc pas absurde de considérer qu’une seule échelle avec 6 subdivisions (Ex) puisse reprendre les nuances ci dessus avec :
- E1 : 1/1 et 1/2
- E2 : 2/1 et 2/2
- E3 : 3/1 et 3/2
- E4 : 3/3 et 4/3
- E5 : 4/4
- E6 : 4/5
Si y’en a pour qui le visuel parle plus :
Encore une fois, je pense que même quelqu’un qui sait engager entre les points perçoit la différence entre une voie espacée et une voie serrée. Et que le nombre de contribution permet un affinage de la cot’ d’où l’idée d’un champ à saisir lorsqu’on rentre un CR.
Après avoir suivi le fil de la discussion, je me suis rendu compte qu’il y avait pas mal de chose que je n’avais pas compris sur les différentes échelles de cotations.
ainsi je prenais l’engagement (en chiffre romain) qui est assez souvent noté pour de l’exposition.
Après peu importe ce qu’on met en avant , longueur de chute ( + facile à définir) ou conséquence des dites chutes. Il faut surtout que les définitions soient + simples et qu’on pense tous à remplir cette info ( d autant plus si la cotation Px nous semble éloigné de la cotation Ex)
au final la proposition de pulse revient à dire que E1 : c’est identique à E2 mais sans la notion d’engagement. pourquoi pas .
Donc promis je m’y met !
Du coup, j’ai lancer un sondage sur la cotatiob E3 :
Faudrait peut être surtout responsabiliser les pratiquant : on peut se tuer en faisant n’importe quoi…
Un topo est par définition imparfait, quand tu pars en montagne tu te renseignes et tu assumes.
Un passage rando pour quelqu’un peut être difficile pour un autre, le terrain lui même peut changer.
Si tu pars grimper/randonnée/canyoner en montagne ou autre il faut être autonome et ne pas faire confiance aveuglément à un topo.
Après si le topo est incorrect, forcément ça fait râler évidemment…
Mais sur C2C contrairement aux topos papiers, tu as le plus souvent des sorties associées: donc si tu es juste dans le niveau (ou pas) tu peux choisir d’aller dans des « classiques C2C » ayant beaucoup de sortie/répétiteur pour avoir des « avis ».
Perso je suis beaucoup plus serein en partant dans une « classique pyrénéenne » rentrée sur C2C par quelqu’un que je « connais virtuellement » comme un ricovert, petit glaçon ou autre autre qu’en me fiant aux « Guide Ollivier ».
Il ne faut pas « déresponsabiliser » des pratiquants: Ca me fait penser à ces histoires / légendes urbaines de mecs qui font sécher le chat au micro onde et qui font un procès au fabricant car c’était pas marqué qu’il ne fallait pas le faire…
Et pour répondre à la question, je trouve la cotation E1-E6 bien.
Le descriptif est compliqué car la cotation n’est pas encore beaucoup utilisée.
C’est un peu comme si on devait décrire avec des mots ce que c’est que du 4/5/6/7/8/9, la définition serait forcément fausse, mais ce qui compte c’est que le 4 est plus facile que le 5 qui est plus facile que le 6, etc.
La c’est la même chose, E1 on se fait pas peur du tout, E6, faut pas tomber…
Peut être rajouter des « exemples » comme il a été fait avec la cotation « difficulté globale » de référence « AD », etc.