Posté en tant qu’invité par Henri Balmain:
L’OPMA s’est constitué à une époque où il paraissait nécessaire à la fois de défendre « le droit au risque » et d’avoir des personnes identifiées pour tenir un autre discours aux médias toujours tentés par les poncifs sécuritaires. C’était aussi l’époque de Montroc et de la crête du Lauzet, accidents spectaculaires par le nombre de victimes. Avant les « lettre de l’OPMA » il y a eu des communiqués de presse, parfois repris.
Autrement sur la distinction des pratiques, j’ai trouvé beaucoup de chose en relisant dernièrement « les conquérants de l’inutile » de Lionel Terray, et notamment sur la distinction « alpinisme traditionnel » / « grand alpinisme » et aussi la dialectique niveau/réalisation (le danger vient de l’inadéquation entre l’un et l’autre) sans parler de la réflexion philosophique sur l’effet de l’âge sur les performances et les désirs, mais c’est une autre histoire !
Comme quoi on n’a rien inventé depuis un certain temps