Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:
En cabane non gardée, sous la tente en expédition, ou à l’occasion d’un bivouac, les alpinistes sont appelés à cuire eux-mêmes leurs repas.
Etes-vous disposés à révéler les secrets de vos préparations culinaires d’altitude les plus admirables ? Prêts à faire connaître vos créations gastronomiques les plus orgasmiques (elles peuvent aller du poulet fermier fauché dans un poulailler et rôti sur un bon feu de bois… à la ‘Blédine 1er âge’ accommodée à 7500 m, au camp 3) ?
Petit extrait de mon livre de recettes (à titre d’exemple édifiant, hem !) :
En cabane, hors saison de gardiennage, mettre à chauffer au four une boîte de cassoulet sans l’ouvrir au préalable. Lorsque la boîte pète sans crier gare ni dire pourquoi, se jeter au sol afin d’échapper à la rafale de haricots blancs escortés de filets d’oie émincés qui croisent la porte du fourneau en vrombissant. Que la gerbe de farineux et les bouts de barbaque fendant l’air vous loupent ou pas, racler ce qui reste au fond de la boîte et ce qui recrépit les parois du réfectoire, déguster. Bon appétit.
(Du vécu ! Wildhornhütte, janvier 1981, l’auteur et une cliente.)
Au plaisir de vous lire.
Amicalement.
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