Préparations culinaires d'altitude

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

En cabane non gardée, sous la tente en expédition, ou à l’occasion d’un bivouac, les alpinistes sont appelés à cuire eux-mêmes leurs repas.
Etes-vous disposés à révéler les secrets de vos préparations culinaires d’altitude les plus admirables ? Prêts à faire connaître vos créations gastronomiques les plus orgasmiques (elles peuvent aller du poulet fermier fauché dans un poulailler et rôti sur un bon feu de bois… à la ‘Blédine 1er âge’ accommodée à 7500 m, au camp 3) ?

Petit extrait de mon livre de recettes (à titre d’exemple édifiant, hem !) :
En cabane, hors saison de gardiennage, mettre à chauffer au four une boîte de cassoulet sans l’ouvrir au préalable. Lorsque la boîte pète sans crier gare ni dire pourquoi, se jeter au sol afin d’échapper à la rafale de haricots blancs escortés de filets d’oie émincés qui croisent la porte du fourneau en vrombissant. Que la gerbe de farineux et les bouts de barbaque fendant l’air vous loupent ou pas, racler ce qui reste au fond de la boîte et ce qui recrépit les parois du réfectoire, déguster. Bon appétit.
(Du vécu ! Wildhornhütte, janvier 1981, l’auteur et une cliente.)

Au plaisir de vous lire.
Amicalement.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Maïté:

Une bonne tranche de pain de campagne, sur laquelle on étale une bonne couche de saint marcellin, elle-même recouverte de miettes de thon.
C’est royal…l’odeur du sac aussi !

Posté en tant qu’invité par catherine:

les plats de base des C2C-istes à skis :
bananes flambées, fondues diverses et mousse au chocolat

mais en fait, y’a aussi pas mal d’autres plats !!!
http://www.skirando.ch/forums/read.php?f=3&i=6699&t=6641&v=f

Posté en tant qu’invité par Simon:

pour les bivouacs, recette légère et pratique: 1 soupe dans laquelle tu met de la semoule.
ca nécessite peu d’eau, ca cale bien et la vaiselle se fait bien en faisant un thé après !

avec une bouteille de rouge et un sauc’ c’est encore mieux :wink:

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

catherine a écrit:

les plats de base des C2C-istes à skis :
bananes flambées, fondues diverses et mousse au chocolat

et le gewurztramminer vendanges tardives alors??!?!

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

C’est ‹ bonnard › comme on dit chez nous.
Merci.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par olivier:

Raclette: on fait fondre le fromage dans un couvercle de casserole en Tefal. Le tout agrémenté de saucisson et/ou autres charcuterie. Il manque juste les patates, les oignons et les cornichons mais c’est pas mal du tout. Recette réalisée en expé à environ 5100m.

Steaks grillés dans le couvercle de la casserole avec un peu de serpolet cueilli à la montée. Le tout agrémenté d’une purée mousseline (c’était le point négatif). Recette réalisée en bivouac dans le massif du mont blanc.

Et bien entendu le bon coup de rouge qui va avec. Le choix est large mais j’ai une préférence pour le Bourgogne. Attention à ne pas le boire trop froid. Un méthode consiste à strocker la bouteille sur soi durant quleques heures.

Une bière en fond de sac est une sécurité complémentaire à ne pas négliger.

Bonnes courses.

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Excellent. J’en bave. Merci.
Bien à toi.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Même après avoir battu le rappel (le pauvre n’y est pourtant pour rien) de mes souvenirs, il ne me vient pas d’histoires de bouffe.
Des histoires de fringale, de disette, de famine, ça oui. Comme cette soirée à la Pilatte où on a failli boulotter les couvertures et les chaussons de refuge tellement on avait faim. Ou encore à la brêche de la Meije, ou j’ai failli crever d’inanition alors que Catherine caracolait devant. Pourtant, elle n’avait pas plus bouffé que moi. J’y comprenais rien.

  • C’est toi qui a la bouffe.
  • Ah non! c’est toi.
  • Mais si, c’est toi.
    Bien sûr, la bouffe était tranquillement restée dans la voiture.
    J’vous dis, j’ai failli crever.

Quand même, c’eût été dommage.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Je pense que vous m’auriez regretté…

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

Des regrets éternels, sans aucun doute !

mais y a un dicton qui dit que les grands expoits se font à jeun : c’est vraiment un dicton idiot , j’ai même rarement entendu un truc aussi stupide …

Posté en tant qu’invité par Bert:

Une fondue!
Et l’avantage c’est qu’on peut utiliser le caquelon comme coinceur :wink:

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Papy-ours, Bert
J’acquiesce, car : ‘Ventre affamé n’a pas d’oreilles’. Or, dans les ‘Dièdre des oreilles’, voie célèbre, à défaut de coinceurs ou de caquelon (faisant office de…), les portugaises sont utiles au grimpeur.
Salut amical.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

MACARONIS A L’INVENTION

Balancer pêle-mêle dans une grande marmite:
– de l’eau (de la fontaine devant le refuge)
– de l’huile
– des cornettes
– des oignons
– du sel
– du fromage.
Faire cuire.
Touiller de temps à autre.
Pour faire descendre: boire du raide.
Non! pas un verre, pas deux non plus. Disons: un demi-seau!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Pat Liofilisé:

Généralement, je ne mange pas grand chose car je suis un grimpeur et j’ ai la hantise de prendre du poids. D’ ailleurs, mes cuisseaux sont tellement fins qu’ on me surnomme Pattes lyophilisées.
Mais j’ ai évolué un peu, car jusqu’ à présent, je ne mangeais que des carottes et c’ était un peu monotone. Dernièrement, j’ ai expérimenté une nouvelle recette. Je prends des graines de toutes sortes : Sésame, pavot, blé, tournesol etc, comme ça je varie à chaque repas. En effet, il faut savoir se faire plaisir.
Mais, je vais souvent en montagne avec un ami, qui lui se fait des plats un peu plus consistants. Il aime bien emporter avec lui un sanglier qu’ il se fait rotir au bivouac, accompagné d’ un grand cru.
Le seul problême, c’ est le poids dans le sac à dos, mais il a résolu le problême, il a un élévage de sangliers et ceux-ci étant assez dociles, il peut les prendre en laisse.
En le voyant se régaler, je regrette un peu d’ être au régime, mais il faut choisir : Rester affuté ou bien manger?

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

A Pat Liofilisé,
Extra.
Merci.
J’ai bien ri.
Et… j’en prends de la graine.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par yop:

papy_ours a écrit:

c’est vraiment un dicton idiot , j’ai même rarement
entendu un truc aussi stupide …

un peu comme tout les dictions…

Posté en tant qu’invité par florian:

moi j’aime bien bien les nouilles chinoises agréméntées parfois de piment (merci les decompressions en altitutde…)
sinon une recette originales:
vous epreparez une soupe en soupe dans la quantite d’eau prevue a laquelle vous rajoutez une double ration de nouilles… resutat une bonne purée verte qui explose à la cuisson… se gaver de gâteau sec pour étre sur d’etouffer les chrétiens qui passaient par là…

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Les gâteaux secs, pour les faire descendre, avale un bon bol de farine.

La recette d’un ancien
Alors que s’écoule la seconde moitié des années mille neuf cent cinquante, faute de liquidités, la marche à pied est son moyen de transport préféré.
Chaque fin de semaine, après le travail, il part sac au dos le long des routes peu fréquentées, confiant, pour écourter le trajet, en l’amabilité de quelque automobiliste bien intentionné.
Par routes graveleuses et chemins caillouteux, à travers les riches herbages, coupant au plus court par les lisières claires de mystérieuses forêts sombres et bruissantes, il marche vers les montagnes.
Il n’est pas rare que, rencontrant une ferme cossue dormant paisiblement, il prélève au passage un gros lapin peureux ou une poule bien grasse. Préparées à la broche sur un bon feu de bois, ses malheureuses victimes s’avèrent savoureuses et reconstituantes.
Ces crimes effroyables, cinquante ans plus tard, le poursuivent encore… bien que le doux grésillement de la chair juteuse et parfumée, à la croûte croquante, rôtissant à la flamme vive, résonne toujours agréablement dans ses souvenirs.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Georges:

Moi, j’ emmène toujours avec moi, mon maître ou ma maîtresse queue qui me prépare de bons petits plats.