100% d’accord 
Et on ne parlera pas des 40cm de neige que rien ne retient sur le toit et qui se purge sur les tables de la terrasse (il vaut mieux y garder le DVA et le casque 
)
Prendre une douche en refuge
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Je vérifierai. Mais plus rien ne m’étonne dans les considérations différentes d’applications réglementaires entre les départements.
Je soulevai surtout un problème de textes qui n’ont jamais été applicable.
La distribution d’eau potable est un sujet complexe qu’il n’est pas possible de détailler rapidement ici. Pour les textes à jour, il y a legifrance.
Je ne le connais pas plus que ça. Pas forcément beaucoup plus que le Pavé. J’essaie d’être un peu généraliste, il n’est pas ici question du retour d’expérience sur la construction du nouveau refuge du Pavé ou de celui du WM.
Concernant le WM j’y ai fait un tour pour y prendre des photos et c’est tout. J’en entends beaucoup parler par mes amis gardiens, alpinistes et architectes. J’en ai un avis très personnel aussi. Mais je préfère largement le garder pour moi.
Pour le coup l’architecte de venasque est un montagnard particulièrement actif et connaisseur du milieu de la montagne et fais partie de ces rares architectes avec lesquels il est possible de discuter et de lui faire comprendre qu’il a tord.
Et si vous voulez on peut continuer sur un autre bâtiment des Pyrénées particulièrement décrié, le refuge de La Breche de Roland qui lui aussi a été conçu par un des Pyrénéistes amateur les plats actifs en montagne.
Enfin bon, je risque de finir par être désagréable. Moi je vais manger des gaufres, j’ai pas le droit à la montagne cette année.
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Ah aucune chance de te croiser sur la HRP? 
Ahah non c’est l’année où il faut la faire
Merci @Crupillouze pour le début de réponse.
Alors je vais généraliser de manière assez tragi-comique :
Si tu veux mettre de la pierre on t’engueule parce que tu prends la pierre du site qui sont des habitats pour les petits animaux voire un peu de flore. Et si tu montes de la pierre, parce que tu te dis que c’est bien de construire en pierre, on t’engueule parce que tu as monté de la pierre. (PS construire uniquement en pierre aujourd’hui semble légèrement complexe en termes de justifications technique pour plein de choses donc oui faut monter des parpaings).
Alors au bon d’un moment tu te dis que tu vas remplacer ça par de la construction bois on t’engueule parce qu’il faut mettre du placo plâtre partout parce que le bois est pas assez résistant au feu. Et si on met un bardage métallique du coup on t’engueule aussi parce que tu n’as pas mis de pierre. Ou alors que tu n’as pas mis de bardage en bois alors qu’en fait y’a aucun bâtiment en bardage bois à 300 km à la ronde et du coup l’ABF avait dit non au bois.
Et puis quand tu mets un bardage bois on t’engueule parce que ça implique de l’entretenir et donc de mettre des produits chimiques pas très bon pour l’environnement.
Alors franchement quand on voit que la discussion part à cause d’un type qui a commencé à vouloir recenser les refuges avec douches mais qu’en fait ça déplaît à un certain nombre de personnes d’avoir des douches … mettez vous tous d’accord là dessus ça facilitera le reste pour ceux qui font les programmes de travaux et travaillent à sortir le meilleur des architectes
Bref le refuge idéal ne sera jamais construit parce qu’il réunit tellement d’utilisateurs différents avec des besoins tellement opposés que tout le monde trouvera quelque chose à redire, d’autant plus qu’on construit dans un milieu sensible et qu’on met à peu de chose près 20 ans à se rendre compte réellement de ce qui a été fait. 20 ans pendant lesquels on va se faire de superbes souvenirs dans les bâtiments d’aujourd’hui qu’on insulte d’hôtel et dont on dira dans 50 ou 70 ans qu’ils étaient tellement rustiques que certains même voudront les ériger au rang de patrimoine historique …
L’histoire ne fait que se répéter
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Bah non tu râles un peu mais t’as pas l’air si antipathique
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Rien à dire sur les matériaux. Le résultat donne d’ailleurs des bâtiments plutôt agréables et bien intégrés à l’environnement.
Revenons au sujet de l’eau et de son usage en refuge.
On peut se demander si, compte tenu de la raréfaction à prévoir de la ressource en eau d’ici 2050, il est rationnel de se doter de douches dans des refuges qui, déjà, manquent d’eau, situation qui n’ira pas vers un mieux dans vingt ans. Il est plus facile de ne pas prendre une habitude que de tenter de la perdre, à mon avis.
Par ailleurs, on sait que le réchauffement favorise le développement des cyanobactéries dans l’eau (en juillet aussi, outre les intoxications dans les refuges corses, une personne a été héliportée au CH de Briançon pour avoir bu de l’eau contaminée autour du Glacier Blanc Hautes-Alpes : un jeune homme de 16 ans s’intoxique à l’eau croupie). On sait aussi qu’il est dangereux de stocker de l’eau potable dans des citernes parce que la stagnation favorise le développement des bactéries : c’est d’ailleurs déconseillé en plaine.
Donc si on doit stocker l’eau dans des citernes, faute de captage, et si on pense la boire, il faudra la traiter. A défaut, informer les utilisateurs de la nécessité de purifier l’eau eux-mêmes, qu’elle soit chauffée avec un réchaud ou purifiée avec des pastilles. Ou encore, désormais pratiquer la méthode suisse : pas d’eau au robinet et eau minérale pour tout le monde, mais là, on fera face à deux critiques : le prix et la production de déchets (même si une bouteille plastique ne pèse pas lourd dans le sac à la descente).
L’eau et sa salubrité sont des problèmes émergents dans les refuges, c’est en tout cas la tendance qui se dessine.
Je ne doute pas que, d’ici quelques années, ces sujets soient abordés. A mon avis, on reviendra sur les douches et on cherchera une solution pour l’eau potable.
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