Posté en tant qu’invité par Pedro:
D’abord etre sur d’ avoir un assureur un minimum attentif…
Ensuite les chutes en dalles sont les plus difficiles à gérer :
dans un dévers tu fais un trou dans l’air, pas de problème
dans un mur vertical, un peu plus problématique mais en général quand tu te vautres, tu t’eloignes un peu de la falaise.
Le cas des dalles est beaucoup plus dur à appréhender : on ne peut pas faire d’ecole de vol dans une dalle en salle à cause de toute les prises.
Le problème sur falaises des prises qui dépassent se pose moins mais plusieurs facteurs peuvent intervenir :
en général quand on sent qu’on va se la coller, le reflexe à avoir est de se repousser de la paroi et de courrir en arriere le long de celle ci. (Beaucoup plus facile à dire qu’à faire), ce qui implique que l’assureur dynamise
Et des fois il y a le plomb qui ne prévient pas : le pied qui zippe, la main qui zippe, la prise qui pète… Là en général c’est le départ en vrac parce qu’on se retrouve un peu plaqué sur la paroi par le déséquilibre et que ça risque de se transformer en rape à fromage et que les pieds risquent d’accrocher tout ce qui traine (aspérité, corde, dégaines, spit)
En général avec l’effet de surprise, tu es dans le baudrier avant d’avoir compris ce qu’il t’arrive et là n’importe quel grimpeur dans le 8c+ ou le 3+ c’est du pareil au même
L’important , c’est pour l’assureur de ne pas sécher le grimpeur pour éviter un arret brutal contre la falaise.
Enfin 4m au dessus du point et 8 m de chute = grimpeur séché.