Posté en tant qu’invité par tetof:
Ca me fera toujours rire ce genre de propos à la Paris Match. La médiatisation de quelques morts permet rarement de tirer des statistiques précises.
As tu des chiffres précis du nombre de morts, as tu comparé par rapport aux années précédentes ?
De mémoire, Anne Sauvy parlait de quelques dizaines de morts par saison dans le massif du Mont Blanc. Sommes nous dans la moyenne ? Qu’elle est la valeur de l’écart type.
Par ailleurs, la prise de risque et donc son corollaire la mort font partie intégrante de l’Alpinisme. Bien évidement, que l’Alpinisme ne peut pas se définir uniquement par rapport à la mort. Mais un Alpinisme sans risque est il encore de l’alpinisme ? Un Alpinisme sans mort est il encore de l’alpinisme ? C’est évident que non.
Attention, je ne dis pas qu’il faut aller au carton. Bien au contraire, pratiquer longtemps nécessite de savoir doser sa prise de risque. Mais par définition, l’alpinisme est une activité où la probabilité de rentrer intact le soir n’est pas égale à 100%.
La tendance lourde de la société est plutôt à refuser les activités à prises de risques et je serais bien étonné qu’il y ait beaucoup plus de morts en montagne qu’au début du siècle ou dans les années 70-80 (surtout ramené au nombre de pratiquants).