"Pourquoi la montagne est-elle sublime"

Faut il encore que le domaine en vaille la peine à tes yeux. Et ça c’est plus compliqué…
Le rêve américain, personnellement, ça m’a toujours terrifié.

Moi non plus ce n’est pas le vide que je vais chercher en montagne, mais tout ce que je trouve dans celui-ci.
On vient combler le vide de l’existence, d’une vie où il est difficile de trouver du sens, par un vide (au sens physique) où tout prend du sens.

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Eh bien, tu as de la chance de si bien te connaître …
Moi, ça fait un bail que j’essaie de me comprendre, ou d’explorer certaines zones (d’ombre ou pas) de moi-même.
Y’a un paquet d’auteurs qui abordent ce sujet de la quête de soi.
Hermann Hesse pour n’en citer qu’un

Je vous pose la question. Pourquoi on est attirés par la montagne. J’ai l’hypothèse peut-être fausse qu’on a la même attirance assez inexplicable. Ça m’intéresse de vous entendre là-dessus.
La quête de soi ça me parle pas.

Peut-être que j’ai pas envie d’explorer tout ça. Ou que j’en sais assez. J’essaie de m’accomoder de moi ce qui est déjà pas mal.
Mais je ne vais pas en montagne pour me chercher. Peut-être que je me trouve là haut par inadvertance. Mais c’est pas le but.

C’est un alpiniste? :slight_smile:

Salut,
Du coup, tu ne veux pas qu’on t’explique…?!
J’avais compris le contraire… :confused:
Rires (ok je sors)

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Si si je veux ton explication de ton attirance. Pas ton explication de la mienne :slight_smile:
C’est valable pour toi et les autres hein
Donc si pour certains c’est une quête de soi ok. Je dis juste que c’est pas mon cas

OUi. Il faisait cordée avec Thomas Mann. Le thème du Wanderer, avant Tesson, c’est lui (Knulp …

Oh p…ardon. Tesson maintenant… Pas ma tasse de thé.

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Ouais on avait cru comprendre :roll_eyes::roll_eyes:

T’as compris que j’aimais pas trop Tesson ? C’est bien tu suis

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La première fois que j’ai fait de la goulotte à Chamrousse j’ai souri pendant 12h d’affilé (grosse journée). Je n’ai pas la réponse de pourquoi la montagne est sublime. Par contre je sais pourquoi j’y vais, la question se pose à peine.

C’est une bonne remarque que de s’entendre sur le mot sublime et sa définition dans la question posée.
Pour ma part en prenant comme exemple Samivel j’ai pris comme définition de sublimer l’idéalisation de la montagne au travers de l’art graphique qui était le sien et qui expurge de la représentation que j’ai pu m’en faire tout les aspects imparfait et donc impurs que j’ai eu l’occasion de vivre au contact de ces déserts glacés haut perchés.
Pour ce qui est des conditions de vie ( plus que difficile ) de la paysannerie de l’époque de la conquête des sommets alpins par les aristocrates à plus de 4000 m une idées de lecture intéressante ( entre autre ) :

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Oh merci pour cette référence d’un livre qui me semble bien intéressant et de plus agréable à lire :+1:
https://www.babelio.com/livres/Robb-Une-histoire-buissonniere-de-la-France/294805

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Une démarche ( buissonnière ) et un style particulier pour cet historien anglais qui a parcouru la France à vélo .
Côté français l’ouvrage plus classique et ambitieux de l’historien G.Noiriel ( qui tient une chronique à FCULTURE ) très abordable et qui a été réactualisé récemment .
Bonne lecture !
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Et pour revenir au sujet ce n’est pas sans une pointe d’émotion que j’avais redécouvert il y a peu cette sublimation de la montagne qu’a effectué en 1960 un certain Hergé au travers de son art et qui a sans aucun doute été à l’origine de mon attirance pour ces lieus innacessibles .
Je ne suis jamais allé au Tibet et le Migou ne s’en est porté que mieux .
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https://www.tintin.com/fr/albums/tintin-au-tibet

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