Je m’inscris plutôt en faux par rapport à cette idée que tous les paysans des hautes vallées, de par le dureté de leur condition, ne peuvent / ne pouvaient voir en la montagne autre chose qu’une contrainte / un danger / un lieu maléfique. Certes ils fréquentent / fréquentaient peu la haute montagne, par manque de temps, de moyens, de techniques ou par superstition, mais contemplent / contemplaient avec fierté et félicité les incroyables paysages qu’ils avaient sous les yeux.
J’ai mis volontairement les temps au présent et au passé pour souligner que cet état de fait passé en Europe est encore très actuel dans de très nombreuses chaînes de montagne à travers le monde.
Les témoignages émerveillés d’autochtones, malgré la dureté de l’existence et des conditions de vie, sont également nombreux. Trouver la montagne merveilleuse n’est pas un privilège d’homme repu, bien au contraire.
Je souscris donc plutôt au témoignage de Catherine:
Chaque être humain, aussi misérable que soit sa condition materielle, peut être épris par ce sentiment de sublime en contemplant la montagne.