Pourquoi Grimper ? Pourquoi la Montagne nous attire-t-elle?

sans me dévoiler totalement (je ressemble un peu je crois à l’univers de la montagne, à la fois avenant et secret !..), je crois qu’il y a plusieurs clés à ouvrir :

le mammalien / le médical : nos hormones nous jouent des tours tout au long de notre vie et ce trop plein de fabrication d’énergie a trouvé là son exutoire idéal, parmi d’autres (tous les sports en général, l’aventure, la politique, les drogues, le sexe en particulier…); ce qui nous rend plus sociable dans les jours qui suivent nos exploits

le reptilien / la curiosité : nous sommes dotés d’intelligence et nos pulsions physiques et intellectuelles nous rendent curieux dans notre univers, à la recherche de découvertes, de dépassements, de records, d’ego révélé et célébré, d’admiration et de reconnaissance !
attention à l’addiction qui se cache là !

le cortex cérébral / l’humanisme : à la frontière du spirituel et de l’infini, l’univers de la montagne et un formidable élément qui nous plonge, à la fois dans la bouillie élémentaire (le cri primal) mais aussi qui nous transcende grâce aux contacts humains glanés dans les parois, les couloirs, les faces, les surplombs, les crevasses, les bivouacs, les… !
Nos forces les plus primaires mais aussi les plus raffinées sont sollicitées pour évoluer en harmonie dans ces univers pourtant si hostiles !
Nous nous ouvrons au monde, nous nous révélons, nous sommes dans la révélation sublimée !

et quand on n’a plus de réponse, que le « bonheur est dans le pré » alpin, que tout va de soi, que l’air nous semble plus léger et plus pur, notre corps plus détendu et reposé des souffrances passées, que nos compagnons de cordée, voire que nos amis sont encore plus nos amis, sans raison, mais avec une très grande joie calme et partagée ! " alors tu seras un homme mon fils !"

la montagne se vit, se respire et se partage ; elle est ! simplement !

[quote=billoutte]pourquoi???

ben parce que…[/quote]
j’aime ça, là haut je respire mieux, je me shoote aux endomorphines un max, et j’ai même le droit de redevenir un peu sauvage, y compris en retrouvant la vigilance envers les fondamentaux du sauvage : survivre au milieu, s’abriter, manger :wink:

C’est vrai quoi, houba :wink:

Henri

Cumulus 66, tel le nuage mammalien, reptilien, cérébral… et heureux: bien expliqué tout ça (p’têtre un peu trop cérébral pour le reptilien que je suis ;o) encore que le lézard aussi vise le bonheur…

ZZZZZ, la liberté, oui. Y compris (pour moi) celle de faire des erreurs, voire des conneries. C’est synthétique comme explication: Un seul concept explique toute la motivation. Liberté… ça me plait bien.

Pour moi, plus j’y pense à ce p… de forum sur « pourquoi grimper » que j’ai lancé, plus je me dis que, pour moi, finalement,
c’est l’aventure, l’incertitude, la situation difficile dont je DOIS me sortir: c’est surtout ça qui me motive, et c’est pour ça, sans doute, que le SOLO ou les PREMIERES sont des formes suprèmes d’alpinisme. Et c’est pour ça que de refaire pour la dixième fois une courte voie AD, même dans un beau paysage, c’est moins satisfaisant. J’ai besoin d’Aventure… :rolleyes:

bonjour à tous,

Quand je suis en montagne je suis toujours émerveillé avant tout par la création de Dieu.
Et je ne vais pas écrire ce que je pense et qui existe par ailleurs :

"Dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, la montagne est toujours le lieu privilégié de la rencontre avec Dieu. Si Dieu est souvent considéré comme le rocher sur lequel l’homme peut s’appuyer, la Bible montre aussi qu’il est accessible à celui qui entreprend de gravir la montagne : Dieu est au bout d’un chemin de recherche, d’effort… à la fois proche et lointain, là où se touchent le ciel et la terre.

Ainsi la montagne joue-t-elle un rôle important dans la Bible. Nous le voyons ou le pressentons bien : la montagne rejoint le ciel et semble le toucher. Elle est ainsi dans la Bible le lieu par excellence de la rencontre de Dieu : c’est sur la montagne du Sinaï que Dieu révèle son Nom à Moïse. Il lui donne ses commandements et la loi et fait alliance avec son peuple. Le prophète Elie ira jusqu’à «la montagne de Dieu qui est l’Horeb».
Dans les évangiles, Jésus se retire dans la montagne pour prier. Il appelle aussi ses disciples sur la montagne : en ce lieu il les forme, car ils auront la charge de redire son enseignement à tous (Matthieu 5-7, le «discours sur la montagne» !). Et c’est aussi «sur une haute montagne» que Jésus emmène Pierre, Jacques et Jean ; où devant eux, dit Marc, Jésus est transfiguré.
Quand le lecteur rencontre la montagne dans le récit biblique, il est discrètement invité à prêter attention : ce qui se passe sur la montagne porte le signe de Dieu et de sa rencontre "

Source

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Posté en tant qu’invité par Alpineyannou:

La liberté est une chose que chaque être humain cherche au fond de lui… mais malgré ses efforts il n’y arrivera JAMAIS. Car pour être libre il faut être seul, ce n’est pas logique ? Dès qu’on est au moins deux, nous ne sommes plus à 100% libre. C’est donc pour ça que la montagne inspire la liberté, car il y a la solitude, le silence qui reste seul maître, l’humain est donc attiré par ça ! C’est le cœur de l’homme qui est comme ceci.

Ca c’est ma première réponse pour la quel on grimpe.

Ma deuxième réponse, celle ci je pense que certain l’on déjà expliquer à leur façon. C’est une passion, un rêve, c’est aussi du sport. Quand, nous pratiquons ceci, nous réfléchissons, nous nous évadons. C’est ce qui fait de nous cette légère différence. Quand nous goûtons à ceci, nous voyons plus la vie de tout les jours de la même façon. Nous la voyons, plus magique, plus réel, plus cruel. Ce changement est du à notre réflexion en montagne, c’est claire ! Et ce n’est pas magique, exceptionnel c’est juste que les gens de notre temps ne prennent plus le temps de réfléchir, ils courent de partout, ils ne prennent pas le temps de se poser et de simplement regarder. Je pense, même si c’est orgueilleux, qu’étant grimpeur, nous avons la chance d’avoir les yeux ouverts sur ce monde, sur cette vie. Alors pourquoi devrons-nous arrêter ? Ca sert à rien, et ça sert à tout. C’est simplement notre propre voie, la direction de notre sommet.

Mais surtout, j’ai lu sur vos messages précédents, en ironisant bien sûr, « ne pas faire la pub de la montagne aux enfants » quelques choses dans le genre. Surtout pas ! J’ai 15 ans, je peux vous dire que j’ai beaucoup appris en faisant de la montagne, et mes proches le savent, je ne vois pas les choses comme eux …

A réfléchir, mais n’oubliez pas, ces paroles d’une chançon :
« Je n’sais pas où je vais,
oh ! ça je n’l’ai jamais bien su,
mais si un jour je le saurais,
je crois bien que je n’irais plus… »

[quote=mai]bonjour à tous,

Quand je suis en montagne je suis toujours émerveillé avant tout par la création de Dieu.
Et je ne vais pas écrire ce que je pense et qui existe par ailleurs :

"Dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, la montagne est toujours le lieu privilégié de la rencontre avec Dieu. Si Dieu est souvent considéré comme le rocher sur lequel l’homme peut s’appuyer, la Bible montre aussi qu’il est accessible à celui qui entreprend de gravir la montagne : Dieu est au bout d’un chemin de recherche, d’effort… à la fois proche et lointain, là où se touchent le ciel et la terre.

Ainsi la montagne joue-t-elle un rôle important dans la Bible. Nous le voyons ou le pressentons bien : la montagne rejoint le ciel et semble le toucher. Elle est ainsi dans la Bible le lieu par excellence de la rencontre de Dieu : c’est sur la montagne du Sinaï que Dieu révèle son Nom à Moïse. Il lui donne ses commandements et la loi et fait alliance avec son peuple. Le prophète Elie ira jusqu’à «la montagne de Dieu qui est l’Horeb».
Dans les évangiles, Jésus se retire dans la montagne pour prier. Il appelle aussi ses disciples sur la montagne : en ce lieu il les forme, car ils auront la charge de redire son enseignement à tous (Matthieu 5-7, le «discours sur la montagne» !). Et c’est aussi «sur une haute montagne» que Jésus emmène Pierre, Jacques et Jean ; où devant eux, dit Marc, Jésus est transfiguré.
Quand le lecteur rencontre la montagne dans le récit biblique, il est discrètement invité à prêter attention : ce qui se passe sur la montagne porte le signe de Dieu et de sa rencontre "

Source[/quote]
Bonjour ,
Et bien je vois que tu en connais un rayon sur les écritures .J’ai une fâcheuse habitude de penser que la montagne et un lieu privilégié pour méditer . H et F des pays occidentaux n’avons pas trop l’habitude de le faire , mais au Moyen Orient s’est une habitude , depuis les temps immémoriaux .
Moïse , Abraham , plutôt Abraham et Moïse médiateur de l’alliance c’est l’ordre , avaient cette façon d’adorer Dieu .Pour Jésus , Jérusalem , la cité de David anciennement la ville de Salem ( gen 14:18) à 800 m mais pas la plus haute car le Mont Scopus est à 820 m .Donc effectivement , tout ce qui touche au Sacré est en hauteur , étonnant ??? .
A plus tard

Posté en tant qu’invité par gloubi:

[quote=corpet]Pour moi, plus j’y pense à ce p… de forum sur « pourquoi grimper » que j’ai lancé, plus je me dis que, pour moi, finalement,
c’est l’aventure, l’incertitude, la situation difficile dont je DOIS me sortir: c’est surtout ça qui me motive, et c’est pour ça, sans doute, que le SOLO ou les PREMIERES sont des formes suprèmes d’alpinisme. Et c’est pour ça que de refaire pour la dixième fois une courte voie AD, même dans un beau paysage, c’est moins satisfaisant. J’ai besoin d’Aventure… :rolleyes:[/quote]
Mouais, le SOLO c’est surtout pour les gars qui aiment se faire peur. Tu peux prendre l’autoroute à contre sens, ou te jeter dans la fosse aux lions aussi, pour moi c’est pareil.

l’aventure, c’est sur que c’est motivant. l’aventure c’est lié à la nouveauté, pas forcément au risque. faire du solo c’est rechercher délibérément le risque. C’est pas pareil pour moi

Attention, je parle de vrais Solos, hein, à la Messner, pas d’aller dans le 3c du coin ou faire le Grand Van tout seul

[quote=gloubi]Mouais, le SOLO c’est surtout pour les gars qui aiment se faire peur. Tu peux prendre l’autoroute à contre sens, ou te jeter dans la fosse aux lions aussi, pour moi c’est pareil.

l’aventure, c’est sur que c’est motivant. l’aventure c’est lié à la nouveauté, pas forcément au risque. faire du solo c’est rechercher délibérément le risque. C’est pas pareil pour moi

Attention, je parle de vrais Solos, hein, à la Messner, pas d’aller dans le 3c du coin ou faire le Grand Van tout seul[/quote]
je ne vois pas en quoi ne mériterait de « solo » que ce qui relève de l’exploit … inaccessible à la plupart d’entre nous. Le solo c’est loin d’automatiquement rechercher le risque.
Le grand Van tout seul, c’est aussi une aventure où on peut très bien aller à la découverte de soi, se gérer par rapport à soi, par rapport aux personnes qu’on rencontre, se définir un itinéraire qui nous plaît, collé à la carte ou libre de sortir des sentiers, ou encore de flaner et de siester sans avoir de comptes à rendre qu’à soi-même.

Ca dépend de ce qu’on appelle « liberté ».
Avec une définition adéquate de la liberté, je n’ai pas ce problème.

Ma définition intègre que je suis limité matériellement :

  • temps fini (durée de ma vie)
  • énergie et matière finie (moyens matériels que je peux utiliser)
  • environnement fini : ma liberté matérielle s’arrête à celle des autres (les autres étant les hommes, les animaux, les plantes, etc, chacun avec une liberté que nous décidons de leur accorder selon notre morale).
    Du coup, plus il y a de monde, moins je suis libre.

Mais je suis beaucoup moins limité psychiquement :

  • temps fini (durée de ma vie)
  • environnement fini : ma liberté psychique est étendue à celle des autres, grace aux relations que je peux avoir avec les autres.
    Du coup, plus il y a de monde, plus je suis libre (car plus de relations possibles).

Donc avec cette définition, il n’y a pas forcement de « baisse » de liberté lorsqu’on n’est plus seul : on peut avoir la même « quantité » de liberté, mais avec une proportion liberté matérielle / liberté psychique différente.

Tout à fait d’accord avec toi Bubu,

l’espace de liberté peut très bien croître avec l’autre … si ce n’était pas le cas, il n’y aurait que des masos ou des candidats à l’enchaînement qui se lanceraient dans une relation amoureuse ?

à l’expérience, quand j’atteins une grande qualité d’échange avec un-e ou des autres, cela m’offre un terrain de liberté et de bonheur incomparable par rapport à des moments de solitude … dont j’ai besoin aussi.

Une petite vidéo qui de manière visuelle et textuelle apporte une bien belle réponse à ta question.

Alors moi j’ai tout lu, enfin presque, parfois en diagonal quand même parce que des fois c’est chiant :stuck_out_tongue: comme le post que je vais écrire d’ailleurs, je le sens pas ce matin, en fait en relisant je me suis pas trop mal déchiré je trouve :stuck_out_tongue: (c’est pour vous dire de tout lire).

Tout d’abord, à propos de Samivel, dont ses pensées profondes et théologiques sur la montagne n’apparaissent pas vraiment dans L’Amateur d’Abimes, il faut regarder dans Hommes, cimes et dieux, dans Cimes et merveilles ou encore une des nouvelles de Nouvelles d’en Haut je crois bien… Je relirai tout ça quand j’en aurai le temps, cet hiver :rolleyes: Mais dans mes souvenirs de lectures il dit que l’homme est attirée par la montagne car il cherche à toucher le bout du monde. Bout du monde qui est marqué là où la terre s’arrête et à un pic, une montagne, la terre ne continue pas, elle ne va pas plus haut. Tout ça pour essayer de se rapprocher de dieux, des anges, des morts… (Bon après c’est comme vous voulez, hein !)

Pourquoi grimper ? la question est à prendre dans le sens pourquoi la montagne nous attire-t-elle ? Mais aussi pourquoi je suis amné à prendre des risques en montagne ?

Parce que pour moi se poser la question pourquoi je fais de l’escalade c’est un peu comme se poser la question pourquoi je fais du foot dans la rue, pourquoi je joue au handball, pourquoi je cours, pourquoi je marche, pourquoi je vis ???

Alors pourquoi allons nous en montagne et prenons des risques ?
Est-ce hormonal ? Une bonne dose d’adrenaline, et on devient acro… c’est un moyen de se shooter. Le solo, c’est pareil, mais avec de plus grosses doses…

A ce sujet je conseille le livre de Manu Ratouis, Pourquoi j’aurais du mourir en montagne, pour les idées qui en ressortent mais alors surtout pas pour le style d’écriture, une catastrophe. Il y a une discussion dans le forum à ce sujet.

Mais toutes les réponses énoncées ne disent pas pourquoi on en est venu là. Pourquoi on en vient à trouver plein d’explication qui nous font continuer dans notre pratique de l’aventure en montagne ? Les réponses disent toutes la même chose et je n’y reviendrai pas, toutes les réponses sont pour moi juste, puisque c’est un peu chacun son histoire.

Mais alors pourquoi donc on y a mis les pieds pour la première fois. Qu’est ce qui nous inoculé le virus de la montagne ?

Voyons du côté de nos parents. Là on pourrait toucher plus à la psychologie (et même la psychogénéalogie chère à Ratouis, à laquelle je n’adhère pas vraiment mais dont les idées ne sont pas toutes à jeter). Aller là où nos parents nous ont emmener, mais vouloir aussi aller plus loin, satisfaire les envies du père, les dépasser.

Nous allons en montagne parce qu’on nous la fait découvrir, et qu’à ce moment là nous avons pris du plaisir malgré l’effort que cela demande, malgré les risques qui se présentent à nous. Cette découverte peut avoir lieu très tôt, dès la plus tendre enfance, ou plus tard, avec des amis qu’on estime un peu, etc…

Pour moi c’est dès l’enfance avec mes parents. Je vais maintenant plus loin, plus haut, pour les raisons que vous avez tous citées auparavant, ou pas.

Mais il y a un « hic » qui reste pour moi inexpliqué. Mon frère ! Il faisait parti des sorties estivales familiales à Pralognan ou ailleurs. Mais chez lui le virus n’a pas pris, ou beaucoup moins. Il aime l’effort physique pourtant (il faisait du 20 km marche en athlétisme il y a quelques années). Mais il ne prenait pas plus de plaisir que ça à sortir en montagne.

Pourquoi, je ne l’explique pas.

On touche là à des notions psychiques qui m’échappent totalement. Et dans un contexte familial qui semble identique les mêmes causes n’auront pas forcément les même effets, et heureusement.

Et donc pour essayer de répondre à la question pourquoi la montagne m’attire, j’essai surtout de trouver pourquoi la montagne n’attire pas mon frère ?

Et là ben bon courage ! :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par cumulusinoffensif:

[ :slight_smile: eh mon brave ! tu touches là à notre belle aventure humaine sur cette belle terre !

comment 2 frères qui ont eu la même éducation et qui ont baigné dans les mêmes loisirs et plaisirs avec leurs parents ont-ils pu avoir 2 routes différentes ?

pourquoi j’aime le salé et toi le sucré, pourquoi l’un est taciturne (pas moi !) et l’autre enjoué (c’est moi !) - pourquoi l’un fait du piano ( moi !) et l’autre regarde les jeux vidéos toute la journée (c’est qui là ?!..)

STOP !!!

on arrête les questions existentielles sur ce forum !

nous naissons libres et NON EGAUX et notre famille ainsi que notre environnement (beaucoup plus important que le cercle familial) vont façonner des petits êtres bien différents et bien sympas ; ce sont les différences qui enrichissent et non l’inverse !

vive l’inégalité !

C’est bien pour ça que je me pose la question « pourquoi la montagne m’attire ? »

T’imagines pas le bordel sinon si je suis à chaque fois obligé de savoir qui de l’oeuf ou de la poule est arrivé en premier :lol:

Put… de prise de tête pour pas grand chose quand même !

Posté en tant qu’invité par zazou:

[quote=corpet]Fana de grimpe, de montagne, « d’alpinisme » classique, je me demande POURQUOI je suis comme ça ?

J’ai essayé de mettre mes réflexions « noir-sur-blanc » http://fcorpet.free.fr/Denis/Justification.html

J’ai trouvé des réponses intéressantes dans

  • D. Buzzati, Montagnes de verre, Ed. Guérin, Chamonix. 2002. pages 109-113 (texte recopié dans lien ci-dessus)
  • Le Sommet des dieux, de Jiro Taniguchi, un beau-gros Manga (Ed.Dargaud)

mais cela m’intéresse aussi
(1) de savoir ce que vous en pensez: donc si tu sais POURQUOI tu grimpes, merci de me répondre ici
(2) de retrouver ce qu’en dit SAMIVEL, qui d’après Dino Buzzati a pondu « une des théories les plus intelligentes qu’il m’ait été donné de lire ». Si tu sais quelle est cette théorie, ou dans quel bouquin Buzzati a pu la lire, merci de me l’indiquer < HELP]

Chacun a « ses » raisons de grimper, d’aimer la montagne: les votres éclairent les miennes: Merci[/quote]
depuis que jai decouvert l escalade il y a 15 ans c est devenue une drogue malgre un petit accident je ne pensais qu a regrimper il y a en plus l alpinisme pour moi un depassement de soi meme ressentir que l on vit ces sommets j en suis amoureuse c est fou d en parler comm ca mais c est de cette facon que j me sens vivante en paix avec moi meme et mes amis qui partagent cette meme passion pourquoi sommes nous comme ca un peu eguoiste quand meme

Posté en tant qu’invité par zazou:

[quote=corpet]Fana de grimpe, de montagne, « d’alpinisme » classique, je me demande POURQUOI je suis comme ça ?

J’ai essayé de mettre mes réflexions « noir-sur-blanc » http://fcorpet.free.fr/Denis/Justification.html

J’ai trouvé des réponses intéressantes dans

  • D. Buzzati, Montagnes de verre, Ed. Guérin, Chamonix. 2002. pages 109-113 (texte recopié dans lien ci-dessus)
  • Le Sommet des dieux, de Jiro Taniguchi, un beau-gros Manga (Ed.Dargaud)

mais cela m’intéresse aussi
(1) de savoir ce que vous en pensez: donc si tu sais POURQUOI tu grimpes, merci de me répondre ici
(2) de retrouver ce qu’en dit SAMIVEL, qui d’après Dino Buzzati a pondu « une des théories les plus intelligentes qu’il m’ait été donné de lire ». Si tu sais quelle est cette théorie, ou dans quel bouquin Buzzati a pu la lire, merci de me l’indiquer < HELP]

Chacun a « ses » raisons de grimper, d’aimer la montagne: les votres éclairent les miennes: Merci[/quote]
salut a toi j ai decouvert l escalade il y a 15 ans depuis c est devenue une drogue apres un petit accident je ne pensais qu a regrimper puis il y a eu l alpinime ce surpasser ce prouver a sois meme qu on est vivant la montagne ces sommets dont je suis tombee amoureuse galere dans ma vie plus personne ne peut m arretter egoiste je dirais je suis bien avec les meme pationnee que moi il n y a que com ca que j apprecie en grosse partie la vie pourquoi

Floc écrit: "Samivel dit que l’homme est attiré par la montagne car il cherche à toucher le bout du monde.
Bout du monde qui est marqué là où la terre s’arrête et à un pic, une montagne, la terre ne continue pas, elle ne va pas plus haut. Tout ça pour essayer de se rapprocher des dieux,…"
.
Excellent en effet. Je ressent bien cette attirance pour ce « bout du monde ». C’est pour ça que les aiguilles pointues (Dibona, Torre Venezia) et les sommets les plus hauts (Mont Blanc) sont plus attirants. Ça me rappelle les charges électriques qui s’accumulent aux points extrêmes sur un solide conducteur (d’où la foudre). Cependant, j’ai relu « Hommes, Cîmes et Dieux » (c’est long !), mais pas retrouvé ce que dit Floc (les autres Samivel, je ne les ai pas…)

Cette rencontre « des dieux » rejoint beaucoup ce qu’écrivent Mai et de Harmonic, pour qui la montagne est le lieu (un des lieux) où rencontrer Dieu. C’est aussi vrai pour moi, mais ce n’est pas « pour ça » que je vais en montagne.

Oui, dhb bien d’acc avec toi que le solo commence quand on vit seul une aventure.
Pas besoin que ce soit du 7c à plus de 8000 m : les grandes voies « faciles » de la dent d’Orlu me sont de vraies aventures http://fcorpet.free.fr/Denis/M/Orlu-Exiga/00-Exiga-Orlu.html. Et la randonnée « en solo » pour rejoindre Py (Canigou) en terrain inconnu, à travers des pentes à pics et des forêts « impénétrables » me fut une véritables aventure (et si je me foule la cheville, qui me trouvera ici ?) http://fcorpet.free.fr/Raids/Raid14/Topo-Canigou.html. Non Gloubi, ce n’est pas du suicide, rien à voir avec l’autoroute à contre-sens (bon, j’ai jamais essayé).

L’immense intérêt de l’aventure en montagne (seul ou à deux d’ailleurs), c’est qu’on se tire vivant d’un défi difficile. Et j’ai besoin de toutes mes ressources, je dois m’impliquer à fond: forme physique et entrainement, astuce et expérience de la montagne, audace et sagesse… d’où le grand bonheur de la réussite, du sommet… ce qui n’empêche pas de « remercier » (Dieu ?).

Désolé ! c’est bien du Samivel mais pas dans le Hommes, Cîmes et Dieux mais dans Nouvelles d’en haut. J’ai toujours pas eu le temps de rentrer chez moi pour récupérer ces ouvrages, donc je ne vous sortirai pas la citation exacte tout de suite. Peut-être avant l’hiver :rolleyes: